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Les femmes ne sont pas des gens comme nous. Pire : ma fiancée n’est pas un gens comme moi. Elle a des réactions que je ne comprends pas, qui me paraissent absurdes, illogiques, irrationnelles. Il arrive souvent que nous raccrochions, après une de nos discussions téléphoniques, avec l’impression persistante qu’on ne s’est pas compris, qu’on s’est énervés mutuellement, et qu’on aurait mieux fait de ne pas s’appeler. Ce qui serait dommage.
Ainsi, hier soir. Elle m’avait pourtant prévenu : « Je ne vais pas très bien, appelle-moi plutôt demain », me textotait-elle. Rien que ça, déjà, ça m’agace un peu : elle ne va pas bien, je me dois donc d’être présent pour elle justement à ce moment-là. Mais je ne veux pas non plus aller contre sa volonté ; j’insiste donc : « T’es sûre ? Je ne pourrai pas t’appeler demain… » Elle accepte, à condition qu’on ne parle pas de ce qui l’énerve, parce que ça l’énerve, et que ça va m’énerver aussi. J’appelle donc, et nous nous racontons nos journées, en évitant soigneusement ce qui fâche. à la fin de la discussion, je lance un faussement innocent « Tu es sûr que tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ? »
Erreur fatale.
En effet, ça l’a énervée, ça m’a énervé, nous nous sommes énervés, ensemble et mutuellement. Et avons finalement raccroché sur un dernier long silence, et pas un agréable.
Mon ami Robert :
un gens comme moi
Pourquoi vous raconte-je cet épisode, certes banal mais quand même relativement intime ? C’est que ce matin, j’ai eu un autre texto de ma douce, où elle me disait en substance : « Nous, quand ça ne va pas, on a juste besoin de parler et d’être soutenues, pas d’être engueulées ».
Bam, dans ta gueule.
Parce que oui, moi, connement, quand ma douce m’explique ce qui ne va pas, j’essaie de trouver et de proposer des solutions à ses problèmes. Et en général, comme elle va pas bien, elle voit tout en noir, et mes solutions ne lui conviennent pas. Alors je m’énerve, parce que, dans la vraie vie aussi, je suis assez persuadé quand je parle que ce que je dis n’est pas complètement con, et j’aimerais bien qu’elle m’écoute un peu quand j’essaie de l’aider, et si elle ne le veut pas, alors autant qu’on ne s’appelle pas du tout, j’ai autre chose à faire, moi, merde quoi. Et surtout, je sens qu’elle va mal, et j’aimerais tellement pouvoir l’aider, malgré la distance, à aller mieux, et elle elle ne veut pas aller mieux alors que franchement je me creuse le neurone pour lui proposer des solutions pas trop débiles. Et donc je m’énerve, et je l’engueule. Et c’est désastreux.
Mais surtout, si mes solutions ne lui conviennent pas, c’est tout simplement qu’effectivement, elle se fout de mes solutions, elle n’a pas besoin que je lui en propose à ce moment-là : elle a juste besoin que je l’écoute. Et ça, pour moi, qui suis un mec, c’est incompréhensible. Quand je parle de mes problèmes à quelqu’un, moi, c’est évidemment pour que ce quelqu’un m’aide à trouver des solutions. Parler ne me fait aucun bien, au contraire presque : parler est la preuve que je ne me suffit pas à moi-même. Bam, dans la gueule (bis) : t’as besoin des autres, mec, eh oui.
Au contraire, quand ma fiancée me raconte ce qui ne va pas, ça lui fait du bien, en soi, automatiquement. Et ce dont elle a besoin, c’est d’en parler, et d’être écoutée. Et que je lui dise « Allons allons, ça va aller mieux ». Mais le problème, c’est que je n’y crois pas une seule seconde, moi, que ça va aller mieux. Si je ne fais rien pour que ça change, ça ne changera pas. Je ne peux donc pas dire ça, j’aurais l’impression de lui mentir, et aussi d’avouer implicitement que je n’ai aucune solution à son problème. Ce que mon orgueil de mâle m’interdit d’avouer.
