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Clara Morgane en nuisette transparente, Féminisme mes bijoux de famille, Les féministes luttent contre les femmes, Osez l'imposante fatuité
J’en ai deux preuves.
Un jeune homme dit ceci : « Non, c’est aberrant, je n’ai pas tapé [ma femme]. Pourquoi ? Elle ne m’a rien fait. Elle m’a jamais trompé et quand bien même elle m’aurait trompé, j’aurais pété un plomb, j’aurais pris mes affaires. Ça lui aurait fait plus de mal que je m’en aille plutôt que je la frappe ».
Les féministes voient dans les propos du [jeune homme] un moyen de justifier de telles violences. « C’est comme si certaines femmes méritaient d’être frappées », condamne Anne-Cécile Mailfert, porte-parole de l’association Osez le féminisme. « Il y a aujourd’hui cette idée selon laquelle la passion justifie la violence alors qu’elle est toujours inacceptable. » (Source) [Soit dit en passant, cette dernière phrase signifie que c’est la passion qui est toujours inacceptable. Parce qu’en plus d’être d’une sottise affligeante, elles peinent à s’exprimer d’intelligible façon.]
Donc, pour cette demoiselle de petite vertu, « Je ne l’ai pas frappée, et si j’avais voulu lui faire mal je l’aurais quittée plutôt que la frapper » = « frapper une femme c’est normal ».
La deuxième preuve est ici : des élus décident de changer 50% des feux piétons de leur ville pour les féminiser, au nom de la parité. Réaction des féministes ? Elles utilisent leurs bouches pour émettre des sons peu agréables. À cause de la robe : « Représentée avec une tresse et une jupette, pas sûr en effet que beaucoup de piétonnes se reconnaissent avant de traverser ». (Source)
Et pour mémoire, en voici une troisième.
Très bien, mesdemoiselles chères gourgandines, continuez comme ça !
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Ce texte est la version polie de celui le précédant tout juste : on m’a reproché ma vulgarité. Venant de mes lecteurs, passe encore ; mais venant d’une de mes tantines préférées, là ça n’allait plus. J’ai donc décidé de faire deux versions de mes textes « coups de gueule », qui sont les plus propices à l’étalage de ma vulgarité naturelle. Reste à voir quelle version aura le plus de succès (sachant que je comptabilise le succès en nombre de partages sur les réseaux sociaux ainsi qu’en nombre de vues).
Au boulot, donc 😉
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Pingback: Les féministes sont des grosses connes | Le blog de Fikmonskov
N’en avez pas marre d’écrire des conneries?
Le blog qui voit plus loin que « le bout de son nez »… Encore faut-il que le nez soit au bon endroit.
Merci, au revoir.
Oh bah? Pas d’échanges M.Fikmonskov? Je m’attendais au moins à une petite phrase pour entamer le dialogue…
Bon je continue alors, pourquoi un tel article? Quel est l’intérêt d’écrire cela?
Votre premier commentaire le prouve : vous ne voulez pas discuter. Et moi, j’ai autre chose à faire.
Puisque « au revoir » ne suffit pas, me voilà contraint de vous dire « Adieu ».
Au contraire, VOTRE premier commentaire prouve votre envie de ne pas discuter. Si c’est mon ton agressif qui vous dérange, laissez moi prendre un ton « prout prout » N’êtes vous point las d’écrire des âneries? (Et puis la suite n’est pas trop mal…)
Une insulte est une insulte, même si les mots pour le dire ne sont pas vulgaires. Commencer une discussion par une insulte, c’est ne pas vouloir qu’elle continue.
Point.
Inutile de continuer à commenter, je ne validerai plus aucun commentaire de vous.
Et quand les mots sont vulgaires c’est encore plus clair. « Les féministes sont de grosses connes », au moins on est tranquille, c’est une insulte.
