Tu es contre l’immigration ? Rentre chez toi : tu es toi-même un immigré.
C’est ce que veut dire cette image qui circule beaucoup depuis quelques jours, partagée par des gens tout pleins d’amour de l’autre et d’accueil de l’étranger.
Bien entendu, moi qui suis contre l’immigration (ce n’est même pas vrai : on n’est pas contre un fait.), je me retrouve tout con face à cet argument tellement pertinent, qui n’est qu’une resucée de « De toute façon on est tous des émigrés d’Afrique ».
Ah, en fait non. Pas du tout même. Parce que que montre cette image, en fait ?
Que le type qui laisse entrer un autre type venu d’ailleurs et qui le laisse s’installer finit tout simplement par disparaitre, ou par devenir un vague folklore qu’on ressort de loin en loin pour faire rire les enfants.
Si les Indiens avaient foutus les colons dehors, ils seraient encore maîtres sur leurs terres. Ils n’ont pas su le faire, ils n’existent plus.
C’est la seule alternative.
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Ajout le 22 février : le dessin du New Yorker du 19 février. Même remarque.
Les bretons aussi, en savent quelque chose. Et vu comme ils votent, je ne mets plus mon espoir que dans les corses. Et s’ils ne veulent pas m’accorder l’asile, je fuirai en Nouvelle Zélande…
Moi ça m’irait tout à fait qu’on leur donne, leur indépendance, aux corses : je suis sûr qu’économiquement, ça pourrait déjà adoucir le déficit de la France !
Sinon, c’est très bien de voir de la symbolique partout, mais je ne crois pas que les « colons » en France soient ceux qui persécutent les français. Les français se persécutent eux-même dans le seul objectif des votes et des sièges intéressants. On s’en fout pas mal finalement de ce qu’on doit faire dans un gouvernement, tant qu’on peut rapporter du fric.
« Ils n’ont pas su le faire, ils n’existent plus. »
Ils ont au moins essayé,eux.
Ils n’ont pas su le faire parce que d’un coté l’arc et de l’autre coté le fusil…
Votre raisonnement est faux pour une principale raison : Les Etats-Unis ont été colonisées par la force, le meurtre et un génocide programmé.
La France est « colonisée » par la faiblesse, la lâcheté et la paresse de ses habitants.
Et puis, il y a aussi une différence entre colonisation et immigration.
Peu importe les raisons et les méthodes. Seul compte le fait que le colonisé a disparu, et que nous disparaitrons aussi.
En fait, non. Les débuts de la colonisation se sont plutôt construits sinon sur la coopération, tout au moins sur une certaine cohabitation. Chacun vivait dans son coin sans trop se préoccuper de ce qui se passait chez le voisin. Lorsque Français et Britanniques se sont affrontés, les tribus indiennes qui vivaient aux abords des colonies ont fait des choix d’alliance. D’ailleurs, on observera l’attitude radicalement différentes des Français et des Britanniques envers leurs alliés indiens. Louis XIV qui reçoit à Versailles, avec les honneurs dus à un chef d’Etat, Nescambiouit, le chef des Abénakis, fidèle à la France, diplomate habile et redoutable guerrier, les indiens seront toujours considérés comme des alliés dignes de ce nom. Il visitera même la France avant de repartir sur ses terres à bord d’un navire affrété tout spécialement. On ne peut guère en dire autant des Anglais qui se contentèrent de les considérer comme des supplétifs, même s’ils y mirent un peu les formes.
En fait, les choses changèrent vraiment lorsque les Etats-Unis obtinrent leur indépendance et que l’Etat fédéral fut assez fort pour se lancer dans l’extension territoriale, repoussant constamment la frontière, comme on disait à l’époque. Bien entendu, ils ne respectèrent jamais le moindre traité signé entre leur pays et les nations indiennes. En ce sens, on peut dire qu’ils ont hérité de la brutalité anglaise, à ceci près, que débarrassés des usages de la vieille Europe, ils laissèrent libre cours à leur cruauté, comme en atteste le massacre des femmes, enfants et vieillards à Wounded Knee en 1890, alors qu’ils devaient être transportés vers une réserve.
Vous voulez dire que les blancs ont attendu d’être assez nombreux pour déclencher les vraies hostilités ?
