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Demain n'aura pas lieu, Jouir sans entrave, La vraie féministe c'est la mère de famille, On est gouvernés par les cons, Pourquoi la démocratie est le pire des régimes
C’est prouvé : les femmes intelligentes ont moins d’enfants que les connes. C’est ce que déclare cet article que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus (en règle générale, d’ailleurs, quand je mets des liens c’est pour vous inviter à cliquer dessus…) : « Dans son livre, The Intelligence Paradox: Why the Intelligent Choice Isn’t Always the Smart One, le psychologue évolutionnaire Satoshi Kanazawa a démontré que pour chaque tranche de 15 points de QI additionnelle, la probabilité qu’une femme ait des enfants chute de 25%. Plus les femmes sont intelligentes, et moins il est probable qu’elles deviennent mères un jour, affirme-t-il. Kanazawa a étudié les données d’une étude britannique, la United Kingdom’s National Child Development Study, et après avoir contrôlé le rôle de facteurs tels que les facteurs économiques ou l’éducation, il est parvenu à la même conclusion ».
Cet article fait hurler beaucoup de mes contacts Facebook (et donc aussi probablement un paquet d’entre vous, amis lecteurs). Probablement parce que beaucoup sont issus de familles nombreuses, et tolèrent mal de lire que leur mère et leur femmes sont des connes, puisqu’elles ont eu beaucoup plus d’enfants que la moyenne. Passons outre le fait évident qu’un lien de causalité n’est pas forcément à double-sens – et donc qu’il n’y a pas d’insulte ici – pour essayer d’aller un peu plus loin.
En effet, il me semble que cette affirmation n’est pas complètement dénuée de tout fondement. Il suffit par exemple de s’arrêter sur une aire d’autoroute à l’heure du déjeuner le jour d’un départ en vacances ou de passer une semaine sur une plage bondée pour constater que les familles ayant le plus d’enfants sont celles issues d’un milieu social « défavorisé », comme on dit.
ATTENTION : je ne dis pas que les gens issus d’un milieu social défavorisé sont forcément cons. Je constate seulement que le milieu social évolue aussi en fonction de l’intelligence, ce que personne ne songera à nier, je pense.
N’avez-vous jamais, bien malgré vous, lâché une moue effrayée en observant les méthodes d’éducation d’un jeune enfant, voire d’une ribambelle de jeunes enfants, que leur mère engueulait d’une voix grasse et bovine au beau milieu d’une foule, avec l’envie de vous lever une fois pour toute pour mettre une claque au gamin insupportable, et à la mère par la même occasion, pour lui apprendre à faire un peu preuve d’autorité, ne serait-ce que par respect pour les gens qui l’entourent ? Ne vous êtes-vous jamais demandé comment des parents pouvaient laisser leur gamine d’une grosse dizaine d’années s’habiller comme une prostituée et se maquiller comme une voiture volée ? N’avez-vous jamais pleuré sur cette famille où chacun, du père jusqu’au petit dernier, est scotché à son téléphone, sa console ou son I-pod, même lors d’une virée au restaurant ? Ne vous demandez-vous pas comment il se fait qu’un braqueur de 19 ans, décrit comme complètement immature par sa propre famille, pouvait être déjà un futur père ?
Et d’un autre côté, on constate aisément que des femmes éduquées, ayant fait des études et sachant distinguer un château Figeac d’un verre de Coca n’ont pas d’enfants, en tout cas pas avant leurs 35 ans, ce qui limite forcément le nombre d’enfants à deux.
Oui, il est évident qu’effectivement les femmes intelligentes ont moins d’enfants, en moyenne, que les femmes moins intelligentes.
Là où l’article pèche, c’est qu’il feint de croire que c’est naturel, que c’est directement lié. Oh, certes, il évoque bien « les facteurs économiques ou l’éducation », mais s’arrête là. Alors qu’à mon avis il faut aller plus loin. A mon avis, ce sont ces critères là qui sont les plus importants. Prenons deux jeunes femmes, nées le même jour, l’une pas très intelligente et pas très éduquée (ce qui va souvent ensemble, puisqu’on est éduqué généralement par les mêmes personnes qui nous ont donné notre intelligence : s’ils n’avaient pas beaucoup à nous en donner génétiquement, ils n’en n’auront pas beaucoup plus à donner par l’éducation), que nous appellerons Marie-Adélaïde, l’autre intelligente et éduquée (et bis repetita pour la remarque), que nous nommerons Jeannine.
Il est probable que Jeannine passera son bac, et l’aura sans trop de difficultés. Marie-Adélaïde, elle, galèrera dès la classe de sixième, et quittera le lycée général le plus tôt possible.
Jeannine souhaitera passer une licence, ou avoir une école de commerce, ou devenir ingénieur. Marie-Adélaïde fera un CAP coiffure.
À 25 ans, Jeannine, son diplôme en poche, travaillera quelques années pour rembourser son prêt étudiant. Marie-Adélaïde, elle, aura commencé à bosser à 18 ans.
Jeannine épousera son fiancé à 26 ans, une fois « bien installée » dans la vie. Marie-Adélaïde sera avec son mec depuis ses 20 ans.
Jeannine prendra la pilule avec régularité, voire utilisera les méthodes naturelles pour contrôler sa fécondité. Marie-Adélaïde se plantera dans les jours, ou s’en foutra complètement : après tout, un enfant c’est des allocations, qui arrondissent les fins de mois. En effet, avec son mec au chômage qui sort tous les soirs avec ses potes, c’est parfois un peu dur.
Jeannine décidera à 32 ans d’avoir son premier, pour « se sentir vraiment femme », mais sans bousiller sa carrière. Marie-Adélaïde en aura 5, plus deux avortements à 16 et 17 ans.
Jeannine éduquera ses enfants à la musique classique ou à la pop de qualité, leur donnera des bons bouquins à lire, leur paiera de bonnes écoles et des études longues : son aînée veut être ingénieur, sa cadette avocate. Marie-Adélaïde ne pourra rien faire de tout ça : elle n’a pas de bouquins, écoute la radio et ne peut mettre ses enfants qu’à l’école publique. De toute façon, son aînée veut faire coiffeuse. Les garçons veulent faire chômeur, comme papa.
Et voilà, on peut repartir à zéro.
Bien, pourquoi ai-je fait tout ce déroulé ? Parce que la phrase la plus intéressante de cet article est la suivante : « Cela implique qu’une société où des femmes intelligentes font moins d’enfants évolue potentiellement vers plus de stupidité ».
En effet, dans notre exemple, Jeannine deviendra grand-mère pour la première fois quand son aînée aura décidé qu’elle est prête à être mère, à 30 ans. Jeannine, à 60 ans, aura trois descendants. Moyenne de QI : 100. Au même moment, si les enfants et petits-enfants de Marie-Adélaïde suivent son exemple, elle aura elle une descendance de 5 enfants, dont l’aînée elle-même aura déjà 45 ans, et donc elle-même 5 enfants, dont l’aînée aura environ 25 ans, et donc elle-même déjà un ou deux enfants. Je suis nul en maths, je ne fais pas le calcul, mais on arrive à des trucs hallucinants. Et moyenne de QI : 75.