Dans cet état d’esprit, on ne peut évidemment pas s’attendre à ce que vous réfléchissiez à ce que disent les grosses connes, ni à ce que vous considériez deux secondes ce que dit effectivement ce jeune homme :
– Je n’ai pas tapé ma femme parce qu’elle ne m’a rien fait.
– Oh. Et si elle t’avait fait quelque chose ? Mettons, si elle avait décidé qu’en fait elle ne t’appartenait pas ?
– Je l’aurais punie. Mais pas en la tapant, en la quittant, ça lui aurait fait plus mal.
Vous lisez ça comme vous voulez. Moi je comprends « Bah quoi ? évidemment qu’un homme peut punir une femme qui prend des libertés avec lui. Mais autant lui faire vraiment mal ».
On ne peut pas s’attendre non plus à ce que vous traitiez l’expression « les féministes » avec les nuances qui s’imposent : en tant que catholique, membre d’une Eglise qui s’obstine à parler de « la femme », l’idée que « les féministes » puissent être aussi diverses que LES femmes n’a pas pu évidemment se frayer un chemin en vous.
Bonne journée,
C’est marrant, ces gens qui en une seule phrase commettent la même erreur de logique qu’ils prétendent dénoncer :
« On ne peut pas s’attendre non plus à ce que vous traitiez l’expression « les catholiques» avec les nuances qui s’imposent : en tant que féministe, membre d’un mouvement qui s’obstine à parler de « la domination de l’homme», l’idée que « les catholiques» puissent être aussi divers que LES hommes n’a pas pu évidemment se frayer un chemin en vous. »
Ajax, les exemples que je prends ici sont d’une connerie sans bornes, c’est comme ça. Et oui, j’assume l’insulte : je n’ai aucunement l’intention de discuter avec les nanas évoquées dans mon article.
La différence, c’est que je ne fais pas semblant de le vouloir.
Punir quelqu’un qui nous a fait du tort, c’est humain, qu’elle soit une femme ne change rien. Donc en fait, ce que vous et « Osons le féminisme » voulez, c’est qu’on passe tout à une femme, même une trahison, juste parce que c’est une femme ? C’est bien ce que je dis : c’est con. Et sexiste, au passage : la femme serait une gamine perpétuelle à qui il faudrait tout pardonner. Ben non, une femme est une grande fille et quand elle fait une connerie, elle le paie. Et si en plus son mec le lui fait payer sans la frapper, alors je maintiens que personne ne peut rien lui reprocher.
Mais essayons : « Bah quoi ? évidemment qu’une femme peut punir un homme qui prend des libertés avec lui. Mais autant lui faire vraiment mal ». Là, ça vous choque moins, j’imagine.
Encore une fois, l’homme est coupable par principe, et la femme innocente par principe. Vous êtes exactement ce que je critique. Et c’est très con, oui.
Et rien à rajouter à la réponse de PMalo.
Fascinantes réponses.
Vous inventez ma réaction à la phrase « Bah quoi ? évidemment qu’une femme peut punir un homme qui prend des libertés avec lui. Mais autant lui faire vraiment mal ». Passons sur la totale malhonnêteté du procédé, mais en plus vous avez tort. La première chose qui devrait vous choquer dans cette phrase, c’est l’idée qu’on peut – qu’on doit – punir un autre adulte et lui faire mal. C’est aussi choquant dans un sens que dans l’autre.
La raison pour laquelle c’est, en plus, choquant d’un point de vue féministe, c’est que, tout simplement, la phrase de base est écrite dans le sens où c’est l’homme qui punit la femme. Ce qui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, correspond tout de même pas mal à certains comportements bien ancrés, depuis longtemps (monsieur bat madame) ou depuis moins longtemps, sur internet en particulier (slut-shaming et compagnie). Le féminisme dénonce effectivement ces comportements.
Comme la phrase écrite dans ce sens (monsieur punit madame) n’implique pas automatiquement la phrase écrite dans l’autre sens (madame punit monsieur) vous excuserez la réaction qui consiste à s’émouvoir de ce que, eh bien, monsieur punit madame, puisque c’est de ça qu’on parle.
