Une nouvelle « comédie noire » sort en salle : « Au nom du fils ». Le pitch : un mère de famille catho pratiquante (coincée) anime une émission de radio (cul-cul). Son jeune fils appelle un jour le standard de l’émission pour annoncer qu’il est amoureux d’un autre homme. Un prêtre, évidemment. Puis il se suicide. La maman se lance alors dans un safari au curé pédophile (dont elle a évidemment une liste longue comme le bras). C’est une comédie. Rigolons ensemble en regardant la bande annonce. C’est nécessaire pour comprendre où je veux en venir.
On remarque au passage que la description commence ainsi : « Les tontons flingueurs sous le soleil de Satan ! » Ils n’ont pas dû lire Bernanos…
Bref. Pourquoi en parlé-je ? Parce que j’ai retrouvé une tête connue dans cette bande-annonce. Celle du vieux curé libidineux qui trouve « phallus » au scrabble, celui dont on suppose donc que c’est lui le pédophile qui pousse l’enfant au suicide. (Alors que franchement, y’a pas de quoi se tirer une balle : s’ils s’aiment, hein ?)
Cette tête, c’est celle de Philippe Nahon. Et je la connais parce qu’il jouait dans le superbe clip « 14 millions de cris », de Liza Azuelos. Si si, souvenez-vous (<— ou cliquez ici). Il y jouait… un vieux violeur pédophile libidineux.
Deux rôles de pédophile en quelques mois, c’est louche. Dans deux films attaquant les cathos, l’un directement, l’autre par ricochets, c’est lourd.
La bonne nouvelle, c’est que le film peine à trouver des salles pour être diffusé à Paris. Comme quoi tout n’est pas perdu.
_____________________________________
Ce texte n’est pas libre de droit. Si vous voulez le partager à vos lecteurs, un lien suffit. Le copier/coller tue l’information (plus de détails ici) et est passible de poursuites. Je n’hésiterai pas à faire valoir mes droits, qui que soit le copieur.
Après lecture de l’excellente brochure intitulée « Cinéma sans frontières » d’Hervé Ryssen, une nouvelle compréhension de la production cinématographique est, comment dire, « facilitée ».
http://letapesuivante.blogspot.fr/2012/02/millenium.html
Nahon sera épargné pour sa participation à « Seul contre tous », et tant pis s’il a pris la chose au second degré
Sur Allociné :
Du fait de son thème osé, Au nom du fils a bien failli ne pas voir le jour. En effet, il n’a pas été facile de d’obtenir l’autorisation de tourner dans une église.(…) « Ce film faisait peur avant même d’exister. Nous nous sommes rendus compte assez vite qu’il y avait une forme de censure », affirme le producteur Lionel Jadot.
Ces gens nous crachent à la gueule, et il faudrait encore qu’on les y aide…
Si c’était si compliqué que ça, il n’avait qu’à virer la scène dans l’église, et changer un chouilla son scénar pour que ça ne parle plus de prêtres. Il me semble qu’en Belgique il n’est pas nécessaire d’aller dans les églises pour trouver des pédophiles…
Donc c’est que l’objectif du film était bien de parler de curés pédophiles.
(Faites attention : PMalo va vous demander « qui est ce « on » ? » :D)
« On » est un con.
Héhéhé.
Plus sérieusement, … rien.
Ce film a l’air particulièrement pénible.
Oui.
bonjour,
oui, avec le court métrage de gayet ça fait 2 !!
« le film peine à trouver des salles pour être diffusé à Paris »
rassurez-vous : il est déjà payé par les subventions et il sera diffusé sur F2 et Arte.
Curieux aussi qu’ils ne l’ai pas tourné au ministère de la culture
voire dans une école primaire
ha non , j’oubliais : dans les écoles ce n’est plus possible : avec l’égalité des sexes, il n’y a plus d’hommes
cordialement
mais un coup d’ œil à cinéfil et …
que vois-je un autre film blasphématoire cette semaine !
http://www.cinefil.com/film/marbie-star-de-couillu-les-2-eglises
J’ai bien cherché le blasphème mais je n’ai rien vu. C’est parce qu’il y a « église » dans le titre ?
il vaut mieux dire en effet : trifouilli les 2 églises voire même val-fleuri les 2 églises
cordialement
Moui, ça fait un peu léger pour accuser un film d’être blasphématoire.