Et au contraire, quand moi je vais lui parler d’un de mes problèmes, si elle se contente de me serrer dans ses bras et de dire « Allons allons, ça va aller mieux », j’aurai l’impression qu’elle se fout de ma gueule, ouvertement, et que j’aurais mieux fait de ne pas lui parler de mes problèmes. Ou d’en parler à mon pote Robert, qui aurait pris son neurone à deux mains et aurait trouvé des solutions. Et qui au besoin m’aurait engueulé un bon coup pour me forcer à me bouger le cul et appliquer les solutions qu’il me propose, même si je préfèrerais parfois rester dans ma merde, au chaud.
Et pourtant…
Tout ça je le sais bien : l’homme et la femme ne vivent pas les choses de la même façon. Tout ce que j’ai écrit juste au-dessus, je le sais depuis un bon moment. Si bien que quand ma fiancée m’envoie le texto suscité, je me traite d’indécrottable crétin, je me promets de faire gaffe la prochaine fois à aider ma fiancée de la façon qui l’aidera elle et non de la façon qui m’aidera moi, et je passe à autre chose.
Gavés de « richesse de l’autre »,
mais quel « autre » ?
Mais je pense à ces gamins qui vivent au quotidien dans un système qui leur dit que l’homme et la femme c’est la même chose, qu’on peut même choisir d’être l’un si notre corps nous dit qu’on est l’autre. Ces gamins qui vivent dans la même idéologie sur ce sujet que Rue 89, qui ne rate pas une occasion par exemple de taper sur John Gray, auteur du fameux Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus, qui véhicule des clichés tellement sexistes qu’il inspire même les députés UMP qui luttent contre la présence de la théorie du gender dans les manuels scolaires, c’est dire. Ces gamins qui liront ces manuels scolaires. Ces gamins qui sont persuadés qu’avoir deux papas ou deux mamans c’est pas grave, c’est cool, c’est normal.
Ces gamins-là seront forcément un jour confrontés à des situations comme celle, tellement banale, hélas, décrite plus haut. Parce que l’altérité, on se la prend dans la gueule tous les jours, quand on est en couple. Et c’est souvent violent, ça peut pousser à remettre en question une relation avec la personne qu’on aime plus que tout, ça peut faire mal ; et pourtant, je la connais, je la comprends, cette altérité. Alors celui qui ne la connait pas, et qui la rejette même, quand sa copine réagira d’une façon qui lui paraîtra, à lui, complètement absurde, illogique, irrationnelle, qu’en conclura-t-il ?
Que sa copine est absurde, illogique, irrationnelle. Et que lui, qui est si logique et rationnel, n’a rien à faire avec une fille pareil.
Manque de chance, elles sont toutes pareil. Et il finira par dire que toutes les filles sont absurdes, illogiques, irrationnelles, et que franchement c’est beaucoup mieux d’être un mec, d’être logique et rationnel.
Et on réalise finalement que la lutte contre le sexisme ouvre une autoroute… au sexisme.
Et accessoirement, au célibat éternel. Qui est comme chacun sait un moyen idéal de trouver le bonheur.
Pourquoi j’ai le sentiment d’avoir vécu cette scène…?
😀
(si mais solutions ne lui conviennent pas)
😦
1. Je ne sais pas… Peut-être parce que vous êtes absurde, illogique, irrationnelle, et pas lui ? 😉
2. C’est corrigé, merci 🙂
Ce doit être ça!
Par pitié, évite l’emploi répété de « mec » : ça n’est vraiment pas flatteur pour ta fiancée…
J’aime bien le « nous quand ça va pas, on a juste besoin de parler et d’être soutenues » d’où le très logique « appelle moi demain » et « ne parlons pas de ce qui m’énèrve ».
Cherchez pas mon cher : ça s’appelle avoir ses r… 😀 (finesse et poésie sont mes amies)
D’autre part, le sexisme comme vous le décrivez peut aussi mener à l’homosexualité non ?
