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Adolf Hitler et Philippe Pétain ne sont pas morts, Allociné sabote les notes de Cristeros, Censure et auto-censure, Démocratie mon cul, La démocratie c'est cause toujours
C’est beau la démocratie : on offre aux gens la possibilité de voter, puis quand ils votent mal on la leur enlève après avoir changé le résultat. Non, je ne parle pas (que) de l’Union européenne :
Que des gens aient créé un compte spécialement pour commenter ce film, c’est clair. Et alors ? On n’a plus le droit de s’inscrire quand on veut sur un site ? On est obligé de poster 25 critiques sur des films qui ne nous intéressent pas pour être ensuite autorisés par la direction à commenter sur « Cristeros » ? D’autant que ça leur fait de nouveaux membres, ils devraient au contraire remercier Saje Prod.
Que la plupart des critiques soient sur-évaluées, c’est clair aussi. Et alors ? Les critiques presse de « 24 jours » ont été complètement surévaluées aussi, ça n’empêche pas Allociné de les relayer.
Faut-il virer Le Parisien et Paris Match ? Il ont voté 5/5, eux aussi.
Que ces critiques élogieuses soient en partie idéologiques, c’est probable. Et alors ? On n’a plus le droit d’aimer un film en partie pour le message qu’il véhicule ? On n’a pas le droit d’aimer particulièrement un film parce qu’on a pour une fois l’impression de sortir du cinéma propre, et pas une fois de plus couverts de glaviots et de morve ?
Bref, pour Allociné, être catho et aimer un (bon) film parce qu’il est lui aussi catho, ça justifie qu’on te fasse fermer ta gueule, de force.
— [Ajouts après la publication de l’article] —
16h17 : suppression de tous les commentaires, sauf le leur. Impossible donc de faire part de son mécontentement ou de sa surprise sur le site.
16h21 : disparition des notes des spectateurs sur la page d’accueil du film.
16h28 : suppression de toutes les critiques.
16h32 : l’onglet « critiques » a disparu.
16h50 : je constate que les CGU ont été modifiées. J’ai retrouvé la version du 27 avril 2014 (cliquez pour agrandir) :
Et celle d’aujourd’hui (même remarque) :
Le 4.2 a été modifié, tellement dans l’urgence que l’ancien 4.2 n’a pas été correctement renommé…
16h58 : on dirait qu’ils me lisent : ils ont corrigé le 4.3 😀
17h28 : dernier ajout (sauf s’ils décident de supprimer complètement la page du film sur leur site) pour signaler que les deux commentaires de « para » ci-dessous, contenant une menace de procès à peine voilée, proviennent directement d’Allociné. Enfin, si j’en crois l’adresse IP qui allait avec :
Censure + menaces, ça fait beaucoup, quand même.
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Ce texte n’est pas libre de droit. Si vous voulez le partager à vos lecteurs, un lien suffit. Le copier/coller tue l’information (plus de détails ici) et est passible de poursuites. Je n’hésiterai pas à faire valoir mes droits, qui que soit le copieur.
C’est quand même drôle que vous justifiez la création de comptes par les anonymes pour augmenter la note du film mais pas quand c’est pour la descendre… Je vous invite a lire cet article http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/05/10/non-film-cristeros-nest-victime-dune-censure-anticatho-252058 qui pourra (espérons le) vous éclairer et améliorer votre perspective des choses.
Bien cordialement…
Il n’y a pas eu création de comptes pour la descendre, ils n’ont même pas pris la peine de commenter. Non, la magouille semble avoir été faite directement par les webmasters du site.
Je suis suffisamment bien placé pour vous certifier qu’il n’y a pas de magouilles comme vous dîtes. Vous accusez Allociné de trucage, mais sans preuve, ceci s’appelle de la diffamation…
Votre pseudo, c’est parce que vous avez été largué directement par les responsables d’Allociné pour essayer de me faire taire ?
J’ai dit « semble ». Je n’ai peut-être pas de preuves, mais je n’affirme rien non plus. Si vous pouvez me prouver le contraire, prouvez-le.
Dans une discussion antérieure sur le même sujet, j’avais averti sur le côté inhabituel – parce que massif – des comptes ad hoc pour « commenter » de manière louangeuse. Réaction immédiate : des votes massifs « simples » (sans « commentaires ») négatifs ! Résultat de cette « guéguerre », les vrais commentaires vont être « zappés »…
Apparemment, seule la page « commentaires » est désactivée. Les « critiques » restent possibles.
Non, c’est supprimé.
On sent le journaliste d’investigation 😉 Tu as fait comment pour voir ça ?
C’est un métier, hein 😉
Après le truc bizarre de l’autre jour, j’avais fait un paquet de captures d’écran et j’avais deux ou trois pages du site ouvertes en permanence, que je réactualisais régulièrement. J’avais aussi mis quelques potes branchés informatique dans le coup, qui surveillaient eux aussi, au cas où.