Il est évident que la société, à ce rythme, évolue effectivement vers une disproportion de plus en plus énorme entre les gens intelligents et les gens moins intelligents. Gens moins intelligents qui ont chacun le même poids politique que chacun des gens intelligents : la politique se dirige donc vers de plus en plus de connerie, puisque les cons pèsent de plus en plus lourd dans la balance.
Qu’est-ce que tout cela prouve à l’évidence ? Qu’une société qui pousse les femmes à faire des études longues et à privilégier leur carrière à leur famille est une société qui se suicide à petit feu, et dans une logique quasi-impossible à inverser (il faudrait être intelligent pour ça…). En effet, les femmes qui suivront ces recommandations seront en moyenne parmi les plus intelligentes de cette société, les moins intelligentes n’ayant ni une carrière justifiant de sacrifier une vie de famille (et au contraire celle-ci semble être un moyen d’échapper à celle-là), ni les moyens de contrôler efficacement leur fécondité.
D’où ma conclusion : mesdames, faites des enfants, et faites-en d’autant plus que votre QI est élevé. Et ainsi, vous sauverez la France.
PS. En fait, ce que cet article prouve surtout, c’est qu’effectivement la société ne fait rien pour valoriser le rôle de mère de famille : vous avez vu les tartines que je suis obligé de pondre pour ne démontrer que des évidences ? C’est bien la preuve que ces évidences sont niées avec force et énergie. Et donc que ce suicide à petit feu est conscient et volontaire…
Je trouve votre avis tout à fait faux sauf à associer l’intelligence à des formations, des métiers. Je connais beaucoup plus de couples de milieux aisés (selon vos termes) dans lesquels le nb d’enfants dépassent allègrement les 5 et dans lesquels l’intelligence de l’épouse ne peut être contestée même si elle n’a pas fait l’X ou l’ENA (mais un signe d’intelligence). Quant à l’image de l’éducation que vous décrivez, ces familles sont à des années lumières de ce que vous décrivez.
Dans le milieu catho un peu pratiquant, tradi ou pas, le modèle de la famille nombreuse est très présent et ne correspond pas à ce que vous décrivez.
Et du coup, je pense au contraire qu’il est possible d’avoir des familles nombreuses qui ne produisent pas des enfants « stupides » car élevé dans un cadre sécurisé, dédié à leur éducation et les poussant vers le « haut ». Et je crois que rien que cela nécessite beaucoup d’intelligence pour être à la hauteur des enfants et de leur capacité pour les inciter à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Peut-être avez-vous dans votre réseau, des amis issus de familles nombreuses ou eux-mêmes parents de famille nombreuse qui pourront vous démontrer que tout espoir n’est pas perdu bien au contraire si l’on sait donner les conditions d’une bonne éducation au sein de ces familles.
C’est exactement l’intro du film prophétique Idiocracy
(En grossissant le trait) le problème est que l’abaissement du quotient familial va précisément dans le même sens : il va dissuader les pluzèzés de faire des gosses…
(PS : tu y vas fort quand même…)
Ah ben zut, j’aurais pu gagner du temps en repostant seulement ce lien…
Dugas, vous connaissez le principe des statistiques ? Je suis issu d’une famille nombreuse, et de parents eux-mêmes de familles nombreuses, et pourtant je ne crois pas que ma mère et mes grands-mères soient des crétines. Manifestement, j’ai eu tort d’écrire ceci : « Passons outre le fait évident qu’un lien de causalité n’est pas forcément à double-sens – et donc qu’il n’y a pas d’insulte ici – pour essayer d’aller un peu plus loin » : je n’aurais pas dû passer outre…
En clair, vous m’avez très mal lu.
GG, exactement : un pas de plus vers le gouffre. Et avec le sourire SVP.
(PS. Ouaip, j’aime mettre les pieds dans le plat 🙂 )
Ceci est valable si la causalité « parents intelligents font des enfants intelligents, parents bêtes font des enfants bêtes » est vrai. Heureusement, la génétique, c’est un peu plus compliqué que cela, et il n’en est rien. D’ailleurs, les faits le montrent. Ouf !
Encore une fois, il s’agit de statistiques. Donc de généralités, qui connaissent évidemment des exceptions. Ce qui n’empêche pas (et surtout ne le doit pas) de tirer des conclusions…
Tres bon article, tres logique. Bravo Mr Fikmonskov. Je connais bien-sur quelques exceptions a votre regle, mais comme je l’indique cela reste des exceptions.
Argh… en y repensant… il y a quand-meme beaucoup de singes savants chez les familles aisées-deux-enfants-pillule. Des personnes avec de hautes études derriere elles, certes, mais quelle betise malgré cela (les bobos gaucho-écolos-snob, pour l’Egalité et la Liberté absolues etc…) ! Sans parler de leur condescendance, mais ca c’est autre chose.
Bref, on n’est pas sorti du sable.
Effectivement, j’ai pensé au film Idiocraty tout du long de l’article.
Parce qu’elle m’a permis de préciser certaines choses utiles, je copie-colle une discussion eue sur Facebook à propos de cet article :
Clémence B
Tout cela est vrai mais ne vaut que dans la mesure où l’on accorde une grande importance au QI. Je n’ai jamais vu, ni d’expérience ni par des études, que cela rendait les gens meilleurs. Une société d’Alphas n’a rien d’excitant.
Fik Fikmonskov
Peut-être pas, mais une société d’Epsilon non plus. Voire encore moins.
Clémence B
Heureusement que génétique et hérédité ne sont que partiellement liés. Que l’intelligence est déterminée par d’autres facteurs qu’innés, et que des enfants intelligents naissent dans des familles plus simples, ou inversement.
Fik Fikmonskov
Oui, mais les enfants intelligents qui naissent de parents débiles ont moins de chance de pouvoir développer leur intelligence. Ce qui fait que, malheureusement, la règle reste valable le plus souvent.
Clémence B
Je ne sais d’où vous tirez ce constat, mais j’ai croisé plusieurs exemples de cas inverses. Enfin vous mélangez « faible QI » et « faible niveau social », ce qui n’est pas non plus lié. Le texte semble plus un appel à la survie d’une classe sociale qu’à tout autre chose. Dans votre conception des choses, si l’on a QI normal (quoique 100 me semble bas), on est intelligent (? plus le QI est élevé et plus l’on a de chances d’être sceptique, froidement rationnel, instable et superficiel, et inadapté aux relations humaines) on fait de « bonnes » études (qui selon le même raisonnement mèneraient également à un « bon » boulot), on lit des livres (forcément, c’est « bien » les livres) et l’on va dans des écoles privées. Ce n’est pas l’idéal de vie de tous, loin s’en faut.