Pour info, la théorie du gender est enseignée en psychologie infantile aux étudiants de 3ème année de psychomotricité. Oh, bien sûr, on se garde de leur dire ce qu’on leur enseigne mais on leur balance tout de même les concepts, comme ça, mine de rien…
Au passage (vous connaissez certainement déjà) voici un excellent petit bidule reçu le 3 septembre dernier :
http://www.amazon.fr/hommes-viennent-Mars-femmes-V%C3%A9nus/dp/B000T9QFKG
Notez également que Paul Dewandre donne actuellement son spectacle à Paris.
Euh…
Il arrive que les femmes n’aillent pas bien même quand elles n’ont pas leurs « r…:D »
Je sais c’est difficilement croyable…
François : ?
Superbatros : 1. si, c’est logique : elle sait trop bien comment ça fini : j’essaie de trouver des solutions, elle n’a pas besoin de ça, et donc ça nous énerve. Parce que non, ce n’était pas la première fois. Et manifestement, elle a plus de mémoire que moi.
2. Oui, en effet, mais je l’ai volontairement omis : ça m’évitera certains débats. S’ils arrivent, ce sera ta faute.
3. Oui, je l’ai vu. Pas lu le bouquin, mais vu le DVD. Un travail de santé publique, qu’il effectue là, le monsieur.
DJM : vous venez de nous délester de la seule chose qu’on croyait encore comprendre sur vous (vous toutes, hein, rien de personnel)… Pas très sympa.
Pour dire vrai ça n’est pas très flatteur pour toi non plus, puisque mec signifie maquereau…
« Que sa copine est absurde, illogique, irrationnelle. Et que lui, qui est si logique et rationnel, n’a rien à faire avec une fille pareil. »
Et bien pas vraiment. Si on veut vraiment contester le Gender, faisons lui un procès équitable (même si ça perd tout son charme). Celui qui aura donc appris que nos comportements masculins/féminins sont sociaux-culturels et non naturels quand il sera confronté à l’irrationalité de sa promise (admettons qu’un lecteur de Rue89 ait envie de se marier), il se dira qu’il doit faire en sorte de l’aider à dépasser ce comportement. Et s’il se trompe, ce qui est probable, son combat sera perdu d’avance et ne mènera à rien si ce n’est à la rupture dans une incompréhension encore plus grande. Mais s’il a raison, il pourra aboutir à un dialogue plus compréhensif et qui le mènera vers des différences plus subtiles (selon les théoriciens du Gender).
François : « Mec » veut dire « maquereau » ? Dernière nouvelle… vous ne confondez pas avec « mac » ?
« Mec » veut dire « homme », tout simplement. Et ça n’a rien de négatif.
D’après Henriette Walter, référence en la matière, mec est une abréviation de maquereau prononcé à l’ancienne manière « mequereau »… Ce n’est sans doute pas la seule étymologie possible mais certainement la plus probable.
D’ailleurs : http://fr.wiktionary.org/wiki/mec
Voui, François, tout le monde ne vit plus en 1870, même ici 😉
Pierre : si on veut contester le gender, on ne peut plus, puisque l’idée même de « nature » est devenue complètement inaudible. Donc on ne peut que se baser sur l’expérience… Le problème étant que de plus en plus l’expérience elle-même est remise en question. Cf. tous les films de la famille « Matrix » : le monde est une vue de l’esprit, et on peut très bien s’extraire de ses règles. Pire : si on ne le fait pas, on est un esclave.
@Fikmonskov
L’expérience serait la seule réponse possible au Gender parce que le moindre soupçon d’essentialisme est immédiatement hué ? C’est marrant mais je vois les choses inversement. L’expérience a tout de suite été déclarée comme preuve de rien du tout puisqu’on y porte un regard biaisé, ce qui situe définitivement le débat du Gender dans le champs des idées et des concepts. A l’expérience de différence que tu apportes ici entre ta fiancée et toi-même, le théoricien du Gender répondra que vos comportements respectifs n’en sont pas moins culturels et sont donc appelés à être dépassés.
C’est ce que je disais : l’expérience n’est plus valable non plus.
En fait, on ne peut tout simplement plus discuter de rien, puisque nos « penseurs » ont discrédité l’idée même de « réel ». Le réel n’est plus, la Vérité n’est plus.
