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Les Shadoks à l'UMP, N'imaginez plus pouvoir protéger vos enfants, Pendant ce temps les Shadoks nous pompent
La liberté de conscience est morte pour les maires, nous le savons. J’écrivais il y a peu que je pensais qu’elle ne durerait plus longtemps pour les sages-femmes, et je le maintiens : si l’avortement n’est plus réservé au cas où la mère est dans une situation de détresse, alors c’est que c’est définitivement la chose la plus banale qui soit. Pourquoi alors ne pas vouloir en pratiquer ?
Une nouvelle étape a été franchie, puisqu’elle sera bientôt retirée aux parents d’élèves. J’ai déjà expliqué pourquoi dans cet article, que je vous invite à relire. À l’époque, c’est-à-dire il y a trois mois, c’était une crainte encore un peu floue. Aujourd’hui, ça se précise dangereusement, avec cette proposition de loi déposée par des sénateurs :
« l’éducation à domicile par la famille ne peut être qu’une situation exceptionnelle, liée à l’état de santé ou à l’incapacité permanente ou temporaire de l’enfant. »
En clair, il sera impossible désormais de faire le choix de ne pas scolariser ses enfants. Vous me direz qu’il restera possible de les mettre dans le privé, hors ou sous contrat. Il me semble naïf de croire qu’ils ne vont pas peser sur les établissements sous contrat afin qu’ils obéissent à l’impératif de « dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen« , qu’ils deviennent à leur tour membres de « cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi » (Vincent Peillon, cité par le blog Liberté scolaire). Il n’y a d’ailleurs que peu de résistance, et il faut saluer les directeurs qui aujourd’hui parviennent encore à résister aux pressions qui existent déjà. Et il faudra les soutenir bientôt.
Quant aux établissements hors contrat, ils sont déjà « exclus du champs d’application des réductions fiscales » (source), ce qui rend les frais d’inscription encore plus élevés pour les parents. Gageons là aussi que cette mesure n’est que la première d’une longue série destinée à tuer l’enseignement libre, à plus ou moins court terme.
La situation est donc grave, et s’aggrave de jour en jour. Et si vous aviez encore un peu d’espoir, voici les pages web des sénateurs ayant fait cette proposition : Hugues Portelli, Christian Cambon, Jacques Gautier, Esther Sittler, Hélène Masson-Maret, Michel Houel, Colette Mélot et Louis Pinton. Si vous cliquez sur chacun de ces liens, vous trouverez, en plus de leur adresse mail à chacun, le parti auquel ils appartiennent.
Vous constaterez alors que l’opposition fait drôlement bien son boulot d’opposition, en servant la soupe à monsieur Peillon et à tout le gouvernement.
Qui ne voulait pas qu’on parle d’UMPS, déjà ?
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Signez la pétition pour réclamer le retrait pur et simple de cette proposition.
On constatera aussi qu’aucun d’eux n’ a de disposition ni de compétence particulière pour les questions d’éducation…
J’aime bien leur justification,
« Elle ne peut être le prétexte d’une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux. »
Prendre la tête aux mômes avec du gender et des histoires de papas tafioles qui portent des robes ce n’est pas un conditionnement psycho-idéologique peut-être ?!
Il ne faudrait pas non plus qu’on leur apprît l’histoire de France,
Quant à la désocialisation, tous les désocialisés sortent justement de la garderie publique.
Ce n’est qu’un premier pas, pensez aux encore trop nombreuses familles qui n’ont pas la tévé, leurs enfant échappant à la télé-lobotomie ne seront pas socialisés dans un monde de crétins, sans compter les industries américaines subissant un préjudice parce que leurs pubs n’atteindraient pas les consommateurs et qui demanderont réparation aux contribuables avec le future traité transatlantique,
Il faudra donc installer une pointeuse électronique vérifiant bien nos heures obligatoires passées devant le petit écran!
Pour info la loi sur la déduction fiscale n’a pas encore été voté .
Rappelez-moi quels sont les sénateurs qui ont donné leur accord pour voter un «changement de civilisation» à main levée au sénat ?
