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C’est prouvé : les femmes intelligentes ont moins d’enfants que les connes. C’est ce que déclare cet article que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus (en règle générale, d’ailleurs, quand je mets des liens c’est pour vous inviter à cliquer dessus…) : « Dans son livre, The Intelligence Paradox: Why the Intelligent Choice Isn’t Always the Smart One, le psychologue évolutionnaire Satoshi Kanazawa a démontré que pour chaque tranche de 15 points de QI additionnelle, la probabilité qu’une femme ait des enfants chute de 25%. Plus les femmes sont intelligentes, et moins il est probable qu’elles deviennent mères un jour, affirme-t-il. Kanazawa a étudié les données d’une étude britannique, la United Kingdom’s National Child Development Study, et après avoir contrôlé le rôle de facteurs tels que les facteurs économiques ou l’éducation, il est parvenu à la même conclusion ».

Cet article fait hurler beaucoup de mes contacts Facebook (et donc aussi probablement un paquet d’entre vous, amis lecteurs). Probablement parce que beaucoup sont issus de familles nombreuses, et tolèrent mal de lire que leur mère et leur femmes sont des connes, puisqu’elles ont eu beaucoup plus d’enfants que la moyenne. Passons outre le fait évident qu’un lien de causalité n’est pas forcément à double-sens – et donc qu’il n’y a pas d’insulte ici – pour essayer d’aller un peu plus loin.

En effet, il me semble que cette affirmation n’est pas complètement dénuée de tout fondement. Il suffit par exemple de s’arrêter sur une aire d’autoroute à l’heure du déjeuner le jour d’un départ en vacances ou de passer une semaine sur une plage bondée pour constater que les familles ayant le plus d’enfants sont celles issues d’un milieu social « défavorisé », comme on dit.

ATTENTION : je ne dis pas que les gens issus d’un milieu social défavorisé sont forcément cons. Je constate seulement que le milieu social évolue aussi en fonction de l’intelligence, ce que personne ne songera à nier, je pense.

N’avez-vous jamais, bien malgré vous, lâché une moue effrayée en observant les méthodes d’éducation d’un jeune enfant, voire d’une ribambelle de jeunes enfants, que leur mère engueulait d’une voix grasse et bovine au beau milieu d’une foule, avec l’envie de vous lever une fois pour toute pour mettre une claque au gamin insupportable, et à la mère par la même occasion, pour lui apprendre à faire un peu preuve d’autorité, ne serait-ce que par respect pour les gens qui l’entourent ? Ne vous êtes-vous jamais demandé comment des parents pouvaient laisser leur gamine d’une grosse dizaine d’années s’habiller comme une prostituée et se maquiller comme une voiture volée ? N’avez-vous jamais pleuré sur cette famille où chacun, du père jusqu’au petit dernier, est scotché à son téléphone, sa console ou son I-pod, même lors d’une virée au restaurant ? Ne vous demandez-vous pas comment il se fait qu’un braqueur de 19 ans, décrit comme complètement immature par sa propre famille, pouvait être déjà un futur père ?

Et d’un autre côté, on constate aisément que des femmes éduquées, ayant fait des études et sachant distinguer un château Figeac d’un verre de Coca n’ont pas d’enfants, en tout cas pas avant leurs 35 ans, ce qui limite forcément le nombre d’enfants à deux.

Oui, il est évident qu’effectivement les femmes intelligentes ont moins d’enfants, en moyenne, que les femmes moins intelligentes.

Là où l’article pèche, c’est qu’il feint de croire que c’est naturel, que c’est directement lié. Oh, certes, il évoque bien « les facteurs économiques ou l’éducation », mais s’arrête là. Alors qu’à mon avis il faut aller plus loin. A mon avis, ce sont ces critères là qui sont les plus importants. Prenons deux jeunes femmes, nées le même jour, l’une pas très intelligente et pas très éduquée (ce qui va souvent ensemble, puisqu’on est éduqué généralement par les mêmes personnes qui nous ont donné notre intelligence : s’ils n’avaient pas beaucoup à nous en donner génétiquement, ils n’en n’auront pas beaucoup plus à donner par l’éducation), que nous appellerons Marie-Adélaïde, l’autre intelligente et éduquée (et bis repetita pour la remarque), que nous nommerons Jeannine.

