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De deux maux je choisis le moindre, François Fillon doit l'emporter, Nous ne pouvons plus que gagner du temps
Dans un premier article, j’ai expliqué pourquoi l’éventualité d’une victoire de Macron ne me réjouit pas autant qu’elle semble satisfaire certains de mes camarades. Eux y voient une possibilité d’accélérer
- d’une part l’explosion du clivage gauche-droite et de chacune de ces deux entités (de plus en plus artificielles, je les rejoins là-dessus)
- d’autre part la chute, et donc la renaissance.
Moi pas, je l’explique ici.
D’autres encore y voient une chance pour le FN et Marine le Pen, qui pourraient bénéficier d’un report des voix d’électeurs de droite privés de candidat. Et qui à terme pourrait finir par arriver au pouvoir.
Cette éventualité ne me réjouit pas tellement non plus.
La question qui se pose est celle-ci : le FN au pouvoir, pourra-t-il gouverner ? Pourra-t-il diriger le pays ? Je crois que non.
D’abord parce que le FN n’a pas ou peu de ministres potentiels. Dans les cadres du parti, qui est ministrable aujourd’hui ? Et combien d’acteurs de la société civile accepteront de rejoindre un gouvernement FN ?
Passons rapidement sur le fait que le FN n’aura pas de majorité parlementaire, parce qu’en fait ce serait peut-être la meilleure chose qui pourrait arriver : Marine présidente avec un Premier Ministre issu des Républicains. Finalement, ça redonnerait au Président le rôle qui lui avait été confié dans la Ve.
En revanche, bien plus grave : je suis convaincu que l’arrivée de Marine le Pen au pouvoir plongerait la France dans une situation particulièrement difficile. Pas de son fait à elle, mais du fait de ses opposants.
Non, je ne parle pas de ces « artistes » et « intellectuels » qui menacent de quitter la France. Soyons sérieux.
Ce que je crains, c’est qu’on assiste simultanément à
- Une flambée de violence dans les banlieues
- Une flambée de violence dans les centre-villes.
Dans les banlieues, les jeunes issus de l’immigration nous rejoueraient les émeutes de 2005, dont nous avons vu les répétitions pendant l’affaire Théo. Ces heurts à petite échelle n’attendent que d’être répétés et multipliés un peu partout en France. L’arrivée au pouvoir d’un parti présenté partout comme raciste depuis des années serait un bon prétexte à une flambée de violence.
Dans le même temps, nul doute que des centre-villes seraient eux aussi ravagés, par les milices d’extrême-gauche qui ravagent déjà régulièrement Nantes et Rennes, par exemple, assistées par de nombreux lycéens et collégiens trop contents de sécher à l’approche de la fin de l’année.
Ces trois mouvements, dans l’ensemble totalement indépendants les uns des autres, suffiront à mon avis à noyer totalement les forces de l’ordre, déjà épuisées par des années de terrain et mises sous pression par les médias, n’attendant qu’un dérapage à monter en épingle pour faire croire au retour des heures les plus sombres.
Ces mêmes médias à qui on peut faire confiance pour rappeler que le FN prétendait ramener la sécurité et sera en fait totalement incapable de la garantir… tout en hurlant au loup à la moindre opération un peu musclée de la police.
Avec ça, nul doute que les législatives de juin 2017 se passeraient dans des conditions idéales pour quiconque se présenterait pour le FN ou même avec l’intention de bosser avec eux de façon intelligente dans le cadre d’une pseudo-majorité.
Empêtré dans des opérations de maintien de l’ordre impossible à gérer avec les moyens actuels, sous l’oeil de médias n’attendant que le dérapage, sans majorité ni ministres… le FN ne pourra pas gouverner. Et la France n’y gagnera pas.
