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C'est habile Bill, Les Shadoks à Lampedusa, Méthodologie du promoteur du grand n'importe quoi, RIP Vérité
Pourquoi ? Pourquoi ai-je écrit cet article, qui ne pouvait – je le savais évidemment – que conduire à ce que je me fasse traiter de tous les noms, et plus précisément d’un nom : « raciste » ?
Ce n’était pas pour le plaisir de me faire taper dessus : l’âge augmentant, ce plaisir tend à diminuer. Ce n’était pas non plus pour le seul plaisir de dire un truc interdit. Là aussi, l’âge fait que je n’en ai plus grand-chose à faire de ce qui est autorisé ou non. Quand j’ai quelque chose à le dire, je le dis, que ce soit bateau ou interdit.
Alors pourquoi ? Pourquoi ce besoin de parler à nouveau de la différence entre les races/groupes/ethnies humaines ? Peu importe le mot qu’on utilise ; ce qui compte, c’est la réalité que le mot recouvre : les hommes sont divisés en plusieurs groupes ayant des qualités différentes. Ces différences sont évidentes quand elles sont physiques : généralement, les Lapons sont plus petits que les Monténégrins (Source). Globalement, les Indiens ont la peau plus foncée que les Scandinaves. Et les noirs courent souvent plus vite que les blancs.
Bien sûr, ce sont des généralités. Si ça vous pose un problème, je vous invite à relire cet article, qui vous expliquera pourquoi ça ne devrait pas.
Ces différences semblent plus poser problème quand elles ne sont plus purement physiques. J’ai évoqué – scandale ! – la question de l’intelligence, mais on sait également que les asiatiques sont plus stoïques que les méditerranéens. C’est probablement en partie culturel, mais je répète encore une fois que la culture ne s’explique pas sans la nature : elle vient le plus souvent épouser celle-ci et l’affiner, mais très rarement la modifier. Si les Anglais sont flegmatiques et les Français rebelles, ce n’est pas qu’à cause de leur culture.
Pourtant, on peine à comprendre pourquoi l’évolution aurait permis de faire apparaitre et d’accentuer des différences physiques, mais n’aurait en revanche eu aucun impact sur tous les autres aspects de la personnalité.
Mais pourquoi est-ce important, continuerez-vous de me demander ?
C’est important parce qu’aujourd’hui on se mélange beaucoup plus qu’on ne l’a sans doute jamais fait entre personnes de groupes différents. Auparavant, les contacts entre êtres humains issus de différents groupes étaient marginaux et ponctuels : la plupart des Français naissaient et mourraient sans avoir jamais vu un homme noir, et la plupart des Africains naissaient et mourraient sans avoir vu un homme blanc
[Bien entendu, je prends les deux extrêmes mais c’est vrai pour toutes les autres nuances de gris.]
Et quand deux hommes issus de deux groupes humains différents se croisaient, c’était pour une durée déterminée, le temps de se taper sur la figure ou de négocier un contrat commercial.
L’autre était donc vraiment un autre, et la différence était reconnue, acceptée et assumée.
Le Français d’aujourd’hui est dans une situation différente. Pas un seul blanc naissant aujourd’hui en France ne mourra sans avoir vu un homme appartenant à un groupe très différent du sien. Et il ne fera pas que les voir : il vivra avec eux au quotidien. Plus encore, il entendra au quotidien que lui qui est blanc comme neige et son voisin qui est noir comme l’ébène sont exactement les mêmes, qu’ils n’ont aucune différences.
Et on lui demandera de vivre-ensemble, avec cet autre qui est le même.
C’est là que le problème devient clair : comment « vivre-ensemble » s’il n’y a pas d’autre ? Comment vivre avec quelqu’un de différent quand on ne connait pas cette différence ? Comment vivre paisiblement avec lui ? J’ai déjà montré qu’ignorer les différences entre homme et femme était la meilleure façon de rendre impossible la vie de couple : quand l’autre est censé être le même que nous, et que pourtant il agit différemment, alors on ne peut pas le comprendre ; on le trouve irrationnel, débile, voire fou. Et on ne supporte plus de vivre avec lui.