C’est osé, comme théorie 😉
Je crois que ce montage-là souligne surtout l’indécence et/ou la bêtise qu’il y a à déclarer cela de la part d’un américain blanc ; en soi, je trouve ça très juste. De même que j’avais trouvé ça très juste le même type de montage avec le premier ministre australien (blanc), qui se plaisait à lancer de grandes déclarations fracassantes sur les immigrés qui arrivent par bateau et qu’il faut renvoyer, et un aborigène.
Faut dire que c’est quand-même la première chose qui vient à l’esprit, non ? quand un américain blanc ou un australien blanc tient ce genre de discours…
Mais non, ils n’imposent rien boudoudiou d’boudiou !!!
Ceux qui imposent quelque chose, ce sont nos super ministres qui veulent que la culture française soit multiculturelle. Les nouveaux arrivants ne sont pas du tout venus pour formater une révolution, la preuve c’est que ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui se comportent mal ou qui se sont mal comportés par le passé : ceux qui se comportent mal sont les plus jeunes qui se rendent le mieux compte du point auquel il est facile d’abuser librement de la générosité de façade de nos journalistes, nos représentants…
« la preuve c’est que ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui se comportent mal »
Ah bon, vraiment ?
Jusque dans les années 80, je suis désolé, mais on n’a pas eu de problème avec la culture des migrants et la culture française, les musulmans n’étaient pas voilés en France, n’avaient ni viande hallal ni mosquées et ils ne manifestaient pas sans cesse pour nous le montrer.
Ce sont les jeunes qui reprennent ça, et nos super ministres qui rentrent dans le jeu, de façon très consciencieuse et professionnelle.
http://www.histoire.presse.fr/dossiers/dieu-et-la-politique-le-defi-laique/l-islam-francais-est-il-soluble-dans-la-laicite-01-07-2004-5641
Jusque dans les années 80, ils étaient combien ?
Merci !
Mais pour mon premier comm., ce n’était pas nécessaire de l’enlever… je suis triste maintenant !!!…;-)
Sinon, vous m’otez les mots du clavier car c’est effectivement une histoire de quantité comme pour tout.
Vers 8 à 10%, des groupes d’animaux sur une même zone finissent TOUJOURS par se bouffer le museau…
Dans le lien de mon précédent commentaire, on expliquait assez clairement qu’on ne souffre pas de problème avec les immigrés eux-mêmes mais plutôt avec leurs enfants. Certes les immigrés sont plus nombreux, (et encore ils étaient déjà significativement nombreux avant 1980 il ne faut pas exagérer) mais là encore est-ce que les types qui vivent à Calais sous leur tente, qui savent parler anglais et parfois français, sont comparables aux caïds de banlieue ?
Je m’exprime assez mal je vous l’accorde, mais ce que je dis est indéniable, le problème c’est qu’on n’est pas fichus de faire parler le français à leurs enfants, qu’on n’est pas capables (ironie) de faire d’eux des gens respectueux à l’école.
Leurs parents sont souvent des gens bien, pas toujours je suis d’accord, mais en tout cas ils ne sont clairement pas venus pour imposer leur culture à la France.
Dans ce débat vous êtes à dire que les français auront bientôt disparu, conquis par des farouches immigrés, c’est délirant quand même, c’est pas comme si un immigré se pointait au siège de M. Hollande pour dire « Bonjour, l’islam est aujourd’hui la religion officielle de la France », la réalité c’est plutôt que notre super gouvernement combat jusqu’à l’absurde pour que ces nouveaux citoyens votent pour eux. On n’est pas dans de la conquête mais dans une implosion.
Les blancs disparaitront parce qu’ils ne font plus d’enfants, quand les allogènes en font par pelletées. C’est mathématique.
Je ne dis pas que chaque immigré vient avec la volonté de nous faire disparaitre. Je dis que, de fait, ça va arriver.
Qu’ils parlent anglais ou pas ne change rien.
Et dans les nouveaux venus, vous oubliez les dizaines de milliers qui arrivent chaque jour depuis des mois… Comment voulez-vous qu’ils n’imposent pas leur culture ? Comment osez-vous encore croire qu’on va pouvoir les intégrer, voire les assimilés ?
L’assimilation marche à deux conditions : 1. que l’assimilable soit peu nombreux ; 2. que le pays d’accueil ait quelque chose à lui proposer qui lui semble assez grand pour remplacer sa culture de naissance.
Ces deux points ne sont plus respectés depuis bien longtemps.
Refuser de le voir, c’est se condamner à un réveil brutal et douloureux.