La Fondation pour l’Ecole permet de soutenir le hors-contrat en profitant de déductions fiscales. Et on peut choisir quelle école en particulier on souhaite soutenir avec son don…
Par ailleurs, il y a encore quelques excellentes écoles sous contrat. Mais c’est peu dire qu’elles sont prises d’assaut.
si l’avortement n’est plus réservé au cas où la mère est dans une situation de détresse, alors c’est que c’est définitivement la chose la plus banale qui soit
je me souviens que, dans ma jeunesse qui n’est pas vraiment d’hier, nous frémissions lorsqu’au détour d’une leçon d’histoire sur les guerres puniques nous apprenions que les Carthaginois sacrifiaient leurs enfants pour s’attirer les bonnes grâces de leurs dieux.
Au moins le motif était louable même si les moyens étaient horribles.
Mais aujourd’hui on sacrifie un enfant pour ne pas changer de voiture ou de réfrigérateur, ou parce qu’on a déjà loué pour les vacances.
C’est d’une horreur indicible.
une telle civilisation ne peut que disparaître.
Oui, UMPS! que cela soit matière à réflexion pour les cathos suiveurs de l’UMP!
Je découvre l’expression « trembler de rage » au sens propre.
Mes enfants sont scolarisés à domicile.
Concrètement, que pouvons-nous faire?
Écrire à ces sénateurs et au vôtre, signer la pétition dont le lien est donné à la fin de l’article, écrire à votre député… afin que la loi ne passe pas. Même si hélas ça me parait difficile.
Il semblerait également que ça ne concerne pas encore les enfants suivant des cours par correspondance, si j’ai bien compris.
Ne soyons pas faux-cul. « Ne mord pas la main qui te nourrit. » Les seules écoles vraiment libres sont hors contrat. La liberté est à ce prix. Si nous voulons transmettre nos valeurs, il faut le faire avec nos propres moyens. Et même les doubler pour financer ceux qui ne peuvent se le payer.
Tout le monde n’a pas les moyens, hélas. Et comme en plus on a souvent des familles nombreuses, puisqu’on répugne bêtement à tuer nos enfants avant leur naissance, ça devient très très dur pour beaucoup.
Ce pays est en train de réaliser petit à petit le rêve de tout grand dictateur ! Sauf que ce que d’autres ont fait dans la violence, ceux de chez nous l’ont fait doucement, sinueusement…
Ma sœur est actuellement scolarisée à la maison pour des raisons de difficultés scolaires que l’école n’arrive pas à gérer. Des inspections vont être faites régulièrement pour vérifier ses conditions de travail et je sais déjà que cela ne pourra pas durer : famille catho affirmée (on peut pas non plus cacher tous les crucifix quand l’inspecteur passe, trop compliqué et surtout pas pensable !) on trouvera très certainement les prétextes pour l’arracher au « conditionnement psychique, idéologique (et) religieux » évident de ses parents !!!
On va finir bientôt pas ne plus déclarer nos enfants à la naissance, pour pouvoir les garder chez soi et les éduquer librement, hors du regard de Big Brother ! Ce qui arrivera probablement quand on commencera à pucer les nouveaux-nés… mais c’est un autre débat.
L’avenir fait vraiment peur, et je ne crois pas que nous pourrons l’empêcher.. ce qui n’empêche pas de se battre, mais il faut voir comment maintenant.
Ne pas déclarer son nouveau-né, c’est soit impossible si l’hôpital le fait automatiquement (comme ce fut le cas pour la nôtre), soit passible d’une énorme amende…
J’entends bien, je tirais les traits en imaginant le pire à venir, mais je préfère m’attendre à tout quand je vois que toutes les lois à craindre arrivent inexorablement. Je crois vraiment qu’il y a un stade où on sera de toute façon dans l’illégalité. Mais ok, c’est de la théorie intellectuelle qui n’apporte pas grand chose…
Mais je me demande ce qu’on pourra fait dans très peu de temps quand nos enfants seront obligés d’aller à l’école de l’Etat pour y recevoir son endoctrinement idéologique dégueulasse ! Parce qu’ils y arriveront, vu le mépris qu’ils ont eux-même pour une constitution censée nous protéger, je ne vois pas ce qui pourrait les arrêter. Mais je suis défaitiste, il y a sûrement de l’espérance quelque part !
Dit donc la Masson-Maret c’est une sœur Bogdanov!!
Ça ne va pas de mettre des liens pareils, j’ai failli dégueuler sur mon clavier.