Fik Fikmonskov
Plusieurs exemples n’annulent pas une règle… Je ne mélange pas faible QI et faible niveau social, je dis qu’ils sont liés, ce que l’expérience prouve. Quand on nait avec un QI élevé et un faible niveau social, en général on arrive à s’élever de niveau. Pas forcément beaucoup, mais un peu. De même, là aussi c’est une généralisation, qui ne prétend pas être une règle absolue.
« si l’on a QI normal, on est intelligent » Dans notre société, oui, le QI servant à mesurer l’intelligence selon des critères culturels. Et en effet, 100 est la limite haute du QI moyen. C’est-à-dire qu’avec un QI de 100 on est considéré comme normalement intelligent.
« plus le QI est élevé et plus l’on a de chances d’être sceptique, froidement rationnel, instable et superficiel, et inadapté aux relations humaines » D’une j’attends de voir, parce que je ne suis pas convaincu d’être moins adapté aux relations humaines que Ribéry… « Froidement rationnel », pourquoi « froidement » ? C’est un jugement de valeur que je récuse : l’intelligence est un outil, on l’utilise ensuite comme on veut, comme on peut. On peut très bien être « froidement con », si on est froid et con de nature…
« on fait de « bonnes » études (qui selon le même raisonnement mèneraient également à un « bon » boulot) » Dans notre société, oui, c’est comme ça : le niveau d’étude est lié à l’intérêt du boulot. On peut récuser certains critères servant à juger de l’intérêt d’un boulot (je ne me gène pas pour le faire), mais c’est un autre débat. En règle générale, les études permettent d’être libre et indépendant, parce qu’elles permettent de comprendre le monde. Mieux en tout cas que d’être coiffeur.
« forcément, c’est « bien » les livres » Là aussi, lire exerce la liberté…
« Ce n’est pas l’idéal de vie de tous, loin s’en faut » On s’en fout, de ça. Ce qui compte, c’est que c’est un parcours qui permet d’être libre et indépendant, et aussi de s’extraire de sa condition à soi pour ouvrir la réflexion à de plus grandes échelles. Toutes choses qui sont normalement nécessaire à la vie politique, qui consiste à faire vivre et évoluer la société.
L’idée tient la route dans sa généralité malheureusement.
Un peut surpris par Marie-Claire, je ne vois pas pourquoi un écolos seraient plus disposé à la bêtise. Un bobo, gaucho etc… Je peux comprendre que les idées diffèrent et que forcément celui qui a des idées inverse paraisse bête, mais un écolo?…
Sinon tout cela soulève un autre soucis.
Si tout les couples (en partant sur le principe que les couples restent ensemble à vie) font 5 enfants, on va avoir de sérieux problèmes de travail, de retraite etc etc et surtout d’alimentation et de sa production.
Déjà que la démographie de la planète actuelle qui de mémoire doit être une moyenne de 4 enfants pour 2 adultes, (attention la suite est gaucho-écolo, enfin je crois), la question de comment nourrir tout le monde dans les 50 années à venir se pose déjà lourdement, alors si on fait 5 enfants pour 2 personnes….
Remarques, il reste la solution « soleil vert ».
Je pense que MarieClaire vise les écolos du genre de ceux qu’on trouve chez EELV, qui sont aussi écolos que moi musulman. Quant à moi, je ne dirais pas que ces « bobos gaucho-écolos-snob » sont « bêtes », mais plutôt qu’ils refusent de se servir de leur intelligence, parce que ça complique la vie. Régulièrement. Et beaucoup. Donc de fait, malgré leur QI parfois élevé, ils agissent comme des bêtes, parce que c’est plus simple.
Je ne crois pas à la difficulté de nourir tout le monde, si tout le monde avait autant d’enfants. Déjà parce qu’on n’utilise qu’une infime partie de l’espace disponible, ensuite parce que ces gens que vous pensez surnuméraires travailleraient eux aussi, et donc produiraient eux aussi le nécessaire à leur survie. Il est évident (et là attention, je suis encore plus gaucho-écolo que vous) que ça impliquera de réduire la consommation d’un certain nombre de choses, mais on n’a rien sans rien. Et surtout il n’est pas dit qu’on en vivra moins bien pour autant…
Enfin, depuis 70 ans qu’on n’a pas eu de guerre en Europe (et encore, je suis sympa), ça ne devrait pas tarder à arriver… La sélection naturelle a encore quelques bons alliés.
Surtout que si on arrive à garder un équilibre entre intelligents et pas intelligents, on trouvera bien des moyens de nourrir tout le monde. Alors que s’il n’y a plus que des crétins, ça sera beaucoup plus dur 😉
zut, à cause d’un (deux) bug de wordpress qui a duré toute l’aprem je me suis fait griller le preum’s pour idiocracy, m’enfin au moins moi je poste une vidéo en français :
Avec l’intérêt dans ce dernier film que les dits plus intelligents semblent finalement très idiots eux aussi, mais d’une autre manière.
Effectivement la question n’est pas de savoir pourquoi les intelligents ou éduqués ou cultivés (attention ce n’est pas pareil) ont peu d’enfant, comme si l’absence d’enfant était inhérent à l’intelligence ou à la culture ou à un niveau élevé de développement et d’éducation.
La question est plutôt de savoir qu’est ce qui dans le développement, l’éducation et la culture qui nourrit notre intelligence, qu’est ce qui ne semblent pas compatible avec la place d’un enfant, qu’au mieux il n’ai pas sa place, au pire qu’il soit un obstacle.
Avoir beaucoup d’enfant n’implique pas nécessairement le « Yeaaaah, je vais vous brouter à tour de rôle » de la vidéo. ^_^
@gstr :
> Ceci est valable si la causalité « parents intelligents font des enfants intelligents, parents bêtes font des enfants bêtes » est vrai. Heureusement, la génétique, c’est un peu plus compliqué que cela, et il n’en est rien. D’ailleurs, les faits le montrent.
Oui heureusement, par contre un environnement abrutissant pour les parents est tout aussi abrutissant pour les enfants !
Juste pour information, le même docteur Kanasawa expliquait, dans une précédente étude (spq.sagepub.com/cgi/content/abstract/73/1/33), que les personnes les plus ‘intelligentes’ étaient athées et progressistes… Tout le problème, dans ce genre d’études, c’est la manière dont on définit l’intelligence, manière en l’occurrence parfaitement restrictive (le score à un test de QI) au mépris, encore une fois, de la complexité en jeu. Pour ne rien dire de la discipline dont se réclame Monsieur Kanasawa, la psychologie évolutionniste, qui, pour intéressante qu’elle soit, n’a pour l’heure rien de scientifique tant ses postulats eux-mêmes restent non démontrés.
Fik, vous confondez niveau d’études et intelligence. La coiffeuse peut avoir un QI d’aigle, même si elle n’a pas eu les moyens de faire des études (ma coiffeuse du coin en est un exemple : elle a un CAP, mais son fils est dirlo de banque à Wall Street. Authentique ! Ce qui lui a manqué en savoir, elle l’a compensé par une ambition forcenée pour ses enfants).