J’ai montré que nier la différence entre homme et femme conduisait au célibat. De la même façon, nier les différences entre les différents groupes humains qui sont amenés par la force des choses à vivre ensemble, c’est rendre impossible ce vivre-ensemble.
Si on ne se comprend pas, on ne vit plus ensemble. On vit côte à côte, dans le rejet mutuel.
Voilà ce qui se prépare en France dans les années qui viennent : une division entre les différents groupes humains, qui vivront en parallèle sur le même territoire, sans pouvoir se comprendre mutuellement.
Généralement, ce genre de situation finit en conflit.
Voilà pourquoi il est urgent de rouvrir le débat, en laissant tomber les postures idéologiques et en cessant de pousser des cris d’orfraie. C’est l’avenir de nos enfants qui se joue.
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Si vous ne comprenez pas mon titre, je vous invite à relire ce texte : j’y décris le fonctionnement des gens que j’appelle des Shadoks, qui prétendent lutter contre tel ou tel problème en proposant des solutions qui ne font en fait que l’aggraver. C’est le cas ici avec ceux qui prétendent promouvoir le « vivre-ensemble » en interdisant un débat qui permettrait aux personnes en présence de se comprendre.
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« C’est l’avenir de nos enfants qui se joue. »
C’est ce qui explique ma difficulté à rester calme devant les réponses de certains, qui en prétendant poser le débat ou l’ouvrir ne font en fait que le refermer.
+1
A reblogué ceci sur Décadence de Cordicopolis.
En fait, ce que tu nous expliques là, c’est que se présente à nous un risque grave de division de la société, de communautarisation, d’incompréhension mutuelle, de divorce en fait entre les membres de notre société,
et que la solution c’est de bien se dire que les autres, du fait de leur différence, sont forcément statistiquement plus cons, de bien le leur expliquer, de bien l’intégrer dans l’esprit de tout le monde,
et qu’à partir de là ça se passera tout de suite beaucoup mieux, pas de division de la société, tous ceux qui adopteront ce point de vue seront tout de suite beaucoup plus soucieux d’entente et de compréhension mutuelle,
qu’au contraire tous ceux qui se disent clairement dans leur tête que les noirs sont plus cons n’auront pas du tout tendance à moins les fréquenter, iront beaucoup plus naturellement à la rencontre de ces personnes, se soucieront de les connaître et de les comprendre, et n’auront aucunement tendance à rester entre soi.
C’est sûr, vu comme ça, c’est logique.
Je ne sais pas pourquoi il est passé, celui-ci, mais je le laisse : il montre bien qui ici est un connard obsédé.
Et bien entendu, non non, tu ne cherches pas à empêcher le débat, pas du tout. Tu te contentes de caricaturer outrageusement les termes du débat et de traiter ton opposant d’abruti.
Belle façon de débattre.
Je bloque cet IP aussi.
Je précise quand même que je n’ai aucun problème à fréquenter des gens moins intelligents que moi. Ce qui ne semble pas être ton cas.
Mais c’est moi qui suis intolérant.
Logique.
Et je maintiens aussi que ton incapacité à accepter que tout le monde n’est pas égal face à l’intelligence est révélatrice de ce que tu es incapable de juger le monde autrement qu’avec tes critères d’européens, que tu veux croire universels.
Néo-colonialisme, tout ça.
http://www.herodote.net/Lyautey_1854_1934_-synthese-487.php
« Passionné par l’aventure coloniale, dont il représente assurément la meilleur part, Lyautey parraine sur la fin de sa vie l’Exposition coloniale. Il se signale par une conception des relations entre l’Europe et le reste du monde fondée sur le respect des identités. «Les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres», écrit-il dans les années 1920 (*).