Quant à la réponse de PMalo, je crains qu’il ait raté plusieurs choses dans la phrase qu’il cite.
Premièrement, l’ironie : en fait, je pense que même catholique, on a le droit de réfléchir, et j’ai pu constater que certains catholiques savaient se repérer entre les différents féminismes et ne plaquaient pas toutes les idées supposées « féministes » sur toutes les personnes affligées de la même tare (ne serait-ce que parce que ces idées sont parfois incompatibles entre elles…).
Deuxièmement, ma foi, le sens de la phrase, qui ne se transpose pas si facilement qu’il le croit. Notamment parce que je ne suis pas bien sûre que les féministes parlent vraiment de « la domination de l’homme », mais plutôt du patriarcat, ou des hommes. En tout cas c’est plutôt ça que je lis. Mais évidemment, je ne lis pas tout, et c’est le second point : on peut imaginer dans quelles formes de pensée les catholiques sont invités à se glisser en lisant tout simplement le site du Vatican (avec des « La Femme » à longueur de page). On n’a pas, pour le féminisme, de source unique et prépondérante qui permettrait de prêter aux féministes des biais de pensée uniformes. Enfin notez qu’une tendance à l’essentialisation des êtres humains en fonction de leur sexe est probablement la dernière chose qu’on puisse reprocher à bon nombre de féministes d’aujourd’hui – qui militent, a contrario, pour que le sexe d’une personne ne détermine pas sa vie.
1/ « La première chose qui devrait vous choquer dans cette phrase, c’est l’idée qu’on peut – qu’on doit – punir un autre adulte et lui faire mal »
C’est humain : quand on est blessé, on se défend, et souvent ça blesse l’autre. C’est comme ça. Je note en plus qu’il ne parle que de la quitter, on est donc LOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN de la violence. Il dit juste : « Elle m’aurait trahi, je l’aurais quittée ». Si ça ça vous choque, alors nous pouvons arrêter de discuter…
« Ce qui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, correspond tout de même pas mal à certains comportements bien ancrés, depuis longtemps (monsieur bat madame) » Ben oui… mais non. Justement, c’est tout le problème : c’est vous qui faites le lien avec « monsieur bat madame ». C’est ce que je dis : vous voyez l’homme comme une ordure, de toute façon, toujours. C’est ce que je refuse, avec force et véhémence.
Bref, vous confirmez mon premier commentaire. C’est gentil, je n’en demandais pas tant.
Mais en fait je viens de comprendre que vous n’étiez pas, contrairement à ce que je pensais, un homme.
Vieux réflexe machiste : quelqu’un qui vient se friter sur un blog et y dire des conneries serait forcément un homme. Je me flagelle : il s’avère que parfois c’est une féministe.
J’imagine que si je change un peu de ton dans ma façon de vous parler, ça sera pris pour du sexisme primaire, pour un reste rance de siècles de domination patriarcale ?
Promis, je ne changerai donc rien.
Mais j’y pense, votre pseudo est absolument honteux ! Je file vous dénoncer à « Osons le féminisme » : ce réflexe quasi-pavlovien d’associer féminité et marque de lessive est proprement révoltant. On est en 2014, merde !
« M. X, vous êtes accusé d’avoir mangé M. Y.
– Mais c’est absurde, je ne l’ai pas mangé, pourquoi ? Je n’avais pas faim, et quand bien même j’aurais eu faim, j’aurais mangé de ce superbe roti qui était juste là !
– Monsieur, on voit bien que vous considérez qu’il est normal de manger son semblable. Vous êtes coupable. »
Fik, c’est scandaleux, espèce de vieux macho, comparer une femme à « un superbe rôti » !!!
Certes, mais s’empêcher de le faire JUSTE parce que c’est une femme le serait aussi.
Avouez que c’est confusant.