Quand le commentaire d’Allociné est tombé, il m’a suffit de durcir la surveillance pour voir les trucs arrivés un par un. J’en ai sûrement ratés, mais là je ne vois plus trop ce qu’ils pourraient faire, à part supprimer purement et simplement le film de leur site…
Ceci dit, je vais m’arrêter là : un biberon à donner. Si quelqu’un veut prendre le relais 😉
J’ai le droit de commenter ??? 😉
Ça dépend, essaie toujours. Au pire, j’applique la jurisprudence « Cristeros/allociné » et je supprime 😉
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Bon. Je vais essayer de dire les choses plus posément.
Je reconnais que parfois j’y vais un peu fort, et que ça peut nuire au message.
Essayons donc de mettre les formes.
Je ne retire rien à ce que j’ai dit l’autre jour, que tu as effacé.
Je vais juste essayer d’expliquer le pourquoi de mon énervement (relatif par-rapport au tien, si j’ai bien compris), j’ai eu quelques heures au calme (tu as déjà passé une journée H24 avec des vaches qui ruminent paisiblement dans la pampa ? ça fait du bien…) pour y réfléchir et prendre un peu de recul.
Ce qui me gêne dans cette affaire, tu l’auras compris, c’est l’hystérie et le mélange des genres de part et d’autre, ce qui fait qu’il est difficile d’avoir les idées claires sur le sujet. Tout est embrouillé.
Et donc, c’est un peu con, ça me rend hystérique aussi, ce qui de fait n’arrange rien et ajoute du bordel au bordel.
Et ce pour un sujet, désolé, que je trouve absolument insignifiant ; oui, ce film, je m’en tamponne, alors tout ce bruit autour, ce montage en épingle, toussa, ça me fatigue. Et m’énerve d’autant plus.
Cette focalisation sur l’insignifiant qui empêche de voir le fond des choses…
(C’est d’ailleurs le grand mal du buzz, de l’info h24, du gavage permanent, des pseudo-débats débiles et stériles, du temps réel, de la surenchère immédiate, de la non-pensée réflexe-binaire, de la nouveauté perpétuelle, de la soumission aux pulsions, et donc, in fine, de la consommation effrénée (et oui, tout se tient), ce grand mal civilisationnel ; la décroissance, c’est aussi ça : se couper volontairement de ce merdier. Pense aux vaches.).
Donc en fait il y a plusieurs sujets dans ce sujet, à ne pas confondre :
1- le film en lui-même, en tant qu’objet. Je me suis exprimé à ce sujet, je ne l’ai pas aimé, trouvé médiocre en tant que tel. Mais ce n’est pas le plus important, c’est totalement secondaire (même si ça ajoute à mon énervement ; si au moins c’était une oeuvre majeure…).
2- le sujet du film. Là c’est plus délicat. Je ne connais pas l’histoire des Cristeros, à part les 2-3 lignes qu’on peut lire ici ou là. Et je crois que la majorité des gens qui en parlent non plus – et c’est valable pour tous les sujets, où tout le monde croit que son petit point de vue non renseigné est l’avis ultime. Je constate simplement que ce fait historique (donc circonstancié dans le temps et l’espace, faut-il le rappeler), raconté dans ce film, est monté en épingle, soit en tant que mythe de « révolution chrétienne contre l’oppresseur (socialiste, en option) » par les petits excités qui ne parlent que de virilité par écran interposé etc, soit en tant que propagande catho par les anti de tous poils. Et ce, de part et d’autre, au mépris de toute véritable étude et connaissance historique objective sur le sujet. Pour résumer, le réflexe idéologique et clanique binaire prend le pas sur l’étude des faits historiques. Et ça, ça me fatigue grandement, pour le dire gentiment et ne pas être sous le coup de ta jurisprudence.
3- Les méthodes utilisées de part et d’autre. Et là c’est plus grave.
Toujours le même cirque bien rôdé, le même mécanisme qu’il n’est plus besoin de décrire (la « rivalité mimétique » de René Girard, rien de nouveau sous le soleil) mais je le fais quand même par pédagogie : 1- récupération idéologique soit pour mythifier soit pour diaboliser. 2- puis propagande soit pour soutenir soit pour détruire, avec magouilles s’il le faut. 3- enfin grand concours de celui qui est la plus grosse victime avec diabolisation de l’adversaire qui est méchant, bien sûr, par essence, parce qu’il est contre « nous ».
Dans ce petit jeu à la con, personne ne gagne (et surtout pas l’intelligence…) ; tout le monde s’énerve ; la mousse monte pour rien ; les tensions s’aggravent ; les deux camps s’envoient des fleurs puantes ; ça manifeste, ça se bagarre, ça se tape sur la gueule, bref ça devient vite un gros bordel. Pour rien. Et le monde continue à tourner, en pire.
A mon avis, le premier qui arrête (ou qui ne commence pas) est le plus intelligent.
Bref, tout le contraire de ce qu’il faut faire.
Quoi, alors ?