Cette conception est restée marginale en France et en Europe. Elle contredit celle de Jules Ferry, Rudyard Kipling, Léon Blum ou des actuels penseurs de la gauche morale qui, chacun à leur manière, cultivent la conviction que les riches Occidentaux doivent «aider» les peuples «sous-développés» (alias inférieurs) à suivre leurs propres traces. »
Vous constaterez que quand Lugan dit « l’Africain n’est pas un Européen pauvre et noir de peau. Il est Africain » il est considéré comme raciste parce que politiquement positionné, en France, plutôt à droite. Pas progressiste quoi, donc raciste.
Lyautey, monarchiste bon teint, est un réactionnaire, donc raciste.
Je ne comprends pas votre texte, il me semble que tout est là.
Nous allons vers de plus en plus de tensions. Il suffit de prendre les tendances actuelles et de les prolonger en sachant que l’appauvrissement organisé par les Européistes va accélérer le phénomène.
En 2012, 80% des suffrages exprimés se sont portés vers des partis immigrationnistes et multiculturalistes. On baisse les bras, il faudra attendre un début de guerre civile pour que les gens commencent à se réveiller.
Le gros problème est le racisme allemand, nos voisins vont peut-être décider de l’avenir des gens de couleur en France.
Justement, je refuse de croire qu’il n’y a aucune chance d’inverser la tendance. Je continue à l’espérer, sans être trop naïf non plus, et à proposer des petits bouts de solution.
C’est un sujet délicat. Si on fait de l’autre notre identique en tous points, on tombe dans le travers que vous dénoncez, très clairement: on se retrouve tous englué dans une sorte d’égalitarisme fictif qui, à un moment ou un autre sert à masquer de vraies différences de traitement.
Mais si on ne le fait pas, on peut tomber dans le travers de la différenciation excessive: on dresse entre les gens des différences séparatives qui, finalement, produisent le même effet (l’impossibilité du vivre ensemble) tant les différences sont grandes et irréconciliables.
Question de dosage?
Peut-être. Mais si on regarde les choses d’un peu plus près, on voit qu’en réalité on distingue assez précisément les sujets sur lesquels on veut instaurer une non-différenciation avec l’autre et les sujets sur lesquels, au contraire, on veut ,instaurer des différenciations, parce qu’on les juge bénéfiques (par exemple: la diversité culturelle).
Il est donc possible de lister des critères et de les classer dans deux colonnes: les critères que je veux classer dans la non-différenciation, et ceux que je veux classer dans la différenciation.
C’est l’ensemble du tableau qui, normalement, a un sens et renseigne sur le type de société dans laquelle on vit.
Pseudo-intégration des homosexuels en ouvrant des boîtes de nuits réservées aux homosexuels : n’importe quoi, on en retourne à de la ségrégation et du communautarisme.
Autre exemple : Combien de gens s’outrent quand on décrit quelqu’un comme simplement « noir » ? Ils sont persuadés qu’ils ont raison, ils sont persuadés qu’ils sont anti-racistes, mais pourtant, décrire quelqu’un comme « noir », c’est l’accepter noir. Et trouver quelque chose d’insultant dans le terme « noir », c’est trouver quelque chose d’insultant dans la condition d’être noir.
On peut en trouver beaucoup, des exemples de ce genre. Les grands mouvements de gauche ont tendance à considérer que tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont des hommes de cro-magnon pas civilisés, racistes, sexistes, intolérants, anti-progressistes. Alors qu’en réalité, des méthodes comme la GPA (gestation pour autrui : mères porteuses) se rapprochent de l’esclavagisme : on exploite le corps des femmes, on les paye pour ça, on achète leurs enfants. L’intégration par l’isolement c’est de la ségrégation.
Ils ne se rendent pas compte, et quand on tente de leur en rendre compte, ils vous sortent des propos insultants sans rien comprendre à ce que vous leur dites. Ils vous parlent de néo-colonialisme alors qu’ils en sont beaucoup plus proches que vous.
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