Il est probable que Jeannine passera son bac, et l’aura sans trop de difficultés. Marie-Adélaïde, elle, galèrera dès la classe de sixième, et quittera le lycée général le plus tôt possible.

Jeannine souhaitera passer une licence, ou avoir une école de commerce, ou devenir ingénieur. Marie-Adélaïde fera un CAP coiffure.

À 25 ans, Jeannine, son diplôme en poche, travaillera quelques années pour rembourser son prêt étudiant. Marie-Adélaïde, elle, aura commencé à bosser à 18 ans.

Jeannine épousera son fiancé à 26 ans, une fois « bien installée » dans la vie. Marie-Adélaïde sera avec son mec depuis ses 20 ans.

Jeannine prendra la pilule avec régularité, voire utilisera les méthodes naturelles pour contrôler sa fécondité. Marie-Adélaïde se plantera dans les jours, ou s’en foutra complètement : après tout, un enfant c’est des allocations, qui arrondissent les fins de mois. En effet, avec son mec au chômage qui sort tous les soirs avec ses potes, c’est parfois un peu dur.

Jeannine décidera à 32 ans d’avoir son premier, pour « se sentir vraiment femme », mais sans bousiller sa carrière. Marie-Adélaïde en aura 5, plus deux avortements à 16 et 17 ans.

Jeannine éduquera ses enfants à la musique classique ou à la pop de qualité, leur donnera des bons bouquins à lire, leur paiera de bonnes écoles et des études longues : son aînée veut être ingénieur, sa cadette avocate. Marie-Adélaïde ne pourra rien faire de tout ça : elle n’a pas de bouquins, écoute la radio et ne peut mettre ses enfants qu’à l’école publique. De toute façon, son aînée veut faire coiffeuse. Les garçons veulent faire chômeur, comme papa.

Et voilà, on peut repartir à zéro.

Bien, pourquoi ai-je fait tout ce déroulé ? Parce que la phrase la plus intéressante de cet article est la suivante : « Cela implique qu’une société où des femmes intelligentes font moins d’enfants évolue potentiellement vers plus de stupidité ».

En effet, dans notre exemple, Jeannine deviendra grand-mère pour la première fois quand son aînée aura décidé qu’elle est prête à être mère, à 30 ans. Jeannine, à 60 ans, aura trois descendants. Moyenne de QI : 100. Au même moment, si les enfants et petits-enfants de Marie-Adélaïde suivent son exemple, elle aura elle une descendance de 5 enfants, dont l’aînée elle-même aura déjà 45 ans, et donc elle-même 5 enfants, dont l’aînée aura environ 25 ans, et donc elle-même déjà un ou deux enfants. Je suis nul en maths, je ne fais pas le calcul, mais on arrive à des trucs hallucinants. Et moyenne de QI : 75.

Il est évident que la société, à ce rythme, évolue effectivement vers une disproportion de plus en plus énorme entre les gens intelligents et les gens moins intelligents. Gens moins intelligents qui ont chacun le même poids politique que chacun des gens intelligents : la politique se dirige donc vers de plus en plus de connerie, puisque les cons pèsent de plus en plus lourd dans la balance.

Qu’est-ce que tout cela prouve à l’évidence ? Qu’une société qui pousse les femmes à faire des études longues et à privilégier leur carrière à leur famille est une société qui se suicide à petit feu, et dans une logique quasi-impossible à inverser (il faudrait être intelligent pour ça…). En effet, les femmes qui suivront ces recommandations seront en moyenne parmi les plus intelligentes de cette société, les moins intelligentes n’ayant ni une carrière justifiant de sacrifier une vie de famille (et au contraire celle-ci semble être un moyen d’échapper à celle-là), ni les moyens de contrôler efficacement leur fécondité.

D’où ma conclusion : mesdames, faites des enfants, et faites-en d’autant plus que votre QI est élevé. Et ainsi, vous sauverez la France.

PS. En fait, ce que cet article prouve surtout, c’est qu’effectivement la société ne fait rien pour valoriser le rôle de mère de famille : vous avez vu les tartines que je suis obligé de pondre pour ne démontrer que des évidences ? C’est bien la preuve que ces évidences sont niées avec force et énergie. Et donc que ce suicide à petit feu est conscient et volontaire…

Cet article a été expliqué ici : n’hésitez pas, si vous êtes énervé ou surpris par ce que vous venez de lire, à aller lire l’explication.