Par exemple, un travail intelligent, pédagogique, qui ouvre au dialogue (ne hurle pas dès que tu vois ces mots-là, svp), mais qui demande certes un peu plus de temps et de travail que meugler avec le troupeau (attention !!! : ceci n’est pas une attaque personnelle envers toi ô mirifique Fik (pardon je l’aime bien celle-là 😉 )) :
Faire un petit topo sur les 3 niveaux distincts du sujet : le film (analyse cinématographique), son sujet (travail historique, les faits, les circonstances), les méthodes de récupération idéologique de part et d’autre et le pourquoi de leur débilité.
(Voilà une des raisons pourquoi je n’ai pas de blog : le risque de faire mousser son petit ego au rythme des buzz du moment est trop grand (personne n’y échappe), je n’ai pas forcément le temps ni l’envie ni les compétences de faire ce travail de fond, et d’autres le font tellement mieux que je ne saurais le faire…)
Voilà, derrière mes commentaires de l’autre jour, il y avait tout ça, qui ne demandait qu’à se mettre en forme dans ma tête et à sortir de manière intelligible.
Merci les vaches.
Première réaction, que je ne peux retenir : je cogiterai au reste en regardant ma fille, qui rumine elle aussi.
« A mon avis, le premier qui arrête (ou qui ne commence pas) est le plus intelligent.
Bref, tout le contraire de ce qu’il faut faire. »
Ça fait combien de temps qu’on ne commence pas, qu’on se fait humilier en permanence, traiter comme des cons, cracher à la gueule ?
Les mecs qui ont tourné ce film, puis ceux qui l’ont diffusé en France malgré le difficultés, ont essayé de faire du constructif, de promouvoir le beau (même si tu trouves le contraire), de proposer quelque chose… Il se font encore une fois rembarrés, avec les risques que ça comporte sur la réussite ou non de leur tentative.
Si seuls les bons cathos vont voir le film, c’est un échec, et Saje prod ne pourra que regarder le prochain film du genre en regrettant de ne plus pouvoir prendre de risques pour le diffuser. Or, pour que des non-cathos aillent le voir, il faut qu’ils en entendent parler, en positif si possible. Sauf que non, si c’est positif, le plus grand site de critiques de cinéma censure. Donc personne n’en entend parler, et donc Saje prod se plante.
Fin de l’aventure.
Le problème, c’est que c’est comme ça en permanence, pour quiconque essaie de proposer autre chose que la merde ambiante. Que ce soit en art ou en politique, tu es rabaissé, humilié, moqué, et quand tu as quand même des gens qui osent te soutenir, on les fait taire.
Par exemple : moi. Le jour où j’arriverai à sortir enfin un morceau, si je le sors sous mon pseudo, je suis prêt à parier (« mais non, t’es paranooooooo », bien sûr) que ce blog ressortira et que certains critiques musicaux finiront par ne pas parler de ma musique. (J’extrapole, hein). Alors quoi ? Je fais ce que je veux vraiment faire, et finalement finis avec un public de petits cathos propres sur eux ? Ou je m’auto-censure pour avoir un peu de chance de toucher d’autres gens… mais pourquoi, si je ne leur propose rien de plus que les autres ?
C’est un questionnement quotidien. Pas quand on élève des vaches, ça c’est sûr. Mais quand on essaie de faire de l’art (et de la politique c’est pareil), c’est tous les jours qu’on y pense. Et c’est tuant. Et ce genre d’affaire ne peut que relancer la cogitation. C’est en partie pour ça que je n’ai toujours rien sorti : écrire des textes est un cauchemar naturellement, alors avec cette question-là en fond en plus…
J’en reviens à une métaphore que j’ai déjà écrite ici : on ne construit pas sous les balles des snipers. D’abord on flingue les snipers, et ensuite on construit. Pour le moment, c’est pas des snipers qu’on a en face de nous (ta gueule…), c’est des grosses Bertha.
Alors on fait quoi ?
Le reste viendra plus tard, j’ai déjà les tripes en vrac…
Non, quand même : je ne cautionne pas les votes 5/5 et les commentaires rédigés par un compte créé pour l’occasion, et qui ne servira plus jamais. Je le comprends, mais je ne le cautionne pas, je l’ai suffisamment écrit ici (pour d’autres choses, évidemment), ça aussi, pour qu’on me prête cette pensée.
Mais encore une fois, ça ne justifie pas cette censure.
(Et j’ai effacé parce que ça n’apportait rien, ni tes commentaires, ni les miens, et que certaines personnes m’ont dit ne plus oser commenter après ça.)
Et oui, graves questions.
Certains métiers sont plus exposés que d’autres, tu as raison, ceux qui ont une portée publique, comme les artistes, les politiques, que tu donnes en exemple.
Mais ces questions se posent pour tous. Même pour un éleveur de vache, oh que si.
Et je n’ai pas forcément de réponse toute faite, même si je crois que tout passe par la relation interpersonnelle d’abord, et donc le témoignage de vie… et donc le mode de vie qu’on mène, qui est la première des priorités.
Et on retombe sur le sujet de ces articles.
« Ça fait combien de temps qu’on ne commence pas, qu’on se fait humilier en permanence, traiter comme des cons, cracher à la gueule ? »
2000 ans environ, et on a signé pour, non ?