A l’inverse, la conne surdiplômée foisonne. Vous n’avez qu’à regarder la brochette que nous en avons au gouvernement. Ai-je besoin d’en dire plus ?
Il ne me semble pas avoir confondu, mais avoir fait un lien qui, généralement, est plutôt réaliste. Malgré d’évidentes et inévitables exceptions.
J’allais aussi cité Idiocracy (à voir de toute urgence) mais j’ai été devancer
Je trouve ce commentaire saisissant de vérité. Merci !
Merci monsieur Fik pour votre magnifique sophisme en forme d’article.
Car heureusement qu’entre les Alphas et les Epsilons il y a un paquet d’autre lettres, des personnes assez inspirées d’une intelligence pratique pour ne pas se reproduire comme des lapins et élever leurs enfants autrement qu’à la Nintendo DS et aux émissions de télé-réalité.
Par ailleurs, j’espère qu’après cet article sur les femmes trop intelligentes pour faire des enfants de bonne heure, vous écrirez bientôt sur les hommes trop intelligents pour s’engager de bonne heure. C’est qu’il leur faut des pères à ces bébés-là !
je me demande …
la lesbienne, tu la cases où dans ton papier ? Chez les connes ou les intelligentes ?
Attention, la réponse n’est pas facile et en plus, si tu te plantes, tu peux rajouter de l’acide d’alien et des ronces démoniaques à ton pavage de malheur.
(pour les PD, c’est simple : ils sont coiffeurs. CQFD. C’est ma modeste contribution à ton prochain papier sur les hommes, tel que demandé par mariecrocro …)
Fik, ça c’est du raisonnement à la (très grosse) louche. Mais hélas ce n’est pas complètement faux…
Heureusement qu’on ne parle que de statistiques.
Après, si on veut chipoter, et il y aurait matière, il y aurait quantité de notions à définir de manière quelque peu plus précise (j’aime bien le commentaire de Agg, qui pose le problème du QI comme « mesure de l’intelligence » ** (rien que de l’écrire, ça m’écorche les doigts)) et ensuite de liens de corrélation/causalité à explorer.
Mais bon, c’est du raisonnement à la louche.
Et ce ne sont que des statistiques.
Mais hélas ce n’est pas complètement faux.
** Si l’affaiblissement d’une civilisation est une conséquence de l »intelligence », je crois qu’il faut à tout prix reconsidérer la pertinence de cet indice.
Et si on parlait de « sagesse », plutôt ?
Je connais des QI 130 cons comme des calculettes -nos « grandes écoles » en sont plein ; et des QI 75 d’une sagesse désarmante.
Ben manifestement y’en a encore qui ont du mal à comprendre le principe des statistiques et de la généralisation… C’est déprimant, franchement. Après mon article sur « comparaison n’est pas similitude », faudra-t-il en pondre un pour rappeler que « généraliser n’exclue pas les exceptions, même nombreuses » ? C’est devenu impossible de cogiter sans rappeler à chaque fois que 2 et 2 font 4, c’est un coup à te décourager de même essayer ailleurs que chez soi, tout seul, en silence…
Ok pour la sagesse, moi ça me va, évidemment.
Moi ce que je trouve amusant dans l’article en question, c’est le fait que les hommes recevraient leur intelligence uniquement de la mère tandis que les femmes la recevraient de leurs deux parents (chromosome X obligerait, pour ceux qui n’ont pas lu).
Donc si on se fie à cette étude, cela signifie que si jamais le lien entre intelligence et fécondité qui joue sur les mères ne joue pas également sur les pères, les hommes doivent s’abrutir deux fois plus vite que les femmes à chaque génération.
Les féministes vont s’en frotter les mains !
pour être un peu plus sérieux, peut-être conviendrait-il de s’entendre sur ce qu’est l’intelligence.
Comme toujours nous parlons de statistique de population, s’il existe fort heureusement des pauvres avec pleins d’enfants cultivés et ayant de plus grandes facultés d’adaptations, et de riches crétins abrutis de tévé avec peu de chiards,
Malheureusement en moyenne notre hôte à raison, de nos jours les plus cons se reproduisent mieux, d’où une perte de QI depuis une centaine d’années, j’insiste ce n’est qu’une moyenne.
Quand à « l’intelligence » qui serait porté par le chromosome X, les filles en possédant deux, cela fait la moyenne, en général le beau sexe serait plus favorisé, du moins cantonné à la moyenne,
Les garçons n’en ayant qu’un, se répartissent sur un écart type plus grand,
Les plus cons sont des hommes… mais les plus intelligents aussi.
Reste à savoir si l’on est du bon coté 🙂
Cette article à la tonalité « Révolte contre le monde moderne » n’est pas pour me déplaire. Seulement si on prend un peu de recul on se rend compte que c’est une constante dans l’Histoire que les classes défavorisées fassent plus d’enfants que les élites ( À l’exception je vous l’accorde des familles royales où il y a la pression de maintenir la lignée ).
Les classes favorisées ont très vite contrôlé les naissances pour favoriser la transmission du patrimoine, alors que les classes inférieures, majoritairement paysannes étaient fort heureuses d’avoir des bras en plus. Evidemment les élites faisaient tout de meme plus d’enfants que maintenant mais on en était à 5 ou 6 là ou un paysan en faisait 12 . Donc au final la proportion restait comparable à celle d’aujourd’hui.
Donc logiquement il est un peu trop tard pour se lamenter et nous sommes statisquement une majorité de descendants de « cons ».
Le problème : les « cons » de l’époque ne participaient pas à la vie politique et ce n’étaient pas eux qui donnaient le ton en matière de culture et d’art.
@ Sam : Au niveau mondial on est aux alentours de 2,5 enfants par femme, ce qui donne un taux de croissance de la population d’environ 1,3% par an.
Ca paraît faible, mais cela amène un doublement de la population presque tous les 50 ans. Ca nous amène à 14 milliards d’habitants dans 50 ans et 25 milliards dans 100 ans. Et ainsi de suite.
Je ne sais pas s’il est possible de nourrir et faire vivre dans une paix relative 25 milliards de personnes sur la planète, mais quelle que soit la limite de population que vous vous donnez, celle ci sera atteinte et dépassée dès lors que le nombre d’enfants par femme dépasse le seuil de renouvellement de 2,1 enfants par femme.
L’humanité devra tôt ou tard s’auto-imposer une telle limite, c’est une certitude. Et l’échéance est sans doute d’ici moins de deux siècles. Je ne suis pas sûr que nos religions soient prêtes à cette obligation, qu’elles devront pourtant apprendre à intégrer.
Je ne sais pas si le QI est héréditaire… le QI des enfants adoptés tend à se rapprocher de celui leurs parents adoptifs, quand le traumatisme de l’abandon n’est pas trop prégnant . Il ne faudrait pas oublier l’importance de l’affectif, le QI arrête de se développer en cas de carences. Les carences affectives c’est dans tous les milieux, non?
