1. C’est un classique de la conduite du changement que de repérer les moteurs, les attentistes et les freins.
2. Ensuite, ce repérage, normalement, se fait lors des réunions de présentation et ne vise strictement que le déploiement d’actions supplémentaires pour les concernés : faire comprendre le sens de l’évolution, répondre aux craintes exprimées, assurer une éventuelle montée en compétences nécessaire.
3. L’utilisation de ce genre de données pour tout autre usage est une rupture de déontologie RH. Mais sa collecte (sans qu’elles ne figurent au dossier des personnes) est indispensable, sauf à considérer un groupe professionnel strictement comme un collectif, sans jamais considérer l’individualité de chacun, et à instituer un management des RH « industriel », ce qui ne me semble pas souhaitable.
4. Ce qui précède ne préjuge en rien de mon avis sur la réforme, en tant que telle 🙂
Popeyea dit:
Tous ceux qui ont vaguement retenu quelque chose du module « conduite du changement » pendant le séminaire « gestion de projet » auront reconnu la classification moteurs / attentistes / freins.
Dans les doigts d’un pervers polymorphe comme peuvent l’être certains petits chefs des administrations, une telle classification peut faire du dégât en termes de notation et d’avancement statutaire.
A reblogué ceci sur No One Is Innocent…et a ajouté:
La dictature soft….
1. C’est un classique de la conduite du changement que de repérer les moteurs, les attentistes et les freins.
2. Ensuite, ce repérage, normalement, se fait lors des réunions de présentation et ne vise strictement que le déploiement d’actions supplémentaires pour les concernés : faire comprendre le sens de l’évolution, répondre aux craintes exprimées, assurer une éventuelle montée en compétences nécessaire.
3. L’utilisation de ce genre de données pour tout autre usage est une rupture de déontologie RH. Mais sa collecte (sans qu’elles ne figurent au dossier des personnes) est indispensable, sauf à considérer un groupe professionnel strictement comme un collectif, sans jamais considérer l’individualité de chacun, et à instituer un management des RH « industriel », ce qui ne me semble pas souhaitable.
4. Ce qui précède ne préjuge en rien de mon avis sur la réforme, en tant que telle 🙂
Tous ceux qui ont vaguement retenu quelque chose du module « conduite du changement » pendant le séminaire « gestion de projet » auront reconnu la classification moteurs / attentistes / freins.
Dans les doigts d’un pervers polymorphe comme peuvent l’être certains petits chefs des administrations, une telle classification peut faire du dégât en termes de notation et d’avancement statutaire.