« on ne construit pas sous les balles des snipers. D’abord on flingue les snipers, et ensuite on construit. »
Oui et non.
comment tu flingues un sniper, tu deviens sniper toi-même ? On ne combat pas le mal par le mal…
Fik, je me souviens de moments où j’étais dans cet état de rage, de questionnements insolubles, de grandes cogitations sans fin, etc.
C’est peut-être un passage obligé.
Mais je sens que, sous les vagues tumultueuses passagères, je suis finalement assez dans la paix, en profondeur. Même dans des grands moments de déprime (j’en ai eux, malgré tout), je n’ai pas, à aucun moment, remis en cause ces choix.
Parce que je crois être à ma place. Toute petite place. Ridicule petite place. Mais ça change tout.
J’espère que ça viendra pour toi (vous) aussi.
Revenant du cinéma (pour voir le Dardenne), je vois que « Cristeros » a maintenant un « traitement de faveur » complet, en effet, sur « AlloCiné ». L’onglet « critiques » est désactivé. Et on ne peut plus noter simplement, non plus. Même les critiques « presse », d’ailleurs mauvaises, ont disparu. Il me semble que c’est la première fois que je vois ça. Les béats ad hoc ont réussi – une forme de censure s’applique, par leur bêtise ! Moi qui avais fait une vraie critique – et, sauf erreur, le seul membre du Club 300 – je suis donc pénalisée…
La « carrière » de « Cristeros » est maintenant finie – c’est quasi-certain !
Une dernière précision : je vois quand même une énorme différence entre
– d’un côté des gens qui ont utilisé un système mis à leur disposition (système qui en lui-même n’est ni bon ni mauvais), sans magouiller quoi que ce soit, avec pour seul tort d’avoir légèrement manqué au réalisme et de s’être un peu emportés
– de l’autre des gens qui ont créé un système et qui, soudain, pour la première fois d’après des amis qui sont inscrits sur Allociné depuis des années, changent les règles et bafouent leur propre vision de départ pour empêcher un film qu’ils n’apprécient pas de bénéficier de ces règles, alors même que celles-ci contenaient déjà en elles-mêmes les outils de nuanciation de la note (le nombre de commentaires de chaque membre allociné apparait au-dessus de chacun de ces commentaires. Il est évident qu’un commentaire élogieux signé d’un compte ayant une seule critique à son actif vaut beaucoup moins qu’un bon commentaire d’un compte ayant signé 200 critiques… Donc l’équilibre était déjà rétabli…)
Voilà, quand même, pour être bien sûr qu’on ne prétend pas que les torts des uns et les autres ont la même gravité.
« Ça fait combien de temps qu’on ne commence pas, qu’on se fait humilier en permanence, traiter comme des cons, cracher à la gueule ? »
Tu la sors (et pas que toi) souvent celle-là.
Tout d’abord, en disant cela, tu (et tous ceux qui le disent) rejettes la faute sur l' »autre ».
« C’est pas moi, m’sieur, c’est lui qu’a commencé, et j’ai bien le droit de me défendre. »
Ça commence mal, comme défense : ça fait un peu cour de récré maternelle. Tu sais très bien que les torts sont TOUJOURS partagés, et donc la première chose à faire est de reconnaître quand on a merdé, car effectivement on a toujours merdé, vu que les torts sont toujours partagés.
(Il y a plein de façons de merder, parfois inconsciemment et avec les meilleures intentions du monde ; si l' »autre » ne comprend pas, si je répète encore et toujours la même chose en haussant le ton, je merde : on peut toujours essayer de dire autrement. Et parfois, si vraiment rien ne marche -ça arrive, il ne reste qu’à se taire et prendre, sur soi et dans la gueule s’il le faut. Continuer à brailler serait merder.)
Ensuite, c’est factuellement faux. Par nature, les cathos sont des gens irréprochables, tous des saints qui n’ont jamais rien à se reprocher ? Ben non, les cathos sont des gens comme tout le monde, capricieux, insupportables, râleurs, qui font des coups de pute, bref des êtres humains. Là encore, il n’y a pas de « nous » vs « eux ».
Et, plus important, on connaît les mécanismes de la violence et de la rivalité mimétique. Ça s’étudie, ça. Il y a des livres là-dessus, des penseurs pas cons ont pas mal cogité la question (tiens, Lanza entre autres… et René Girard déjà cité). C’est par exemple ce que j’ai décrit un peu plus haut, rapidement et pour le cas qui nous occupe ici.
Donc, si on est un peu intelligent, on évite de rentrer dans ces mécanismes, et ce dès les premiers engrenages, car une fois lancé c’est irrémédiable, ou du moins de plus en plus difficile à désamorcer.
Ça ne veut pas dire qu’on ne fait rien.
Ça veut dire qu’on fait autrement.***
Et, comme j’ai répondu la première fois, ben oui, ça fait 2000 ans, et c’est pas fini (que je sache), faut faire avec.
Et on a été prévenus, nous : c’est noir sur blanc dans le contrat qu’on a signé. Aucune excuse.
***Ça me rappelle une anecdote de l’été dernier, en voiture, quand vous êtes venus me chercher là où tu sais et qu’on s’est pris le chou avec l’aîné, pour des broutilles.