J’ai vu tant de femmes ayant fait des études supérieures galérer pour mettre la machine bébé en route pour la première fois la trentaine bien sonnée, elles n’avaient pas eu l’intelligence d’écouter leur petite horloge biologique sans doute.
Merci à l’auteur de de blog pour la liberté de ton et de pensée, un bol d’air frais dans le ronron bien-pensant ambiant. Et merci aux commentateurs pour la référence au film « idiocratie » que nous allons vite visionner.
Encore une fois, j’estimerai que l’article a raison quand et seulement quand je connaîtrai uniquement des pauvres imbéciles et féconds vs des bourgeois géniaux et stériles. Tant que j’aurai autour de moi d’un côté des Marie-Chantal qui savent tout sur la présentation du brunch dominical, mais qui ont des raisonnements embryonnaires, empreints de boboïtude et de bien-pensance à deux balles, et de l’autre des paysannes garanties pur sucre capables de penser droit, je persisterai à considérer qu’intelligence, culture et éducation ne sont pas la même chose. Attention à ne pas confondre !
L’intelligence, c’est un potentiel. Qu’une personne ne soit pas éduquée ne signifie en rien qu’elle ait un potentiel intellectuel inférieur à celui d’une personne plus privilégiée. Ce qui est transmis par l’hérédité sont des gènes, à savoir un potentiel brut que l’environnement peut développer ou inhiber, le bagage génétique restant intact.
Le seul espoir de départager des intelligences consiste à leur fournir des conditions égales au départ.
Au passage, pour « la voix bovine », faut-il comprendre, Fik, que pour vous, une actrice qui a appris à moduler sa voix en est plus intelligente pour autant ? Hollywood serait donc une fabrique à génies ?
« Encore une fois, j’estimerai que l’article a raison quand et seulement quand je connaîtrai uniquement des pauvres imbéciles et féconds vs des bourgeois géniaux et stériles » Encore une fois vous êtes incapable de tirer des conclusions tant que vous rencontrez des exceptions. C’est ballot, ça veut dire que vous êtes incapable de réfléchir sur quoi que ce soit, parce qu’il y a toujours des exceptions. Certains ne meurent pas quand ils se prennent un mur dans la gueule au volant de leur voiture à 130km/h, qu’attendez-vous pour en faire de même, toute assurée que vous vous en sortirez très bien, ou en tout cas qu’on ne peut certainement pas conclure que vous avez toutes les chances de finir en petits morceaux dans une boite en bois ?
« je persisterai à considérer qu’intelligence, culture et éducation ne sont pas la même chose. Attention à ne pas confondre ! » Je ne confonds pas, c’est vous qui confondez. Moi je dis simplement que ces trois critères sont liés par des liens complexes et riches, ce qui n’empêche pas de généraliser des rapports entre eux, malgré d’évidentes exceptions.
« Qu’une personne ne soit pas éduquée ne signifie en rien qu’elle ait un potentiel intellectuel inférieur à celui d’une personne plus privilégiée. » Je ne l’ai jamais prétendu. J’ai en revanche prétendu qu’on retrouve souvent les potentiels inférieurs dans les couches inférieures. Ne serait-ce que parce que quand on est con (c’est-à-dire qu’on n’a aucun moyen d’appréhender le monde), on a souvent du mal à grimper dans la société. La génétique et la répétition font le reste.
» Le seul espoir de départager des intelligences consiste à leur fournir des conditions égales au départ. » Mais c’est impossible. Donc travaillons plutôt à partir de ce qui se passe en vrai : les cons pondent des cons, et sont en plus incapables de les éduquer correctement, donc ils restent très cons, et pondent à leur tour des cons.
« Au passage, pour « la voix bovine », faut-il comprendre, Fik, que pour vous, une actrice qui a appris à moduler sa voix en est plus intelligente pour autant ? Hollywood serait donc une fabrique à génies ? » Non, de même qu’avoir beaucoup d’enfants ne rend pas conne. Le lien est peut-être inversé, finalement.
Les « cons » ne pondent pas des cons! On ne naît pas con, on le devient, non? Je pense qu’on peut hériter de capacités physiques, mais que les capacités du cerveau restent d’une immense élasticité et d’un potentiel extraordinaire.
Je connais beaucoup de familles très modestes vivant à la campagne ou en province avec des enfants bien élevés, les enfants ne font pas de grandes études mais reçoivent une bonne éducation (on est poli, on a des règles, personne ne « beugle »).
Je suis née dans un milieu de « cons » et j’évolue aujourd’hui dans un milieu de privilégiés. Mon sentiment c’est que dans les milieux des cons malheureusement on ne rêve pas assez haut, pourtant en France tout est possible. Quand la fierté d’une maman seraient que ses enfants aient tous le bac, c’est un autre horizon qui se profile que pour les enfants de la maman qui espère Polytechnique… Tout dépend d’où on place la barre au départ.
Je trouve comme de nombreux participants que vous n’avez pas suffisamment distingué intelligence, éducation et culture. Et vous avez oublié l’intelligence du cœur, moi je pardonne tout s’il y a gentillesse. C’est vrai, comme le soulignait quelqu’un justement, qu’il y a de sacrés cons (humainement) chez les génies et les intellectuels.
« C’est vrai, comme le soulignait quelqu’un justement, qu’il y a de sacrés cons (humainement) chez les génies et les intellectuels. »
Et c’est moi qui confonds tout ?
Bon, pour conclure sur ce sujet :
L’intelligence semble effectivement être héréditaire : http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_33/intelligence.htm
« Plusieurs études ont porté sur l’intelligence des jumeaux. Les jumeaux monozygotes (parfaits) ont un taux de corrélation entre leurs intelligences beaucoup plus élevé (0,87) que les jumeaux dizygotes (0,53) (faux jumeaux). L’intervention de l’hérédité semble donc claire. Le taux de corrélation entre jumeaux monozygotes élevés dans des milieux différents (familles différentes) reste très élevé (0,75), alors que les enfants ont reçu une éducation différente.
Le taux de corrélation entre enfants d’hérédité différente élevés ensemble reste par contre beaucoup plus faible (0,23), ce qui souligne une influence relativement faible du facteur éducation. »
Ou http://www.scienceshumaines.com/l-intelligence-est-elle-genetique_fr_21725.html
« Pourtant, l’héritabilité (cliquez ici) du QI est estimée à environ 60 %, ce qui laisse supposer une contribution massive des gènes sur le développement intellectuel. L’héritabilité semble même augmenter au fil de la vie : le milieu socioculturel pourrait jouer un rôle nettement moindre après l’adolescence. »
Même si ce pourcentage semble être sujet à débat, le fait que l’intelligence soit en grande partie (au moins la moitié) héréditaire semble acquis.
Voilà.