Donc on peut tordre le réel et la Vérité autant qu’on veut, puisqu’ils ne sont que vue de l’esprit.
« allons allons ca va s’arranger », certes, mais « t’as raison, c’est vraiment un con » suffit aussi souvent…
Mais quand même, les neurosciences permettent de voir que rien n’est prédéfini dans le cerveau. Les bébés, filles comme garçon, sortent avec des cerveaux pas finis et la façon dont ils vont se structurer dépend essentiellement de l’environnement.
Bien sur les garçons ont plus de testostérone, et donc une plus grande propension aux comportements agressifs. Mais on les élève surtout différemment.
Même inconsciemment, c’est la culture qui joue sur les comportements. Ca commence avec les jouets.
Les filles incapables de se repérer dans l’espace ? Parce qu’on ne les pousse pas à faire des activités qui développeront la partie du cerveau correspondante.
Les hommes veulent des solutions et les filles être réconfortées ? C’es pas une fatalité, c’est culturel.
« Et que je lui dise « Allons allons, ça va aller mieux ». »
Tu sauras pour la prochaine fois que ça, c’est un 0 pointé !! Tu te places encore du point de vue du mec (François :p), qui garde un air détaché sur la chose, tu essaies de clôre là les jérémiades en poussant à passer autre chose.
Non, la vraie écoute efficace (ça marche aussi avec les enfants) c’est d’en dire le moins possible. Pas besoin de faire preuve d’une grande créativité : « Hein ?!? » « La vache… » « Ah oui en effet ! » « Ma pauvre… » suffisent plus qu’amplement.
Une fois le gros du problème exposé et disséqué et retourné dans tous les sens, on peut amorcer un début de solution en posant quelques questions. Ne pas hésiter à surjouer et à prendre des pincettes qui, au mieux font sourire, au pire préviennent l’énervement. Ex : « Redis-moi pourquoi ce ne serait pas possible de faire ça ? » « Arrête-moi si je me trompe, hein, mais tu crois qu’il est possible que ce type essaie de machiner ? »
Ce dont on a besoin, en fait, c’est d’un miroir à qui envoyer ce qui nous tracasse, une surface sur laquelle mettre au clair nos pensées. Et plus l’Amoureux se rend neutre, plus on l’aime……. !!
(J’aime bien tes sujets de keupel, j’ai des trucs sinon intelligents au moins éprouvés à dire ! 😀 )
À DJM : dans ce cas précis on aurait vraiment cru à l’épisode mensuel de la sortie d’Egypte…
Griotte : « Bien sur les garçons ont plus de testostérone, et donc une plus grande propension aux comportements agressifs. Mais on les élève surtout différemment. »
Pourquoi « surtout » ? Et pourquoi le fait qu’on les élève différemment ne serait pas une conséquence de cette différence hormonale ? On pourrait par exemple imaginer que si on met plus facilement des camions à pédale et des armes dans les mains des garçons, c’est parce qu’ils ont besoin d’extérioriser cette agressivité, ce qu’un jeu de dinette ou une poupée ne permet pas (ou alors, pas comme c’est prévu). Non ?
ArmL : je note, je note 😀
A Superbatros :
Je n’étais pas présente lors de « ce cas précis » dans la conversation de Monsieur Fikmonskov et sa chère et Tendre, mais je maintiens ce que je dis!
Les femmes peuvent avoir des coups de « tout va mal » qui n’ont rien à voir avec leurs hormones… Parfois…
Fik,
Faites comme moi : épousez votre meilleure pote. Avantage : on peut aussi bien passer des soirées romantiques avec des chandelles et des quatuors à cordes, que des soirées cinoche-pizza-grandes-tapes-dans-le-dos.
Fik,
Si si, surtout. L’agressivité, on peut apprendre à la maitriser, ça semblerait d’ailleurs souhaitable pour le bien de tout le monde. Mais culturellement on accepte beaucoup mieux la violence, l’insubordination, le bruit… de la part des petits garçons que des petites filles. D’elles on attend généralement plus de calme, de douceur, d’application dans les études. Enfin jusqu’à un certain niveau. Bref, les filles vues comme des petites choses qui ont besoin de réconfort, ça n’est pas génétique, ni programmé par des générations d’ancetres.