Les broutilles, c’est des broutilles ; mais elles exprimaient quelque chose dans le fond qui me mettait fortement mal à l’aise.
(S’il nous lit… j’ai eu l’occasion d’y réfléchir longuement… pas les vaches, ce coup-ci, pire : la vigne. C’est moi qui ruminais, là.)
Oui, il y a une différence, je la vois. Et peut-être que ce que tu fais là, avec cet article, n’est pas inutile.
Tu connais un bon critère pour savoir si ce que tu fais est à peu près juste ou pas trop con ?
Teste la réciprocité : si on me fait ce que je fais, qu’est-ce que je fais ?
Je sais bien que tu connais, tu l’appliques souvent ici-même.
Et bien franchement, sans absoudre en quoi que ce soit la réaction disproportionnée d’Allociné, ce matraquage bidon en faveur de « Cristeros » ne me semble pas très intelligent. Ce que Allociné en fait ensuite, c’est peut-être pire, mais ça ne me surprend qu’à moitié : ils ont juste franchi un palier de plus dans la connerie. C’était à prévoir. Donc à éviter.
Il serait bien que ça s’arrête là, non ? Parce qu’on va où, après ?
(Oui mais voilà, quand on a commencé dans les bêtises, il est encore plus dur d’arrêter… question d’honneur, n’est-ce pas, on n’est pas des bisounours ; le mieux c’est de ne pas commencer…)
Franchement, je n’ai pas très envie de rentrer dans les détails du qui a fait quoi et de qui merde le plus loin.
Cette affaire est insignifiante, oubliée dans 3 jours jusqu’à la prochaine, et ne change rien à rien pour personne.
J’ai dit ce que j’avais à dire sur le fond, je ne vais pas m’étendre dans les détails.
Continue si tu veux de fourrer ton nez dans les petites magouilles d’Allociné si tu penses que c’est utile. Je n’en sais rien, et t’es assez grand pour savoir ce que tu as à faire.
Mais quant à moi, je crois donc, par prudence, que je ne vais pas continuer à répondre sur cette guéguerre, sous peine de retomber bien vite sous le coup de ta jurisprudence.
Ok, donc on abandonne toute tentative à un niveau autre que « les 5 personnes autour de moi », pour ne pas provoquer de réactions violentes ? Parce que là, ce qui a provoqué la réaction violente, le seul tort des cathos, c’est d’avoir regardé un film, de l’avoir aimé (peut-être en parti pour de mauvaises raisons – encore que : le fond fait parti du film autant que la forme, sinon plus) et de l’avoir dit là où on leur donnait l’occasion de le dire.
Donc si ça c’est déjà une connerie, alors franchement on ne fait plus rien. Moi je ne fais plus de musique parce que ça va provoquer des réactions, d’autres ne font plus de théâtre ou de cinéma parce que ça va provoquer des réactions, d’autres ne proposent plus de lois qui aillent un peu contre le bordel ambiant parce que ça va provoquer des réactions… Bref, on ne fait plus rien.
Pendant ce temps, eux continueront à remplir les cinémas de films comme « la vie d’Adèle », à remplir les bacs de CD avec des chanson qui diront « qu’on vit tous sous le même soleil » et à proposer des lois pour libéraliser l’avortement.
Mais nous on aura les mains propres, on pourra dire qu’on n’est pas rentrés dans leur jeu. Et tout ce qu’on fera auprès des 10 personnes avec qui on vit sera sapé par absolument tout le reste, tout le temps, à la télé, à la radio, dans les journaux, au cinéma, dans les programmes politiques, dans les théâtres municipaux, dans les salles de concert. Partout.
On tourne en rond, là.
Dodo.
C’est le fond du problème, pourtant.
Mon Dieu, donne-moi la force de changer ce que je peux changer
donne-moi le courage d’accepter ce que je ne peux changer
et surtout le discernement entre les deux.
(Fatigué, c’est pas exactement ça…)
La décroissance, c’est intégrer peut-être avant tout ses propres limites ?
Fais ce que tu peux, à ton échelle.
Avant tout ne pas nuire.
Dodo. La nuit dernière fut courte. (Les vaches.)
J’oubliais (il y en a plein d’autres…) : penser global, agir local.
Franchement, j’aurais même du m’arrêter au titre. Aller comparer l’Union européenne, pour laquelle vous votez (?) ce dimanche pour élire le parlement, et la manière dont un film est noté sur un obscur site de critique cinéma, c’est complètement déplacé.
Et quand bien même: le fait qu’il n’y ait pas de notes sur ce film vous empêchera-t-il d’aller le voir en salle? Tant qu’à faire, je préférerais que vous appliquiez votre talent de rédaction à des choses plus utiles et autrement plus importantes.
Ah PMalo ! Je ne te connais pas mais tu es un frère (une soeur ?). Hé ouais, toujours la même Histoire, qui se répète encore et toujours. 2000 ans, dis-tu ? Si seulement ! Bien plus encore.
« Va y que je te tape, et que tu me tapes et que tu es méchant, nan c’est toi le méchant ».