Armel : « Je crois que ce montage-là souligne surtout l’indécence et/ou la bêtise qu’il y a à déclarer cela de la part d’un américain blanc ; en soi, je trouve ça très juste. »
C’est ce que ça veut faire. C’est aisément retournable. Et une fois retourné, c’est infiniment plus juste : le plus fort gagne, le plus faible disparait.
Et aujourd’hui, l’homme blanc est fier d’être le plus faible et de disparaitre. C’est signe d’une profonde maladie mentale.
Je ne m’étonne pas tellement que tu y adhères.
« Les blancs disparaitront parce qu’ils ne font plus d’enfants, quand les allogènes en font par pelletées. C’est mathématique. »
Je n’ai jamais dit le contraire, ce que je veux dire, c’est que vous êtes en train de comparer des migrants à Cortès. Non. A la rigueur je veux bien qu’on nous compare nous aux aztèques qui ont pris Cortès pour l’envoyé des dieux.
« Qu’ils parlent anglais ou pas ne change rien. »
Si, une communication est possible avec un migrant qui connaît l’anglais, et à mon avis ça change beaucoup.
Les suédois aussi, on aurait pu penser qu’ils allaient disparaître. Mais eux, leurs migrants , ils les font parler suédois, les installent parmi les suédois, et ça se passe à merveille.
« L’assimilation marche à deux conditions : 1. que l’assimilable soit peu nombreux ; 2. que le pays d’accueil ait quelque chose à lui proposer qui lui semble assez grand pour remplacer sa culture de naissance. »
Ce n’est donc pas impossible d’assimiler des migrants en France. Ce qui est impossible c’est de tous les assimiler. Nous sommes d’accord là-dessus.
Et ce qui pose problème à l’assimilation des migrants, ce n’est pas réellement les migrants, c’est … un problème interne, comme je l’ai déjà répété plusieurs fois et comme ça me semble évident.
Dans l’avenir que vous décrivez, vous parlez d’une conquête, moi je dirais plutôt que c’est un abandon. Mais sur le reste nous sommes d’accord.
« ce que je veux dire, c’est que vous êtes en train de comparer des migrants à Cortès » Oui, je le fais. Pourquoi ? Simplement parce que je sais ce qu’est une comparaison. Je vous renvoie à ceci : https://fikmonskov.wordpress.com/2013/01/25/petit-rappel-de-rhetorique-a-lusage-de-nos-opposants/
Cette comparaison n’est qu’une comparaison, je le disais de façon explicite ici : https://fikmonskov.wordpress.com/2015/09/01/la-communication-pour-lutter-contre-le-drame-de-limmigration/
« Vous tombez tous les deux dans un excès inverse à celui que nous dénonçons. Non, tous les migrants ne sont pas des conquérants orgueilleux qui méprisent l’homme blanc qu’ils voudraient remplacer.
Il y en a peut-être, et de plus en plus sûrement puisque Daesh a expliqué que ça faisait partie de sa stratégie.
Mais la majorité de ces gens ne cherchent effectivement qu’une vie meilleure. Que nous ne pouvons pas leur offrir. » Dans un commentaire.
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» Les suédois aussi, on aurait pu penser qu’ils allaient disparaître. Mais eux, leurs migrants , ils les font parler suédois, les installent parmi les suédois, et ça se passe à merveille. » Vous plaisantez ??? Si ça se passait bien en Suède, ça se saurait…
http://www.pointsdereperes.com/videos/probleme-immigration-suede
http://www.theguardian.com/world/2016/jan/11/swedish-police-accused-cover-up-sex-attacks-refugees-festival
Non, ça ne se passe pas mieux en Suède.
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« Et ce qui pose problème à l’assimilation des migrants, ce n’est pas réellement les migrants, c’est … un problème interne »
C’est AUSSI un problème interne. Mais pas que. Quand un organisme vivant ne peut se défendre, parce que trop faible, contre un virus, le problème vient à la fois du virus et de la faiblesse de l’organisme. Il n’y aurait pas d’immigration, l’immigration ne poserait pas de problème. Évidemment.
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« Dans l’avenir que vous décrivez, vous parlez d’une conquête, moi je dirais plutôt que c’est un abandon. Mais sur le reste nous sommes d’accord. »
Les deux peuvent aller de paire. Regardez la débâcle de 1940 par exemple…
Ce à quoi j’adhère ou non ne change rien à ce constat : un australien anglophone blanc qui dit qu’il faut renvoyer ailleurs les migrants qui arrivent par bateau, ou un américain blanc qui dit que, tout de même, les gens qui viennent aux Etats-Unis depuis un autre pays c’est inadmissible,
c’est drôle.