On avait dit pas le phys…
Ah oui, quand même… Beurk.
déclarer son rejeton, c’est obligatoire depuis François Ier, un salopard de jacobin comme chacun sait… 😉
Je crois que le sens profond de mon intervention n’a pas été bien saisi ! ^^
Bien sûr que c’est interdit de ne pas déclarer ses enfants, mais je crois que la loi ne doit pas nous empêcher de réfléchir, d’autant plus qu’elle s’oriente de plus en plus vers le mal, dans la haine du bien !
Ma question sous-entendue était donc : jusqu’à quand devra-t-on rester dans la légalité ? Et le jour où on franchit la barrière, jusqu’à où devra-t-on aller dans l’illégalité pour se protéger et rester fidèles à nos conviction, notre foi etc… ?
A un moment il faudra choisir entre mettre son enfant à l’école en sachant qu’elle le détruit et ne pas l’y mettre et être hors la loi. C’est en poussant au bout la logique que j’évoquais cette idée de ne pas déclarer ses enfants, exagérée on est d’acccord.
Je m’interroge sur la possibilité de vivre hors la loi… mais je pense être très naïf sur cette question ^^ Ce n’est pas pour rien que certains parlent de quitter le pays, on n’échapppe pas comme ça au contrôle d’un gouvernement tyrannique. Mais je veux croire que je ne serai pas obligé de partir… Eternel même sujet dont on reparlera Fik 🙂
Walkelin, je crois surtout qu’il faut éviter de se tailler un costume de martyr… Comment vous dire… il y a peu, je discutais avec une maman du « club des parents du fond de l’église », elle me confiait ses angoisses : ou bien elle met ses gosses dans le privé, beaucoup trop cher pour eux, ou bien elle le laisse dans le public « mais avec ces histoires de genre j’ai peur ».
Je lui ai expliqué qu’il était surtout important de ne pas se faire trop de mouron. Ainsi, les instits ont bien d’autres choses à faire que de causer études de genre aux mioches. Déjà que les profs de fac ont du mal à l’expliquer à des L1…
Quant à s’auto-persuader que l’école « détruit les enfants »… vous savez, catho, j’ai été dans le public une bonne partie de ma scolarité, avec des instits gratuits, barbus, laïcs et obligatoires. Je suis toujours catho… mon mari qui a fait l’intégralité de sa scolarité dans le privé catho ne fiche plus un pied à la messe depuis bien longtemps (si l’on excepte son mariage et les noëls). Du coup, je relativise un peu l’influence de l’école sur les enfants….
Cela étant (mon message est parti avant la fin), je suis moi aussi la première consternée par ce type d’annonce, « on va parler genre aux enfants »… comme si c’était le plus important à l’école… comme s’il n’y avait pas d’autres choses mille fois plus urgentes… comme si les enfants étaient sensibles à ce genre de questions…
Walkelin mon ami, je suis à 100% d’accord avec toi. Je pense en effet qu’on ne pourra bientôt plus mettre nos enfants à l’école sans avoir auparavant fouillé les programmes et rencontré profs et directeur, et sans mettre un pied dans les associations de parents d’élèves, en étant prêt à dégager au moindre truc qui déconne.
Artémise, je crois que vous sous-estimez la chute de l’école publique depuis quelques années. J’ai 28 ans et je vois depuis toujours la différence entre mes plus jeunes frères, qui en ont aujourd’hui 18 et 16 (je crois) : eux tombent sur les trucs gênants au moins 2 ou 3 ans avant moi. Et pour avoir suivi de près la formation d’une future institutrice, je crois pouvoir dire que ça ne va pas s’améliorer, au contraire.
Je crois vraiment que nous sommes très très très près de la situation que décrit Walkelin, beaucoup plus que vous ne semblez le croire vous. Et Dieu sait que j’aimerais avoir tort face à vous dans ce cas précis.
(Enfin, concernant le rapport à la religion, je crois que le problème ne vient pas de l’école, mais de l’Église, qui fait fuir les hommes. Mais c’est un autre énorme débat.)
Malheureusement, la chute de l’école publique, je la connais bien… étant professeur, agrégée, du public. Mais je pense que la question du genre est plus qu’anecdotique dans la catastrophe de l’école.
Ne vous en faites pas trop : d’ici 10 ans, je suis prête à parier qu’il n’y aura plus d’école publique.