« Même si ce pourcentage semble être sujet à débat, le fait que l’intelligence soit en grande partie (au moins la moitié) héréditaire semble acquis. »
Mais personne n’a écrit le contraire, Fik. L’intelligence s’hérite, ça ne donne pas lieu à débat. Même s’il y a des dents de scie évidents : s’il n’y en avait pas, le père d’Einstein aurait été Einstein lui-même au lieu de n’en être que le père.
Tous les génies en sont là – ce sont des fils de gens moins intelligents qu’eux, et leurs enfants ne leur arrivent pas toujours à la cheville. Rarement, même. Voire quasiment jamais, tiens. Combien y a-t-il de fils de génie qui sont eux-mêmes des médiocres ? Des flopées ! Et ne me dites pas que je prends des cas particuliers : TOUS les fils de génies en sont peu ou prou des exemples.
A contrario, combien y a-t-il de personnes médiocres, dont la fortune leur vient d’un bon emploi sans plus, dont les enfants se révèlent des aigles ? Beaucoup aussi. La très vaste majorité des génies ont des parents d’intelligence tout à fait banale.
On peut parler de corrélation entre l’intelligence des parents et celle de leurs enfants, mais ce n’est en aucun cas un indicateur absolu. Si c’était le cas, si les cons faisaient forcément des cons, l’ascenseur social aurait été bloqué depuis le début : aucune personne issue de famille modeste n’aurait réussi à dépasser la condition de son environnement.
A l’inverse, prenons avec le cas d’un homme : François Hollande, un garçon issu d’une bonne famille qui s’est retrouvé à faire l’ENA (pas une école pour cons). Ses parents doivent être futés ou ambitieux, voire les deux. Lui ? Pas besoin de vous faire un dessin.
Tout ça pour dire que la seule chose qui vous puissiez généraliser, c’est qu’en partant d’un faible revenu, on a moins de privilèges, moins de possibilités de placer ses enfants dans de bonnes écoles, un accès moindre à la culture, une éducation moins achevée et que, partant, l’égalité des chances au départ est une impossibilité. Et que donc, on aura statistiquement plus d’enfants de bourgeois sur les bancs des universités que de fils de prolos. Ça oui, c’est une constante.
Ce qui n’a strictement rien à voir avec de l’intelligence. François Hollande, Christiane Taubira et Cécile Duflot m’en sont témoins !
« On peut parler de corrélation entre l’intelligence des parents et celle de leurs enfants, mais ce n’est en aucun cas un indicateur absolu », juste après « »Même si ce pourcentage semble être sujet à débat, le fait que l’intelligence soit en grande partie (au moins la moitié) héréditaire semble acquis. »
Mais personne n’a écrit le contraire, Fik »
C’est moi ou vous vous contredites ?
Je maintiens une chose : l’intelligence est en grande partie héréditaire (il parait que personne ne le conteste, dixit quelqu’un qui le conteste juste après), si bien que des parents pas très intelligents (pour plus de commodité, on dira maintenant « con », ce qui voudra juste dire « pas très intelligent », rien d’autre) ont rarement des enfants géniaux.
Il y a quatre cas de figure.
1. Des riches ont un enfant intelligent. Il pourra effectivement faire des études longues, avoir un « bon » boulot (pas de débat sur ce qu’est un « bon » boulot, par pitié, c’est pas la question !), et restera plus ou moins dans son milieu social.
2. Des pauvres ont un enfant con. Il ne fera pas beaucoup d’études, par manque de capacités ET de moyens. Il restera con et ne changera pas de niveau social : il restera pauvre (pas directement parce qu’il est con, mais parce qu’il aura un boulot peu rémunérateur).
Voilà, là on a les deux cas les plus simples. Continuons avec les cas plus compliqués.
3. Des riches ont un enfant con. Ils le mettront dans toutes les écoles qu’ils voudront, il n’en restera pas moins con. Subséquemment, il ne fera probablement pas une carrière formidable, et stagnera dans son milieu, voire descendra d’un cran parce qu’il devra choisir un métier moins reconnu. Ses enfants seront soit plus intelligents que lui, et ça nous renvoie au point 1, soit aussi cons ou plus cons que lui, et on reprend ce point 3 au début avec eux. (En n’oubliant pas que le riche du début sera un peu moins riche à chaque génération.)
4. Des pauvres ont un enfant intelligent. Malgré le peu de moyens, il aura une chance de faire des études, pas forcément très longues ni très prestigieuses (c’est cher), mais qui lui permettront néanmoins de grimper un peu de niveau social. Ses enfants seront soit aussi cons que ses parents, et on revient au niveau 2, soit aussi ou plus intelligents que lui, et on reprend ce point 4 au début avec eux. (En n’oubliant pas que le pauvre du début est un peu moins pauvre à chaque génération.)
Bien, si on fait ça sur plusieurs générations, on constate que les intelligents montent, quand les cons descendent. De plus, plus un intelligent monte, plus il a les moyens d’aider ses enfants à développer leur intelligence (qui a de plus en plus de chances d’être plus importante, cf. hérédité). Et au contraire, plus un con descend, moins il a de moyens pour aider ses enfants (qui seront pour la même raison – hérédité – plus susceptibles d’être cons) à monter.
Et donc, plus le temps passe, plus les cons se retrouvent en bas de l’échelle, et plus les intelligents se retrouvent en haut. AVEC ÉVIDEMMENT DES EXCEPTIONS !
Voilà, c’est bon, le lien entre pauvreté/faible intelligence et richesse/intelligence est à peu près compris pour tout le monde ?
« 3. Des riches ont un enfant con. Ils le mettront dans toutes les écoles qu’ils voudront, il n’en restera pas moins con. Subséquemment, il ne fera probablement pas une carrière formidable, et stagnera dans son milieu, voire descendra d’un cran parce qu’il devra choisir un métier moins reconnu. »
Ahem… François Hollande, Jean-Marc Ayrault, BHL, Laurent Fabius, et j’arrête là la liste parce qu’elle est trop longue (vous pouvez y ajouter l’intégralité du staff gouvernemental, du PS, plus une bonne moitié de l’UMP) vous donnent tort. Ce sont, à une ou deux exceptions près, TOUS des cons, fils de riches, qui ont un très bon métier. Et encore, je vous épargne les zozos (surtout à gauche, mais pas que) du Congrès américain et leurs lobbies à la noix. Des cas d’école !
Après, libre à vous de les décréter intelligents, mais je ne vous suivrai pas sur ce terrain. Ah non.
En fait, tout bien réfléchi, ça semble être le contraire : si les cons ne font pas plus de cons, les gens intelligents (considérés comme les classes moyennes et supérieures) font de moins en moins de rejetons intelligents. Il y a une sorte de nivellement par le bas qui semble toucher toutes les classes sociales. Le niveau général a décliné : on n’a plus de grand auteurs, de grands musiciens, de grands penseurs/philosophes, de grands hommes politiques, etc… il est difficile de ne pas se rendre compte d’une crétinisation générale.