On a dit que le vocabulaire féminin est plus étendu en moyenne que le masculin, parce que de tous temps les femmes sont restées à papoter au coin du feu pendant que les hommes chassaient (ou autres activités viriles ) mais cette théorie ne résiste pas aux avancées scientifiques. Là encore c’est un produit de l’environnement.
« Mais culturellement on accepte beaucoup mieux la violence, l’insubordination, le bruit… de la part des petits garçons que des petites filles. »
Encore une fois, je pense qu’il est largement envisageable que la culture soit ce qu’elle est à cause de la nature. Un garçon étant naturellement plus indiscipliné, pour une raison, vous l’avez dit, hormonale, on n’a eu d’autre choix que de l’accepter, et c’est devenu « culturel »… Je persiste à penser que le lien de cause à effet va dans ce sens, pas dans l’autre.
« L’agressivité, on peut apprendre à la maitriser », évidemment, de même que les sautes d’humeur féminines liées à ce dont parle Superbatros (avec la poésie qui lui est coutumière) sont maitrisables également. Et vous, femmes, apprenez vite à les maîtriser, ou à vivre avec, et heureusement pour nous. De même, nous apprenons à vivre avec une agressivité naturelle… C’est pareil. Et ne me dites pas que vos sautes d’humeur sont culturelles, s’il vous plait 🙂
pour aller dans votre sens Fikmonskov, un petit résumé d’une étude sur des singes…et des jouets :(il y en a eu plusieurs qui donnent toutes un résultat comparable)
http://www.scienceshumaines.com/a-quoi-jouent-les-petits-primates_fr_22279.html
Je ne voit pas en quoi cet article concerne les différences homme-femme. Je ne pense pas que toutes les femmes aient besoin d’être écoutées quand ça ne va pas, et je ne pense pas que tous les hommes veulent entendre des solutions rationnelles de la part de leur compagne.
Je crois qu’il faut dialoguer et tenter de se mettre à la place de l’autre; mais pour moi c’est un problème que l’on peut rencontrer aussi bien en amour qu’en amitié entre personnes du même sexe.
Pour moi cet article concerne les relations entre êtres humains.
Personnellement, je suis une femme et quand ça ne va pas j’en parle à mon mari; nous prenons un stylo, une feuille de papier et notons toutes les solutions (rationnelles ou non!) possible pour résoudre le problème!
Lilly, cet article part d’un exemple, qui vaut ce que vaut tout exemple. Ne discutons donc pas de l’exemple, mais de la conclusion : c’est la seule discussion qui puisse mener quelque part.
« Pour moi cet article concerne les relations entre êtres humains. » Oui, aussi. Mais n’êtes-vous pas d’accord qu’il est en général (j’insiste : en général. On trouvera toujours des contre-exemples) plus facile pour un homme de comprendre un autre homme que de comprendre une femme ? Et inversement ?
C’est rassurant de voir que mon couple est tout à fait normal ; je n’en était pas certaine puisque l’exemple que j’ai eu était « incomplet ».
« Nous, quand ça ne va pas, on a juste besoin de parler et d’être soutenues, pas d’être engueulées »
OHHHHHHHH !!! a quel point j’ai la même à la maison !! ha ha ha
Moi qui ai grandi « avec un papa à distance/parti » je m’émerveille toujours de retrouver dans les autres couples, les éléments que je constate dans le mien pasque justement j’ai pas eu ça a la maison quand j’étais petiot
Très bon article sinon ^^
Fik a dit : »Et manifestement, elle a plus de mémoire que moi »
ahhh toi aussi !! muuaahaha, c’est chiant hein ?
Douds, s’il n’y avait que ça de chiant… 😉
Douds et Alix : Merci de confirmer que le manque d’un des deux parents peut provoquer des incompréhensions. Ce qui fait écho à l’actu, soit dit en passant… Et tant mieux si ce texte a pu vous confirmer que ces incompréhensions sont normales 🙂
Si cela peut vous rassurer je crois que Jacques Lacan a dit « aimer c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas ».
Nous sommes dans de beaux draps!!
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