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Bref, quel que soit le candidat qui tire avantage de la déconfiture de Fillon – déconfiture qui va d’ailleurs continuer, puisque le Canard a de quoi créer encore plusieurs « affaires » plus ou moins artificielles et ridicules, mais balancées par petites touches, histoire d’empêcher quiconque de lancer une vraie campagne, où on parlerait de la France plus que des comptes en banque des candidats… -, on se dirige vers quelque chose qui ne sera sans doute pas beau à voir.
Bref, au premier tour, je ferai une procuration et je voterai Fillon. Comme au deuxième tour de la primaire : sans joie mais avec la certitude que c’est la moins mauvaise chose à faire.
Personne n’est obligé d’apprécier MLP ou d’adhérer au programme du FN, mais imaginer que les problèmes de la France tant économiques que démographiques ou religieux puissent être réglés par ceux qui les ont créés ou leurs successeurs relève de la plus grande illusion.
La France va dans le mur, l’Europe va dans le mur, l’Occident va dans le mur et la meilleure chose qui puisse nous arriver c’est que ça pète d’une façon ou d’une autre tant que nous sommes encore assez nombreux pour faire entendre la voix des héritiers de ce pays
Votre description de la situation dans laquelle nous serons si Marine Le Pen est élue me paraît hélas juste. Notamment pour ce qui est des désordres que cela occasionnera.
Je me rappelle qu’en 2007, à l’occasion de l’élection du petit Nicolas S., quelques bandes de je ne sais quels antifas (?) avaient tenté de semer la pagaille du côté de la Bastille. Un brouillon, un galop d’essai en somme, que les partis de gauche ne pouvaient formellement approuver sans passer pour antidémocrates. Cette fois, Marine Le Pen fournira un excellent prétexte à invoquer la république outragée, le danger fasciste, etc., etc., pour cautionner de tels désordres.
Paul-Emic, je vous renvoie à la partie 1, où j’explique pourquoi je ne suis pas convaincu qu’il soit souhaitable que ça pète vite. En tout cas, je crois qu’on ne peut pas accepter de participer activement à cette accélération, quand on a un moyen de la ralentir.
Sven, je ne me souviens pas de ça, je vais fouiller.
Sur Facebook, on me dit :
1. « Les émeutes sont une conjecture -certes réaliste mais quand même une conjecture. Et elles peuvent de même se déclencher avec l’élection de Fillon, pas tellement plus encensé par les média que MLP.
Je te rejoins d’avance: il y a moins de chance d’avoir des émeutes avec l’élection de Fillon (et peut-être moins fortes), mais cela ne peut à mon sens pas être le point d’orgue de la réflexion en vue d’un vote. »
Fillon n’est pas présenté comme Hitler depuis plus de 30 ans. C’est totalement incomparable. Et ils ont largement d’autres moyens de pression sur lui. Il est clair que les élites mondialisées encourageront le bordel si le FN passe, comme elles le font aux US en ce moment même. Avec Fillon, j’en doute. Elle démarreront peut-être mais ne seront certainement pas encouragées comme elles le seront sans doute avec le Pen.
Ce n’est pas le point d’orgue de ma réflexion, loin de là. C’est juste un élément à prendre en compte en votant, et un appel à certains à arrêter de croire que Marin au pouvoir est une solution idyllique.
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2. « Réflexion incomplète, conclusion affligeante. Pourtant je trouvais que les articles habituellement changeaient du Koztoujours dans le vide… » (Avec « Marine 2017 » en photo de profil.)
J’attends un commentaire un peu plus complet. Qui par exemple m’explique en quoi j’ai tort.