Tout se passe comme si les conditions culturelles actuelles étouffaient l’intelligence et la créativité, sauf dans les domaines de prédilection du monde d’aujourd’hui : la technologie, le fric et le commerce. Des petits génies de l’informatique, des financiers de haut vol et des entrepreneurs malins comme des singes, là oui, on en a à revendre.
L’environnement actuel favorise-t-il les intelligences concrètes au détriment de la pensée abstraite, de l’imagination, du raisonnement juste et de la créativité artistique ? En tous cas, ça y rassemble très fort.
Comparez Kant à BHL, par exemple. Hein ?
« Ce sont, à une ou deux exceptions près, TOUS des cons, fils de riches, qui ont un très bon métier. » Oui. Et ça ne contredit pas mon point 3 : c’est en plusieurs générations que ça descend.
De plus, j’écrivais dans l’article lui-même que le problème était une baisse du niveau politique… Votre exemple me donne raison à 100%.
« En fait, tout bien réfléchi, ça semble être le contraire : si les cons ne font pas plus de cons, les gens intelligents (considérés comme les classes moyennes et supérieures) font de moins en moins de rejetons intelligents » Tentez de l’expliquer, et vous verrez que mon explication se tient beaucoup plus.
« il est difficile de ne pas se rendre compte d’une crétinisation générale. » C’est exactement ce que je dis depuis le début. Et ce pourquoi je me fais engueuler comme du poisson pourri depuis.
« L’environnement actuel favorise-t-il les intelligences concrètes au détriment de la pensée abstraite, de l’imagination, du raisonnement juste et de la créativité artistique ? » Non, le concret n’est pas du tout mis en valeur, au contraire. CE qui est mis en valeur, c’est le déconnecté du réel. C’est une utilisation faussée de l’intelligence.
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JE PUBLIERAI DEMAIN UN ARTICLE POUR EXPLIQUER CELUI-CI. MERCI DE NE PLUS COMMENTER D’ICI LÀ.
Pingback: Le jour où un article polémique n’a pas déclenché la polémique que j’attendais… mais une autre que je n’avais pas du tout prévue | Le blog de Fikmonskov
J’ai bien lu ta dernière mise au point, je précise.
Bon. À mon avis – non, même pas « à mon avis », j’affirme carrément : « du bon usage de la généralisation » oui d’accord, mais justement là en usant de tant (de trop) de généralisations, qui plus est souvent arbitraires, pas vraiment vérifiées, posées comme des faits sans être étudiées ni étayées, on ne peut pas construire une analyse valable.
. Une mesure de QI ça n’est pas une mesure de l’intelligence, surtout qu’on ferait bien mieux de parler des intelligences, au pluriel. Relier directement « résultat à un test de QI » et « intelligence », ça me semble tout de même dépassé comme approche.
Est-ce qu’un type qui répare des moteurs de voiture est moins intelligent qu’un autre qui répare des humains ?
. Tu relies directement « intelligence » (visiblement au sens restreint d’intellect), « statut social » et « éducation » : bizarrement, moi, mon réel observé il ne cadre pas avec ton présupposé :
– Pourquoi l’image que tu donnes pour « milieu social défavorisé » c’est forcément une horde d’enfants braillards, mal éduqués par une mère qui gueule ?
Si ça sous-entend que « milieu social favorisé » impliquerait une bande d’enfants polis et serviables repris avec tout le tact et la fermeté nécessaire par une mère délicate et raffinée, …c’est faux.
Honnêtement des gamins odieux que leurs parents ne savent pas / n’osent pas / ne veulent pas reprendre quand il le faut, ne savent pas éduquer, ou des parents qui crient n’importe comment et justement pas comme il faut, ça se trouve autant chez les professions libérales ou les cadres supérieurs, même bien habillés avec les marques qu’il faut. Je mets au défi quiconque de me contredire sur ce point.
– Idem et plus encore à l’âge adulte : les sans-gênes, malpolis, qui considèrent que tout leur est dû, qui ne connaissent pas ou ne supportent pas la frustration, qui pètent un scandale dès qu’on ose seulement leur expliquer que, non, ici au moins l’univers n’est pas entièrement ni immédiatement à la disposition de leur personne et de leurs désirs, qui essayent de trouver des échappatoire pour ne pas payer ou pour payer moins, qui se conduisent en malotrus et en goujats,
ça n’est franchement, mais alors franchement pas du tout corrélé au statut social, NI au revenu.
On observe cette attitude aussi bien de la part de gens aisés que de gens issus de quartiers populaires.
(D’ailleurs, des personnes qui justement raisonnent trop en terme de « statut social », et qui du leur ont une haute idée, si mal éduqués ont justement plutôt tendance à se conduire de façon odieuse avec tout le monde qu’ils considèrent à leur service)
– Des personnes au faible revenu, ou bien un brin limitées intellectuellement (donc souvent à faible revenu, là dans ce cas là d’accord), mais par ailleurs tout à fait polies, prévenantes, sachant bien se comporter en société (avec parfois quelques originalités certes dans la deuxième catégorie, mais des originalités amusantes), donc ce que j’appelle éduquées,
j’en croise et ce ne sont pas des exceptions.
Des gens aisés qui traitent tout le monde comme de la merde, j’en croise aussi et ce ne sont pas des exceptions non plus. « Éduqué » ne me semble donc pas corrélé à « intelligent » ni à « classe sociale aisée ».
En fait on peut trouver autant d’exemples aussi peu rares de goujats beaufs en banlieue populaire que de malotrus hautains en banlieue chic. Tous aussi cons à mon avis, mais en tout cas sans que l’intelligence nécessaire à leur profession vienne y changer quoi que ce soit.
Là encore on retombe sur la notion d’intelligences plurielle : l’intelligence pour choisir un bon placement ou pour établir un diagnostic médical n’est pas la même que pour gérer les relations humaines ni même pour savoir se remettre en question, pas la même que pour savoir gérer un pays, pas la même que pour savoir éduquer des enfants, MÊME PAS la même que pour savoir se cultiver.
– Par l’observation courante, donc, pas de corrélation entre « éduqué » et « intelligent », ni entre « éduqué » et « de statut social élevé ». Et préciser « en général » ne suffit pas, puisque justement je dis que ce que tu affirmes n’est pas ce qu’on observe « en général ».
L’exemple que tu donnes, certes un peu par boutade, illustre bien la confusion : distinguer entre un bon cru et du coca-cola, est-ce de l’éducation ? De l’éducation du palais, mais sinon ?
. Idem pour la corrélation entre « intelligent » et « longues études » : on peut être bon dans une branche, dans un cadre donné, et complètement con par ailleurs, ou pas cultivé du tout. Ce n’est pas parce que tu es chirurgien que tu t’y connais bien en littérature ou en Histoire.
À l’inverse, des gens qui ne rentrent pas dans le moule du milieu scolaire, qui quittent l’école après la troisième, apprennent plusieurs métiers successifs sur le tas, se débrouillent, et à côté de ça lisent énormément et se construisent leur culture, s’intéressent à l’Art et à l’Histoire,
j’en ai déjà croisé plusieurs.