Remarquez, nous-mêmes descendons de peuples qui se sont implantés dans un territoire qui n’était pas leur territoire d’origine, après avoir fui des guerres, des invasions, ou en cherchant une meilleure terre.
Non, ça ne veut pas dire que je trouve formidable que des migrants ou des réfugiés agressent les gens chez qui ils arrivent, non. Je me demande juste pourquoi ce parallèle-ci n’est pas creusé et approfondi, pour voir.
C’est le jeu. Chacun se bat en permanence pour la survie de son groupe. Si la survie de mon groupe impose d’aller sur les terres d’un autre groupe et de lui latter la gueule, je le ferai, et tant pis pour l’autre groupe s’il n’est pas capable de me foutre dehors. Et inversement, si un autre groupe vient chez moi pour me latter la gueule, je ferai tout pour le virer. Et que le plus fort gagne. C’est comme ça que va le monde.
Le problème, justement, c’est que l’homme blanc refuse de jouer le jeu et laisse donc les autres groupes prendre sa place, sans rien faire pour les en empêcher. Pire, en leur ouvrant la porte.
Et ça, c’est dramatique pour nous, hommes blancs. En tout cas pour ceux qui ont encore quelque chose à foutre de laisser un monde vivable à leurs gosses.
« Je me demande juste pourquoi ce parallèle-ci n’est pas creusé et approfondi, pour voir. »
J’ai ri. C’est justement celui que je dénonce, et qu’on nous jette à la gueule environ 4 fois par jour. Croire qu’il n’est pas utilisé est d’un grotesque sans bornes.
Non – pardon, là c’est moi qui ait été trop succint : pourquoi toi, par exemple, ou d’autres du même avis, ne creusez-vous pas plus avant sur le parallèle.
Pas le parallèle avec les migrations récentes des XVIIIe, XIXe ou XXe siècle – quoiqu’étudier ce qu’a été réellement la réaction et les propos des populations locales françaises à l’arrivée des étrangers italiens, savoyards ou piémontais est également très intéressante. 🙂
Non, je parlais plus du parallèle avec les migrations de… de l’époque des francs. des alamans. des vandales.
La complexité de ce genre de phénomène et de ses conséquences serait intéressante à mettre en lumière : des villes mises à sac, mais aussi une nouvelle civilisation qui naît… et qui donnera la nôtre.
Et, non, quand on parle de la colonisation de l’Australie et du sort des aborigènes, ou de celui des amérindiens, ou avant encore de la colonisation de l’Amérique du Sud, ou plus tard de l’Afrique, on n’est pas vraiment dans le cas d’un peuple qui en attaque un autre parce qu’il en va de sa survie.
Donc, non, ça n’est pas « le jeu ». Il s’agissait de conquête, point, sans autre motif que la conquête (éventuellement, les irlandais ou les juifs russes émigrant en Amérique, à une époque, d’accord, il s’agissait de leur survie – mais le vol des terres des indiens et leur massacre n’avait strictement rien à voir avec la nécessité et la survie des européens).
En plus, non, le monde va de façon un peu plus complexe que ça. Les rapports ne sont pas que des rapports de force, la force n’est pas que physique ou militaire, le moteur de la conquête n’est pas forcément la survie, et la question n’est pas franchement la couleur de peau – toi-même, entre avoir le cardinal Sarah ou des ados blancs antifas comme voisins, je pense savoir où va ta préférence.
Tu n’apportes rien de nouveau à la discussion. Rien.
J’ai creusé le parallèle, et j’ai répondu. Si des invasions ont créé ma civilisation, elles en ont fait mourir d’autres. Ce n’est ni bien ni mal, c’est la marche normale des choses.
Mais ça n’empêche pas que je ne veux pas voir ma civilisation mourir, parce que c’est la mienne et que je n’ai qu’elle. Et même si je sais qu’elle va mourir, je veux pouvoir continuer à espérer que la suivante, celle dans laquelle vivront mes descendants, pourra conserver quelque traits de la mienne. C’est tout.
« on n’est pas vraiment dans le cas d’un peuple qui en attaque un autre parce qu’il en va de sa survie. » Si, totalement : nous sommes une civilisation qui s’est notamment construite sur une envie d’universalité. Nous avons envoyé des missionnaires dans le monde entier pas pour le fun, mais parce que nous en avions besoin : ne pas le faire aurait été un échec, en soi.
