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Clément Méric est l'agresseur, Le prix Albert Moscou récompense les grands journalistes de notre siècle, Les journalistes sont des cadavres en sursis, propagande anti-propagandiste
C’est confirmé : Clément Méric est bien responsable de sa propre mort, puisque c’est lui qui, après avoir provoqué les Skins, a porté (ou tenté de porter) le premier coup. Dans le dos.
Je dis que c’est confirmé, mais pour certains c’est apparemment une grande découverte. Pas pour nous, pas pour vous qui m’avez lu, et pas pour beaucoup d’autres qui lisent d’autres blogs : nous sommes très nombreux à l’avoir dit, dès le lendemain du drame, à avoir affirmé que le drame s’était déroulé comme la vidéo le montre aujourd’hui avec certitude.
Comment le savions-nous ? Parce que nous avons fouillé, nous avons cherché des informations, des témoignages, nous avons trié, hiérarchisé, recoupé… et nous avons conclu. Et nous avions raison, contre toute la presse, qui a clamé le contraire, évoquant les heures les plus sombres et le retour des hordes nazies.
Et pourtant, nos infos, nous les avions trouvées… dans la presse. N’ayant pas de moyens pour enquêter sur le terrain, nous sommes obligés de chercher les informations auprès de ceux qui ont les moyens de les collecter. Et ce faisant, nous parvenons souvent à des conclusions différentes des leurs. Et il se trouve que nous avons raison…
Encore une fois, nous sommes du côté du réel, eux du côté de l’idéologie. C’est nous maintenant qui faisons le boulot que les journalistes ne font plus, parce qu’ils sont aveuglés par leurs idées, quand nous sommes éclairés par la vérité.
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[Addendum : suite à de nombreuses remarques de lecteurs (que je remercie une fois encore de l’intérêt qu’ils portent à mes bafouilles), je précise cette dernière phrase :
« parce qu’ils sont aveuglés par leurs idées, quand nous sommes éclairés par la vérité. »
Être éclairé par la vérité n’est pas un état de grâce, une chance qu’on recevrait, un privilège qui nous serait fait… Nous ne sommes éclairés par la vérité que parce que nous le voulons : tout le monde peut se laisser éclairer par la vérité, nos adversaires le pourraient aussi s’ils le voulaient. Simplement, ils ne veulent pas.
Aucun orgueil non plus dans cette phrase : elle ne signifie pas plus que nous détenons la vérité. Seulement, quand certains construisent des murs opaques autour d’eux, d’autres ouvrent des fenêtres pour laisser passer la lumière. Ça n’empêche pas de conserver certains coins sombres et de se planter lamentablement de temps à autres.]
… par la recherche de la vérité, plutôt, non ? 🙂
Aussi 🙂
la vérité était connue ou du moins « connaissable » dès les toutes premières heures comme vous l’indiquez
Instrumenter façon « Carpentras » (avec loi Gayssot à la clé) ou « Nouchet » (loi Perben, sur « l’homophobie ») : on a l’habitude. Gauche et Droite la main dans la main, à cet égard. Pour taper sur « l’extrême-droite », celle qui gêne électoralement, le FN. Pour réduire la liberté d’expression avec des lois indignes.
http://www.rtl.fr/actualites/info/article/clement-meric-la-video-n-est-pas-tournee-au-ras-du-bitume-la-camera-a-filme-des-visages-7762621374
« Trois semaines après l’agression, les circonstances exactes de la mort de Clément Méric s’éclaircissent, vidéo à l’appui. Comme le révélait RTL ce mardi matin, une caméra de surveillance de la RATP a enregistré la rixe à l’issue de laquelle le jeune militant d’extrême gauche a été mortellement blessé par un militant d’extrême droite. Pour la première fois, le déroulé des faits se précise. Des éléments contestés par les proches du jeune homme de 19 ans. »
Vous avez bien lu : les proches de Clément contestent les images…
Hallucinant.
Il est possible que la police également conteste les images.
En tous cas, l’interprétation des images qu’a faite RTL. Attendons de les voir. http://www.liberation.fr/societe/2013/06/25/mort-de-clement-meric-ce-que-dit-vraiment-la-video_913580
Toujours recherchons la vérité. La crédibilité est à ce prix.
Sauf que ce papier est contredit depuis juste après sa sortie par tous ceux qui ont eu accès aux images. L’idée qu’elle soit filmée « au ras du bitume », par exemple, est violemment contredite…
Libé ne voudrait pas perdre la face ?
Oh!! Ca alors, on nous aurait encore pris pour des cons.
Bravo M’sieur Fik !! Je suis en passe de devenir votre plus grand fan !! 😉
Pilou, je ne vois pas ce que vous permet de dire ça, voyons…
Hélie, c’est quasi-vexant : ça devrait déjà être le cas depuis un long moment 😉
Suite à de nombreuses remarques de lecteurs (que je remercie une fois encore de l’intérêt qu’ils portent à mes bafouilles), je précise cette dernière phrase :
« parce qu’ils sont aveuglés par leurs idées, quand nous sommes éclairés par la vérité. »
Être éclairé par la vérité n’est pas un état de grâce, une chance qu’on recevrait, un privilège qui nous serait fait… Nous ne sommes éclairés par la vérité que parce que nous le voulons : tout le monde peut se laisser éclairer par la vérité, nos adversaires le pourraient aussi s’ils le voulaient. Simplement, ils ne veulent pas.
Aucun orgueil non plus dans cette phrase : elle ne signifie pas plus que nous détenons la vérité. Seulement, quand certains construisent des murs opaques autour d’eux, d’autres ouvrent des fenêtres pour laisser passer la lumière. Ça n’empêche pas de conserver certains coins sombres et de se planter lamentablement de temps à autres.
http://www.causeur.fr/meric-antifas-justice,23173
Le problème c’est que lorsque l’on faisait la liste des faits et des témoignages et qu’on en déduisait ce qui est confirmé, on se faisait traité de facho par une bonne part de la gauche, même des éminences du PS comme Filoche. Cet engouement pavlovien, suite à l’évènement, montre le nombre de décervelés qui, dans leur élan de montrer à quel point ils font parti du camp du bien, se sont surtout en partie discrédités en passant pour des têtes de linottes.
Libération est vraiment impayable : http://www.liberation.fr/societe/2013/06/25/combat_913767
En deux phrases extraites :
« Mais il faut arrêter là et ne pas céder face à tous ceux qui voudraient nous faire croire que l’extrême droite et l’extrême gauche sont à ranger dans le même sac. […] Les fascistes sont une menace pour la démocratie, pas ceux qui les combattent. »
Donc peu importent les faits, de toute façon « on » est les gentils.
c’est clair et en fait on s’en doutait un peu
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Il y avait aussi le témoignage du vigile, qui a raconté comment le petit groupe formé par Esteban et ses amis a voulu éviter la bagarre en attendant assez longtemps dans le lieu de vente.
On a su qu’ils avaient été attendus à la sortie et agressés par les autres.
Ca, c’était avant qu’on connaisse le contenu de la vidéo, qui a confirmé.
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