Il y a un petit bout de temps, il y a un mec qui a proposé une solution pour sortir de ce cercle vicieux : « vas y, gars. Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es trop véner ? Bon ben écoute, si vraiment tu peux pas t’empêcher, tape moi si ca peut te faire plaisir. Je ne répondrais pas. Sois juste conscient que c’est à toi même que tu fais du mal. Tu t’épuises à faire la guéguerre, à t’énerver, à passer trois plombes à jouer les chiens de garde derrière un écran à fliquer une critique de film que personne ne lira plus dans trois mois alors que la vie est si belle et que tu aurais pu jouer avec tes marmots. Ce faisant, tu contribues à exacerber des clivages entre ceux qui en sont et ceux qui n’en sont pas, une dialectique avec d’un coté des gentils, de l’autre des tres tres mechants. »
Tout ça pour quoi ?
Des trucs comme ça, ca me fait monter une rage biblique. Ca me donne envie de vitupérer dans ma barbe : « race de vipères ! Dans le décalogue version 1.0, Je vous avais conseillé de ne pas faire d’images afin de ne pas succomber à l’idolâtrie. Je suis venu vous expliquer que vous êtiez tous fils de Dieu et vous ai montré comment réaliser le Royaume. Et pour me remercier, vous m’avez accroché à une croix devant laquelle vous vous prosternez en répétant exactement les mêmes conneries qu’avant. O, les cocos ! Vous en avez pas marre de vous flageller les uns les autres ? Moi, je vous aime bien mais je suis pas non plus maso. J’en ai ras le pompon de me faire crucifier à chaque fois que j’essaye de vous aider à grandir. Le temps est venu de changer de disque, les ptis gars ! »
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AER, « un obscur site de critique cinéma » ? Ils vont être contents, à Allociné.
Emage, j’ai rien compris.
Pourtant, c’est pas bien compliqué. 🙂 Bonne journée !
Ce que je regrette, c’est de ne pas avoir fait de copie d’écran quand Allociné ne listait que les trois séances de cinéma d’art et d’essai en Banlieue alors que des UGC projetaient le film dans la capitale.
Là on aurait pu monter ces cinémas contre Allociné… À moins que ce ne soient ces même cinémas qui refusaient de communiquer leur programmation pour saboter eux-même leurs propres séances pour pouvoir dire « voyez ça marche pas ». On ne saura jamais, devant le succès malgré l’obstruction les séance sont désormais communiquées.
Cependant, sur les critiques, je ne comprend toujours pas leurs calculs : cf. https://twitter.com/illwieckz/status/469375474947616768
Cela dit, j’ai regardé d’autres films, il y a des erreurs parfois (Le château dans le ciel) et parfois non (Wall-E), par contre, ce que je n’ai pas indiqué sur l’image, mais c’est que la somme des pourcentages fait 101% (et ça je ne l’ai pas encore retrouvé ailleurs).
Dans tous les cas, Cristeros ou non, les données de Allociné ne sont définitivement pas fiables.
Pour en savoir plus sur l’histoire vraie : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/05/cristeros-hugues-k%C3%A9raly-r%C3%A9pond-%C3%A0-la-croix.html
PMalo : Je reviens sur « fais ce que tu peux, à ton échelle ».
Je pense à la parabole des talents. Je crois avoir un talent, celui d’être capable d’écrire des chansons pas trop mauvaises. Ne serait-ce pas ça, mon échelle ? Ne suis-je pas obligé d’utiliser ce talent, et si possible d’une façon qui rende hommage à celui qui me l’a donné ? Et si je ne l’utilise pas, ne devrai-je pas en répondre devant lui, et on sait de quelle façon ?
Bref, mon échelle, c’est ça : faire de la belle musique et la diffuser, la proposer aux gens.
Seulement je ne peux pas, pour les raisons exposées plus haut, qui font que je ne fais de la musique que dans mon salon, pour ma femme et ma fille. Intérêt : nul.
Et donc ? que se passe-t-il ?
Tu as botté en touche, prétendant qu’on tournait en rond, alors que c’est le coeur de la question : comment nous, catholiques ou hommes de bonne volonté, selon la formule consacrée, comment pouvons-nous utiliser nos talents – c’est-à-dire répondre au dessein de Dieu sur nous, quand même – si on nous l’interdit en permanence ?
C’est la seule question qui vaille dans cette affaire, en tout cas celle qui déterminera tout le reste. Et tu refuses d’y répondre.
C’est dommage.
Fik, je ne botte pas en touche, cette question revient à chaque fois, et on en parle très souvent.
Je n’ai pas à répondre pour toi. C’est à toi de trouver, pas tout seul certes, mais ta réponse est en toi.
Je suis aussi passé par là : face à ce merdier, qu’est-ce qu’il FAUT faire pour changer le truc ? Personne ne me répondait, et ça m’énervais grandement.