« la question n’est pas franchement la couleur de peau » C’est un des éléments de l’équation. Pas le seul, mais un des éléments.
« on n’est pas vraiment dans le cas d’un peuple qui en attaque un autre parce qu’il en va de sa survie. » » Si, totalement »
Comme je parlais de la conquête de l’Amérique du Sud par les Espagnols (entre autres), de la mise en esclavage des populations autochtones, de l’extermination des amérindiens et du vol de leur terre, et de la colonisation de l’Australie : non, dans aucun de ces cas il ne s’agissait d’attaquer et éliminer un autre peuple, contraint et forcé par la nécessité, sans autre alternative pour survivre.
Accessoirement, la façon dont s’est faite la colonisation de l’Afrique non plus n’a rien eu à voir avec la nécessité et la survie. Nos prédécesseurs (pas « nous » ; moi en tout cas je n’y étais pas ; ça n’est pas « nous ») n’ont pas envoyé que des missionnaires dans le monde, loin de là.
Euh, les types qui viennent chez nous, ils n’ont pas non plus d’alternative ? Aucune ? Vraiment ? Genre prendre les armes chez eux et buter les guignols qui égorgent leurs femmes, c’est pas envisageable ?
Ben voilà.
« n’ont pas envoyé que des missionnaires dans le monde, loin de là. » Je ne l’ai pas prétendu.
Non, mais… ce n’était pas vraiment la question ; puisque plus haut tu parlais de nécessité d’aller taper sur ses voisins, et qu’il était question des propos de descendants de colons européens en Amérique ou en Australie,
je faisais simplement remarquer que ces colonisations ET la façon dont elles se sont passées n’avaient pas franchement à voir avec la survie et la nécessité.
Embrayer sur les migrants d’aujourd’hui en Europe pour dire qu’eux ils ont le choix, eux, de rester et de se battre, comme l’ont toujours fait tous les peuples d’Europe par le passé, n’est-ce-pas, eux, au moins,
c’est… enfin ça ne répond pas du tout à la question.
Ah ben si, ça y répond complètement : tu me dis que l’invasion est justifiée si c’est une question de survie absolue, je réponds à cette remarque.
Ne partons pas sur la colonisation, j’ai déjà ma dose de conneries pour la semaine, là.
« je parlais plus du parallèle avec les migrations de… de l’époque des francs. des alamans. des vandales.
La complexité de ce genre de phénomène et de ses conséquences serait intéressante à mettre en lumière : des villes mises à sac, mais aussi une nouvelle civilisation qui naît… et qui donnera la nôtre »
Vous voulez parler de ces invasions qui ont fait reculer la civilisation de 5 siècles ??
L’invasion de l’Empire Romain est justement l’évènement de l’Histoire qui devrait le plus nous faire réfléchir à l’urgence qu’il y à défendre et protéger notre civilisation si nous ne voulons pas la voir disparaître…
Vous pouvez modifier nos commentaires ?! 😮
Si c’est pas la porte ouverte à la dictature ça ;D
Je le fais à chaque fois qu’on me propose une correction dans un deuxième commentaire 😀
Et effectivement, ça pourrait être rigolo de s’en servir pour faire des blagues…
@DJM
« reculer la civilisation de 5 siècles », parce qu’il s’agissait de barbares, n’est-ce pas. Hmmmm… ah, mais, « barbare » c’est le terme inventé par les romains et les grecs pour désigner les autres peuples. Tout ça est un peu subjectif, non ?
Notre civilisation est issue du croisement de ces civilisations différentes – et, oui, parce qu’en fait, zut alors, il n’y a pas « LA » Civilisation, mais plusieurs civilisations ; les romains et les grecs de l’époque n’étaient pas forcément la perfection ultime en terme de civilisation non plus.
« Faire reculer la civilisation de 5 siècles », excusez-moi, mais ça ne veut juste rien dire. (pourquoi 5 siècles, d’ailleurs, on se demande).
Donc, oui, d’un certain point de vue il s’agissait un peu de grosses brutes misogynes, mais, bon, les romains n’étaient pas mal dans leur genre de ce point de vue.
Après, si vous vouliez en fait juste parler du concept de tout-à-l’égout, alors, éventuellement, peut-être, de ce point de vue…
C’est ça, tout se vaut, tout ça.
Allez, merci d’être passé, salut.