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Aurélie Filippetti inaugure une feuille morte, francky criquet et ses amis sont des cuistres, Les subventions se ramassent à la pelle
J’ai découvert il y a peu l’artiste Nils-UDO. Un cuistre de première bourre, qui « réalise des installations poétiques en pleine nature aux quatre coins du monde », selon un dossier pédagogique qui lui est consacré.Une de ses œuvres a été inaugurée il y a peu par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture.
Pourquoi est-ce que je parle de ce cuistre ? Parce qu’une phrase a fait tilter mon neurone, une phrase de ce « dossier pédagogique » : « Il arpente le monde entier, se laisse imprégner par la beauté des différents sites naturels puis donne libre cours à sa fantaisie, réalisant des œuvres in situ, avec les matériaux qu’il rencontre ».
Cette phrase m’a fait penser à celle que j’ai lue sur le panneau expliquant une œuvre d’art croisée au cours de mon voyage de noce.
Lui aussi a été « séduit » par la beauté du lieu. Comme ma femme toute neuve et moi aurions pu être séduits par la beauté du lieu, si cet artiste n’avait cru bon d’y coller ses losanges en acier.
Qu’est-ce que c’est que ces artistes qui, subjugués par la beauté d’un lieu, se sentent obligés d’y insérer une bouse ? Égoïsme profond qui les pousse à empêcher quiconque de profiter après eux de cette beauté ? Ou orgueil encore plus profond qui les pousse à croire que cette beauté, aussi sublime soit-elle, a besoin de leur aide pour atteindre la perfection ?
Pour l’anecdote, nous sommes restés sous cette cascade le temps de déjeuner, de faire quelques photos, et de digérer notre déjeuner. Nous n’avons pas vu un seul oiseau utiliser l’un de ces machins comme « repaire ». Même les oiseaux ne veulent pas de leurs merdes…
Leur véritable motivation, quelle question, c’est le fric bien entendu.
Tout est dit ! Et bien dit !
L' »art » contemporain cherche à se suffire à lui-même, et c’est ça le problème…
Spit, évidemment, mais pourquoi toujours saboter des endroits qui sont beaux par eux-mêmes ? Il y a là une redite du péché originel : Dieu a fait des trucs pas mal, mais franchement, il y manque ma touche perso pour que ça soit parfait. C’est assez effrayant, je trouve.
Tout péché est une redite du péché originel…
Certes, mais celui-ci de façon flagrante, en ce qu’il est un orgueil de se croire l’égal de Dieu. Et ici, même, supérieur à Dieu.
Il me semble que la sociologie définit clairement l’art comme une expression humaine. Ils doivent donc se dire que la nature n’est pas artistique en tant que telle.
Tout tarte-tiste groscontemporain est à considérer a priori comme un babouin relativement évolué quant à son allure générale, mais dont l’essentiel de l’existence se résume à s’enchier les mains et à balancer ses étrons alentours. Espèce nuisible à encabaner au plus vite. Toute oeuvre qui ambitionne de « questionner notre rapport à » quoique ce soit, à « bousculer les évidences », à « interroger », à « déranger » est une dose de merde balancée à la face de Monsieur Toubab, supposé sourire humblement, dire merci et payer la note de la future ration de merde.
http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com/archive/2011/05/29/renvoyez-leur-l-ascenceur-dans-la-g-u-e-u-l-e.html
Au contraire des artistes d’avant Marcel Duchamp, le grand chef-d’oeuvre de l’artiste contemporain (pas tous, heureusement, il en reste quelques-uns) est lui, lui-même et himself.
C’est lui l’oeuvre d’art, qu’il donne à photographier, à observer, à structer et à étudier.
Narcisse après l’invention de la photographie.
« scruter », pardon…
Non mais de quel droit fait-il cela ?
Qui lui a accordé cette licence héneaurme de pondre ses ptites crottes dangereuses dans un lac et sur une somptueuse cascade ?
Et mon serpent d’océan ? Vous avez vu mon serpent d’océan ?
http://secessioninterieure.blogspot.fr/2012/08/on-trouve-le-monstre-du-loch-ness-2.html