A force de cogiter comme ça, on se fait du mal en voyant tout ce qui bloque, et finalement on ne fait rien parce que tout paraît verrouillé de partout. Oui, en effet, toute action de masse paraît impossible. Mais qui a dit qu’il fallait une action de masse ? Mais toi, qui se soucie de toi, tu n’es rien ni personne pour « eux », faut redescendre un peu, tu peux agir à ton échelle. C’est la somme des petits rien qui fait, un jour peut-être, les grandes choses.
Bref il faut voir les choses autrement. Il y a un basculement à opérer.
Je me souviens très bien, je revois la scène : le 1er janvier 2009, à minuit, j’étais tout seul, dans le salon, en train de bouquiner ; je suis sorti me promener dans la nuit et fumer une clope, et j’ai pris la résolution d’arrêter de me branler la nouille dans les généralités et me morfondre face à l’impossibilité de faire quoi que ce soit et d’agir, moi, concrètement, dans une voie que j’aurais choisie. (Ce qui bien sûr n’empêche pas de continuer à se former et à réfléchir globalement : je n’ai pas cessé depuis ce jour). Cinq mois après, je prenais mon baluchon et partais vers le sud, avec deux adresses en poches. Et les choses se sont déroulées, peu à peu, bon gré mal gré, jusqu’à aujourd’hui, où bien sûr j’avance encore.
Inconsciemment peut-être, j’avais radicalement changé ma manière de penser.
(Petite parenthèse : le 1er janvier dernier, j’ai repris une grande résolution de ce genre, « cette année 2014, c’est la bonne, allez mon gros tu as assez tourné le problème dans tous les sens, tu as bien progressé, mais maintenant fonce ! », mais dans un autre domaine ; arrêter de me triturer le neurone dans des grandes cogitations idéales, certes éminemment nécessaires un moment, mais insuffisantes ensuite si elles ne sont pas incarnées, et de me lancer. Quitte à me péter la gueule, à ne pas atteindre l’idéal, mais me bouger. C’est peut-être un peu tôt encore pour l’affirmer, mais je crois pouvoir dire que tout a changé, et que quelque chose est en train de se réaliser.)
Il n’y a pas UNE solution miracle et universelle, industrielle et standardisée, aux normes européennes, il n’y a pas de recette, ni de truc magique. Trouve la tienne, à ton échelle. Sans prétention. Avance, toi ; et si tu es bien dans ton truc, les choses se mettront en place, (sur)naturellement, et tu verras que tu n’es pas seul, loin de là !
Tu le sais quand tu es dans la paix, profondément, malgré les emmerdes plus ou moins grosses. Je peux le dire, même si tout n’est pas rose au quotidien, même si j’ai traversé des crises plus ou moins graves, depuis ce jour je sais où je vais, j’ai du moins une grande direction, le chemin n’est pas droit, il est toujours à ré-orienter, et je suis profondément bien dans ce que je fais.
« Seulement je ne peux pas, pour les raisons exposées plus haut »
Qui t’empêche, pratiquement, concrètement, de le faire ? Plein de gens font plein de choses, Fik, et pas que des âneries.
Si tu t’obstines à dire que tout est impossible, rien ne se fera, c’est sûr.
« je ne fais de la musique que dans mon salon, pour ma femme et ma fille. Intérêt : nul. »
Ben non, c’est déjà ça, non ? Beaucoup, énormément de musiciens, ne font de la musique que dans leur salon. Et s’en trouvent heureux.
C’est peut-être un peu frustrant si, en effet, tu as l’ambition ou la prétention de vendre autant d’alboums que les Beatles et Mickaël Jackson réunis… Même les plus grands ont commencé petits et inexistants, faut-il le rappeler ?
(Bon, il est vrai qu’entre ton salon et le Stade de France, il y a peut-être un juste milieu à trouver…)
« si on nous l’interdit en permanence ? »
N’est-ce pas un peu excessif ? Qui t’interdit quoi, à toi ? (Peut-être toi-même… ?)
Et si quand bien même on nous l’interdisait vraiment, et bien il faudrait le faire malgré tout si notre conscience nous le demande.
Mais pas dans le ressentiment, ni l’aigreur, ni la victimisation outrancière, le vacarme, mais dans la paix et la joie. Et l’intelligence, aussi.
Fastoche 😉
C’est plus un état d’esprit qui est inopérant, revanchard, aigri, finalement ridicule, qui ne fait faire que des conneries bruyantes et aggrave le merdier.
L’exemple extrême : tu as déjà croisé des religieux, toute leur vie enfermés, apparemment inutiles, qui respirent la paix et la joie ? Ils ont donné toute leur vie, n’ont aucune prétention, mais sont à leur place, sont heureux, et font du bien, même à une échelle ridicule : quand tu les as croisés, tu en ressors plus grand et plus heureux. C’est déjà ça, non ? Même si c’est invisible à l’échelle du monde.
Voilà : engagement concret et total, et relation interpersonnelle. La priorité est là.
Ce qui n’exclut pas ENSUITE une portée plus publique et politique, bien entendu. Mais en second lieu. Et tout le monde n’y est pas appelé. Change-toi toi-même avant de prétendre changer le monde.