Artémise, j’entends bien ce que vous me dites, et je reconnais que, contrairement à Fik et vous-même, j’ai un contact assez limité avec l’univers scolaire.
Maintenant, je pense que cela dépend du regard que l’on choisit de poser. En effet, on peut partir du principe qu’il faut positiver et regarder le bon côté des choses, après tout nous sommes chrétiens, l’espérance nous appartient. Cependant je remarque que cette démarche empêche parfois si ce n’est souvent de voir la réalité et de reconnaître que les choses vont de mal en pis ! Parce que si veut bien voir le mauvais côté des choses, on constate que les choses empirent depuis plusieurs années à une vitesse grand V.J’ai aussi été à l’école publique et j’y ai même été plus épanouis que dans le privé, mais l’école d’aujourd’hui n’est pas celle qu’on a connu, celle d’aujourd’hui a pour objectif de faire de nos enfants des enfants de l’Etat, c’est un fait et une volonté claire de nos gouvernants que nous avons à craindre très sérieusement. Ils ont commencé et ils iront jusqu’au bout, n’en doutons pas un instant !
Alors je comprends tout à fait que mon alarmisme vous vous paraisse excessif, la France n’est pas non plus en train d’exploser, les enfants ne semblent pas plus malheureux qu’avant… vous avez raison de rappeler que tout n’est pas noir, mais encore une fois, attention à ne tout voir en blanc. La plupart des personnes à qui je décrivais, il y a plusieurs années, la situation d’aujourd’hui me riaient au nez et me qualifiaient de pessimiste et défaitiste. Je pense au final avoir été plus clairvoyant qu’eux, plus réaliste peut-être, expérience que font malheureusement surtout les pessimistes de nos jours.
Alors faut croire, il faut se battre, il faut vivre (!), mais sans illusions, nous ne pouvons plus nous en offrir le luxe.
Artémise : « Mais je pense que la question du genre est plus qu’anecdotique dans la catastrophe de l’école. » Moi aussi, d’ailleurs sauf erreur de ma part ce n’est pas moi qui ai évoqué le sujet le premier. Bien entendu qu’il y a 1000 autres trucs graves, mais je pense quand même que le genre est la partie la plus visible d’un des trucs qui me dérangent le plus dans le virage actuel : l’école ne se « contente » plus de mal faire son boulot, ce qui était toujours rattrapable à la maison, plus ou moins. Elle s’oriente maintenant de plus en plus clairement vers la construction d’autre chose, c’est-à-dire que la mission qui lui est assignée est en train de changer, et que ça sera impossible à rattraper à la maison, puisque le cœur du message sera bientôt « Ce qu’on vous dit à la maison est moins important que ce qu’on vous dit à l’école ».
ça fait un moment déjà que j’en parle, mais on arrive dans une période où les enfants seront poussés à perpétuellement remettre en cause ce que disent leurs parents, et ce dès le plus jeune âge. Et ça, c’est une bonne raison de ne plus les mettre à l’école : jusqu’à maintenant, on pouvait considérer que c’était inutile de les y mettre ; je crois qu’il faudra bientôt considérer qu’il sera nuisible de les y mettre.
Voilà le basculement que je vois, déjà entamé aujourd’hui.
Walkelin, rien à rajouter : je n’avais pas lu ton commentaire avant d’écrire celui-ci, tu vois à quel point je suis d’accord avec toi…
Pingback: Comment les opposants au Jour de colère ont créé un clivage mortifère et absurde | Le blog de Fikmonskov
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/le-cned-restreint-la-scolarisation-%C3%A0-domicile.html
J’en ai marre d’avoir raison…
Oh ben chiche, un certificat médical pour « phobie scolaire », et hop, c’est bon.
Cela dit, je crains que cela ne s’inscrive plutôt dans une politique de restriction budgétaire que subit le CNED. De source sûre, des préparations à l’agrégation (externe et interne) seront supprimées en septembre, et pas dans des matières confidentielles (lettres classiques, par exemple).
Artémise, heureuse de vous voir ici ! Il y a décidément du beau monde parmi les commentateurs.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/interdiction-de-l%C3%A9cole-%C3%A0-la-maison-un-s%C3%A9nateur-se-justifie-12.html
http://www.bvoltaire.fr/annecoffinier/des-senateurs-veulent-interdire-lecole-la-maison,48830