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3. « L’avantage du président de la Veme république c’est qu’il contrôle directement les forces de l’ordre et l’armée et que Marine pourra donc donner les ordres qui permettront de rétablir l’ordre…
Quand aux médias, n’oublions pas qu’ils sont dépendants de l’état ne serait-ce que pour l’autorisation d’émettre et donc que ce n’est pas forcément bon pour eux de trop forcer sur l’elysee, sans même parler de leur fascination dégoûtante pour les ors de la république qui les fera vite rentrer dans le rang… »
Elle pourra donner les ordres qu’elle voudra, ça ne servira à rien. Les forces de l’ordre n’ont plus les moyens d’agir à la fois en banlieue et dans les centre-villes. Elles sont paralysées par l’épuisement d’une part, et par l’hostilité médiatique d’autre part. Au moindre dérapage, ou même à la moindre interpellation un peu musclée, ils se prendront toute la presse sur le dos, qui attisera les flammes et provoquera d’autres émeutes un peu partout. Le problème, c’est pas les ordres, c’est la capacité à les appliquer.
« ne serait-ce que pour l’autorisation d’émettre » : vous voyez vraiment le Pen censurer les médias ??? Je vous laisse imaginer le bordel que ça provoquerait, au-delà même des frontières.
Quant à leur fascination, je n’y crois pas. Si tout se passe bien, alors peut-être. Mais si c’est le bordel, il est inimaginable que les médias se rangent du côté d’un pouvoir violemment contesté…
Si je comprends bien, parce que l’arrivée au pouvoir du FN entraînerait une flambée de violence urbaine et périurbaine et donc une incapacité à gouverner et changer les choses, il s’agirait d’éviter cette arrivée au pouvoir.
Fillon au pouvoir, on évite les flambées de violence … et les changements.
Soit nous sommes complètement paralysés soit votre analyse ne tient pas …
l’avenir appartient à ceux qui prennent des risques, pas à ceux qui cherchent à ménager leur confort. Ce que Churchill avait traduit en « vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur, vous avez la guerre et le déshonneur » . Nous aurons la guerre (civile) le déshonneur et bien pire encore.
François-Joseph
Je ne crois pas que les changements arriveront par en haut. Oui, nous sommes à ce niveau-là totalement paralysés, j’en suis convaincu. Le changement arrivera par le bas, je n’attends du haut qu’une chose : qu’il nous empêche le moins possible de changer. Fillon nous en empêchera moins que Macron, et que de fait l’arrivée de le Pen au pouvoir.
Je précise tout de même que l’incapacité du FN à gouverner ne vient pas d’abord des émeutes, mais du fait que le FN n’a pas de ministrables. C’est d’abord ça qui posera problème, les émeutes venant se rajouter à ça et rendant un peu plus difficile le recrutement de ministrables… et l’instauration d’une majorité.
Paul-Emic
Je prends des risques, plein, merci de vous en inquiéter. Accepter de prendre des risques ne doit pas vous mener à accepter de vous jeter dans un ravin. Il y a des risques mesurés, et d’autres non.
La guerre civile viendra, je le sais. Ce n’est pas une raison pour en accélérer la venue : chaque jours que nous gagnons est un jour où nous pouvons nous préparer… et donc augmente nos chances de la gagner.
Se lancer dans une bataille qu’on a toutes les chances de perdre aujourd’hui mais qu’on pourrait gagner demain, c’est pas du courage, c’est de la connerie.
Ce n’est pas une question de confort, c’est une question de survie. Pas la mienne, celle de ce que notre civilisation a de bon.
Paralysie donc …
La survie de notre civilisation ne passe-t-elle pas justement par des changements, plutôt que de choisir celui qui conserverait le plus possible l’ordre établi ? L’insuffisance de ministrabilité du Front empêcherait-elle l’exécutif d’apporter des changements majeurs (au niveau européen par exemple) ?
Face au pessimisme de la paralysie, quid de l’espérance des changements ? C’est finalement la question de « l’idéal » face au compromis.
chaque minute qui passe joue contre nous ne serait-ce qu’à cause de la démographie et du délitement de la société. Cinq ans de Fillon ou de Macron ne nous préparerons pas à gagner mais probablement à nous rendre en terrain découvert et sans combat. Je ne préjuge pas de ce que vous faites ou de ce que vous êtes mais je pense que votre option n’est pas la bonne. D’ailleurs c’est probablement celle que choisiront les Français qui ont prouvé depuis plus d’un demi siècle, qu’à chaque fois ils choisissaient de ne pas faire de choix véritable et l’on voit où nous en sommes.