J’ajoute (coup de grâce) que tous les niais qui nous gouvernent sont sortis de l’ENA, ont fait de longues études, et que toutes ces dames ont l’air de plutôt privilégier leur carrière à leur famille. Ce qui semble un brin ruiner les différentes généralités sur lesquelles est fondée ton analyse.
Les plus aisés NE SONT PAS forcément les plus intelligents (ça se saurait : depuis quand l’intelligence est bien payée ? tu es allé demander leur avis aux chercheurs ?) (c’est comme si je te disais que les meilleurs artistes sont ceux qui gagnent le plus ou qui vendent le plus de disques…),
les plus pauvres NE SONT PAS du tout forcément les moins éduqués,
la culture se perd de toute façon aussi bien chez les fils à papa des écoles de commerce (non, mais, ok, y a des gens bien aussi mais pas que) qui ne pensent qu’à faire la fête et gagner des sous que chez les habitants de HLM.
. J’ai comme l’impression qu’on retrouve dans ton article le cliché du pauvre qui cherche forcément à exploiter le système sans rien foutre (« les enfants pour toucher des alloc », les enfants qui veulent faire « chômeur comme papa » : honnêtement, qui VEUT faire chômeur ?),
…alors que les riches éduqués, c’est bien connu, ne cherchent pas à grapiller encore quelques sous sur les déjà coquettes sommes qu’ils se mettent de côté, ne cherchent pas de combines pour contourner la loi, tromper le fisc, sont tous des propriétaires bons et généreux, pas du tout procéduriers ni malhonnêtes (surtout s’ils vont à la Messe tous les dimanches) ?
Là encore, moi je croise,
pour ce qui est des moins favorisés économiquement, aussi bien des gens qui ont conscience de ce que coûte le service qu’ils demandent, qui savent économiser de manière responsable pour se le payer, que de gens qui croient là encore que tout leur est dû et s’indignent qu’on ne leur offre pas tout gratuitement ;
pour ce qui est des plus aisés, ce n’est pas chez eux qu’on a le moins d’impayés ni le moins de remarques acerbes sur les prix.
(alors bon, quand tu viens de voir un type au RSA ou à la rue qui a mis de côté pour pouvoir te payer en une fois, et que juste après tu te tapes un gros con en belle bagnole et bien sapé et qui aime bien caser des remarques à propos de ses chevaux pour rappeler qu’il a des chevaux alors que c’est pas le sujet, qui n’arrête pas de faire des remarques sur le prix de tout… bon y a des baffes qui se perdent et tu apprends à balancer tes clichés aux orties.)
. Je rappelle, détail gênant, que l’image de pauvres abrutis et grouillants qui se multiplient sans limites et menacent de submerger le pays riche et éduqué, image dont on n’est quand même pas loin dans ton article,
rappelle étrangement les idées de la fondatrice du Planning Familial – puisque je rappelle qu’au départ la Planification c’est un peu inventé et encouragé pour contrôler la pullulation des populations défavorisées, sales et noires (oui, elle était raciste aussi) comme on contrôlerait une population d’animaux.
. Si on s’inquiète vraiment du niveau culturel et d’éducation de la société dans laquelle on vit,
est-ce qu’il faut « faire » plein d’enfants en espérant contrer la pullulation des pauvres abrutis qu’on considère avoir pour voisins,
ou bien est-ce qu’il faut plutôt considérer, pour ce qui touche à la transmission de la culture, tout enfant comme le sien et toute personne comme un enfant, et transmettre, que ce soit à travers des films, des you tube, des BD, des quoi que ce soit qui puisse toucher le monde populaire en apportant mine de rien de la culture là où on pense qu’elle manque ?
Bon on pourrait aussi parler de ces « bonnes écoles » hors de prix qui trient sur l’argent et virent de toute façon les élèves qui n’ont aucune chance de décrocher le bac, pour gonfler leurs stats, plutôt que de leur apporter toute la culture et le savoir qu’elles peuvent quel que soit le métier qu’il fera plus tard,
de cette croyance que le droit, l’économie ou ingénieur ce sont de « bonnes » études, que les métiers manuels c’est pour les débiles, les métiers artistiques pour les hippies ou les communistes, et que c’est la honte si ton enfant n’est pas des ces « bonnes » filières (oh, oui : un article sur les préjugés de la bonne bourgeoisie catholique qui se plaint maintenant d’avoir « perdu la bataille de la culture » comme si ça n’était pas un peu de sa faute, ça ce serait intéressant),
et montrer ainsi que, non, le problème de la culture et de l’éducation ne se réduit pas à une question de natalité (rholala mais qu’ont donc tous ces non-scientifiques à chaque fois comme ça voir à donner tant de pouvoir à la natalité, à la voir soit comme la solution soit comme l’explication de tous leurs problèmes ??)
S’efforcer de transmettre sa propre culture à tous les autres, ce serait bien, aussi :
avoir de cette façon des dizaines ou des milliers d’enfants culturels – et à côté de ça évidemment bien éduquer les siens selon cet esprit, qu’ils soient un ou douze peu importe.
Honnêtement, j’ai comme l’impression que tu ne pars pas d’une longue et patiente observation du réel, des gens tels qu’ils sont dans tous leurs ressorts complexes,
mais surtout de préjugés. Qu’il aurait fallu se donner la peine d’aller vérifier – sauf que ça prend plusieurs années.
La conclusion je pense doit plutôt être : mesdames, messieurs : vous avez de la culture ? Partagez-la.
Et apprenez à vos enfants à l’aimer plus que l’argent qu’ils peuvent gagner – parce que, mine de rien, le lien entre tout ce qu’on peut trouver de déplorable dans cette société, à travers toutes les couches sociales et tous les niveaux, n’est-ce pas plutôt cela :
quel que soit le niveau social, d’éducation, de richesse,
ceux qui veulent surtout avoir, obtenir, qu’ils soient pauvres ou riches,
et ceux qui savent aimer autre chose que l’argent, fonder leur vie sur autre chose que l’argent.
PS sur l’article en question :
. non mais zut à la fin, que ceux qui n’ont pas de culture scientifique ou l’habitude de traiter ce domaine, ne se lancent pas à commenter ni analyser des résultats ou soit-disant résultats d’études scientifiques.
. il y a des sources un peu plus sérieuses tout de même.
. l’analyse de faits scientifique, normalement, il me semble, procède par généralisations prudentes et hypothétiques. Pas vraiment le ton de ton article.
. Bon, le même professeur dans le même article affirme que « les gènes qui ont une influence sur l’intelligence sont portés par le chromosome X », ce qui me semble un peu réducteur – les gènes et l’intelligence c’est un peu plus complexe que ça.
. Une petite recherche sur l’auteur, pour rire ? son métier au juste c’est quoi, sa contribution dans la communauté scientifique,…