Ceux qui ont fait de grandes choses, les grands saints, les grands hommes***, n’avaient aucune prétention ; c’est leur intériorité qui les a guidés, et, un jour, ils se sont retrouvés au rendez-vous de l’Histoire, mis aux premières loges, presque malgré eux. Mère Térésa a commencé par ramasser un lépreux.
C’est dans cet ordre là que ça se passe.
*** « Les Septs Hommes et les Trois Morales », Lanza del Vasto, in « L’Homme Libre et les Ânes Sauvages ».
A propos du Saint, du Sage et du Héros. Grandiose. A se procurer d’urgence.
Tu vois déjà la différence d’ambiance dans les commentaires et même dans ce que tu écris quand tu commences à faire des articles sur ce que tu proposes ?
Ça change tout, et c’est bénéfique pour tout le monde, toi le premier !
Encore une chose : c’est facile de relire le passé avec les lunettes d’aujourd’hui.
Mais je peux t’assurer que tout ce que je fais aujourd’hui, d’une certaine manière, était écrit depuis toujours, mais je ne savais pas le lire, tout simplement.
Plein de petits signes, de petits rien, qui m’avaient échappés au moment où je les vivais, mais qui aujourd’hui, avec le recul, prennent tout leur sens.
« Bon sang mais c’est bien sûr ! »
Pour revenir au sujet, je suis allé faire un tour sur allocine.
A noter, le bandeau explicatif (si on peut dire…) d’allocine sur la disparition des critiques de Cristeros a disparu. Cristeros ne peut être commenté ou noter, voila c’est tout.
J’en ai profité pour regarder les critiques d’autres films que j’ai vus récemment. Sur certains de ceux-ci il y a beaucoup de critiques 5 étoiles (chef d’oeuvre) postées par de nouveaux abonnés. Ou du moins des comptes qui n’ont fait qu’une seule critique. C’est particulièrement vrai pour « 24 jours » que vous citez, film que j’ai d’ailleurs trouvé plus que décevant d’un point de vue cinématographique. Ce qui est intéressant c’est que pour ce film des dizaines de critiques 5 étoiles émanent de membre n’ayant pas jamais fait d’autre critique. En gros 3 sur 4. J’ai eu la flemme de faire le calcul mais c’est assez facile à vérifier puisque allocine cete fois ne censure pas : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-194152/critiques/spectateurs/star-5/
Mais comme il y a encore plus de critiques ultra négatives (142 mentions 0 étoiles) la note globale du film chez les spectateurs est très basse. Dans les commentaires « bashing », on voit aussi beaucoup d’abonnés dont c’est la première critique. Beaucoup moins cependant.
Quoiqu’il en soit, pour ce film (et pour pas mal d’autres, car ce n’est qu’un exemple récent), si Allocine appliquait sa « jurisprudence Cristeros » les commentaires devraient être désactivés et les critiques censurées.
Pourquoi dans ce cas, un traitement aussi différent, assez brutal et singulier concernant Cristeros ? Il est tout à fait légitime de penser, même si on ne peut l’affirmer, qu’une ou plusieurs personnes chez allocine étaient gênées par les bonnes notations de Cristeros. Pourquoi ? Je crois que la réponse est dans un commentaire de l’auteur de ce blog :
« Le problème, c’est que c’est comme ça en permanence, pour quiconque essaie de proposer autre chose que la merde ambiante. Que ce soit en art ou en politique, tu es rabaissé, humilié, moqué, et quand tu as quand même des gens qui osent te soutenir, on les fait taire. » Et j’ajouterai que ne pas les faire taire serait au yeux du système se rendre complice…
C’est ainsi que des gens chez allociné (probablement n’avaient ils aucun avis ni sur le film Cristeros, ni sur les Cristeros eux -mêmes !) se sont sentis obligés d’intervenir pour empêcher ce qui aurait pu apparaître comme une promotion du vrai et du beau.
Rigolo : trois listes présentes aux européennes (et plutôt eurosceptiques) dénoncent des irrégularités. Manifestement, il n’y avait pas de bulletins à leur nom dans de nombreux bureaux de votes.
Les gens risquaient de voter contre l’Europe ? Qu’ils se taisent.
C’est beau comme du Allociné.
Pingback: Cristeros : mémoire de persécutions chrétiennes… | Phronèsis
Un article (un peu polémique) que j’ai trouvé intéressant…
(Pas lu les autres sur le même sujet sur ce site)
http://osp.frejus-toulon.fr/cristeros-le-piege/
Ça commence mal : « Au milieu de tout ça, cristallisez leur sentiment d’injustice en empêchant de sortir une superproduction américaine qui relate des persécutions contre les catholiques au Mexique ».
La sortie n’a pas été empêchée.
Pour le reste, ce monsieur a, comme Koz et Vaugirard, des envies de marture, très bien pour lui. Remarquons qu’il ne parle que de son martyre à lui, et pas de celui auquel il livrerait ses enfants en mourant. Probablement parce qu’il n’en a pas. Facile de mourir quand on est seul…
Bon…
Non rien.
Oui : cette discussion, on l’a eue 1000 fois, on sait tous ce que chacun pense. Point.
Yep.