François-Joseph
Paralysie à ce niveau-là.
Si vous me lisez un peu, vous savez que je ne milite absolument pas pour « l’ordre établi ». Je ne cherche qu’à éviter le désordre total, celui dont rien de bon ne peut sortir.
La question de l’idéal n’a pas sa place en politique. La politique, c’est le compromis, c’est comme ça. Celui qui place son idéal dans la politique est foutu.
Paul-Emic
Je ne suis pas d’accord avec vous. Chaque jour, j’observe la création d’écoles libres, l’ouverture de boites qui travaillent dans le bon sens, l’émergence de jeunes qui en veulent, voire la « conversion » de certains de nos ennemis d’hier qui finissent par se rapprocher de ce que nous croyons.
Je suis convaincu que le temps joue pour nous, sauf au niveau en effet de la démographie. Mais là aussi, qui serait prêt à mourir pour notre civilisation agonisante ? Je crois que nous serons bien plus prêts à mourir pour une civilisation naissante, si elle rejoint nos espérances.
Je vous lis et je suis bien conscient en effet de vos positions, d’où mon étonnement à la lecture de ces deux articles.
A l’idéal j’oppose l’idéalisme, atteindre l’idéal peut nécessiter des compromis en effet, pour autant ils doivent avoir l’idéal en objectif pour fonctionner. Je ne conçois pas une politique qui puisse s’estimer elle même bonne si elle ne vise pas l’idéal, ou pour parler autrement, le bien commun.
« Je ne conçois pas une politique qui puisse s’estimer elle même bonne si elle ne vise pas l’idéal, ou pour parler autrement, le bien commun. »
Pourtant vous l’avez sous les yeux.
Je ne dis pas que ça me satisfait, je dis que c’est le cas. Encore une fois, on peut s’amuser à débattre pendant des heures de ce que serait une politique idéale, j’y trouve parfois du plaisir aussi… mais là on est face à une situation qui est tout sauf idéale, et il faut se situer là-dedans.
Avoir un idéal, c’est bien, mais attention à ne pas devenir idéologue.
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Ceci étant dit, je peux me planter. Et je l’espère, même, un peu. Mais moi pour le moment c’est ce que je ressens, ce que je crois, ce que je crains. Certains trouvent de l’intérêt dans tout ça, je le leur donne. Et surtout, je l’écris une fois pour toute, pour gagner du temps par ailleurs 🙂
« le FN au pouvoir, pourra-t-il gouverner ? Pourra-t-il diriger le pays ? Je crois que non. »
Voilà bien ce que je considère être le propos consternant d’un catholique moderne. Mais, messieurs, et Duflot, et Belkacem, n’ont-elles pas « gouverné » ? De tels gens, sans le moindre gramme d’intelligence, sans une once de culture, ont bien pu gouverner. Que de retenue et de pruderie. N’importe quel attroupement de 500 personnes prises au hasard dans la rue ferait mieux que les saboteurs qui sont là.
Le problème . le catho est politiquement châtré, il a peur. Déjà, j’échangeai sur ce thème avec Béatrice Bourges qui elle aussi a peur de gouverner. Quand il faut passer à l’acte, plus personne. Pour les constats, champions du monde. Mais qu’a-t-on à faire des ces pleurnichards incapables ? Ces gens ont raison dans leur salon. Que cela fait-il à l’affaire ? Foin de ces pseudo combattants, de ces politiques en peau de lapin, de ces déserteurs en fait. Le catholicisme post concile est décidément pour un tiers de l’aveuglement, un autre tiers de lâcheté, un dernier d’auto-contemplation…
Le Pen gouvernera sans problème, si ele le veut. Et ce sera sans vous parce que vous ne vous êtes pas jetés dans la bataille sans vous interroger idiotement sur ce qu’il adviendra. Vous prenez position sur ce qui regarde Dieu, là où vous devriez agir en tant qu’hommes.
J’en ai eu assez de ces gens, je les ai laissés à leurs mortifications faussement généreuses.
Chacun à la toute fin aura ce qu’il mérite. Si les Français disparaissent, c’est qu’ils le méritent.
Alors, sur le fond, c’est simple: point d’émeutes si vous savez être politique. Supprimez 400 taxes sur les 480, et vous verrez. Supprimez 30 ministères et ayez-en 8 ou 10 comme en Allemagne, et vous verrez bien. Les Français accepteront très bien que l’on les libère fiscalement et qu’en même temps, au cours de 10 semaines de sécurité, on ramène la paix en mitraillant un peu de l’émeutier racaillant ou gauchiste… Et 800 arrestations dans le show-biz, la politique et les médias donneront le ton.
Un peu d’imagination ne nuit jamais…
Comment ? Vous dites ? Cela vous effraie ? En ce cas, mourez donc, que voulez-vous qu’on vous dise !
@ Fikmonskov : sur 2007, j’ai trouvé ceci sur le site du « nouvel obs » (pardon pour la source, mais c’est tout ce que j’ai trouvé en cherchant vite) :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-2007/20070506.OBS5845/manifestations-anti-sarkozy-incidents-a-paris.html
« De tels gens, sans le moindre gramme d’intelligence, sans une once de culture, ont bien pu gouverner. »
D’une, ils n’ont pas vraiment gouverné. De deux, ce n’est pas une question d’intelligence ou de culture.
Le reste de votre commentaire me dispense de répondre, je crois.
Sven, merci 🙂
@ concilant mais pas conciliaire
c’est direct et « franc » comme on dit en diplomatie mais je suis d’accord avec vous
Moi j’aurais dit « crétin », mais bon. C’est un point de vue.
Sur 2007, une autre source http://www.maitre-eolas.fr/post/2007/05/11/620-maljournalisme-a-liberation
Tu votes lepen sans joie au 2nd tour. Ok ok. Mais du coup on se prend les émeutes et tout le toutime. Macron ca ne permet pas de gagner plus de temps? 🙂 et pour les legislatives tu votes centre droit? Pour tous ceux (barouin et Cie) qui regrettent tellement de ne pas avoir sauté dans le train En marche! Et qui ne se consolent que d’une chose c’est d’avoir la peau de sens commun. Il faudrait que sens commun reussisse l alliance d’une grande droite populaire avec LR sans les juppéistes qui rejoindraient macron et le FN sans les excités du bocal qui pourraient aller au diable par exemple. Je désespère que ca arrive un jour…
Macron creuse la tombe, ça ne fait gagner de temps à personne : il aggrave nos problèmes, là où Fillon aurait peut-être ralenti le rythme.
De plus, Macron sera désastreux de toute façon, alors que le Pen sera peut-être seulement incapable de rien faire. Je préfère quelqu’un qui ne fait rien que quelqu’un qui détruit.
La balance est donc assez claire.
Pour les législatives, je voterai à droite, si je le peux. Si le Pen passe et que ça n’a pas tout pété, je vote pour qu’elle puisse gouverner. Et si Macron passe, je vote pour une vraie opposition.
L’union des droites, apparemment, c’est pas encore pour cette fois. Je n’ai vu personne appeler à voter le Pen. Au mieux, certains « n’appellent pas à voter Macron », ce qui ne veut RIEN dire et me déçoit terriblement.
Parce que franchement, si toute la droite avait appelé à voter le Pen, en échange de places dans le gouvernement, ça aurait peut-être été la meilleure solution : le Pen donne le cap, celui de la souveraineté, et les autres gèrent les affaires quotidiennes. Au moins, ça aurait été cohérent avec la Ve République…
Mais c’est raté.
Tous des pleutres!!! Grrrrrr Merci pour ta réponse. (Que j’ai bien lue en entier cette fois)